l’union Reims
le 4 septembre
auteur : Franck Leclerc
LE DOSSIER DU JOUR / Immobilier : la région souffre, Reims sauve les meubles
Notes :
_ l’article est tres long, de fait meme si j’en propose de longs extraits, mes citations ne sont que partielles
_ J’ai mis mes comemntaires au fur et à mesure
Entete :
La gourmandise des vendeurs et l’attentisme des acquéreurs soufflent le chaud et le froid sur le marché immobilier de la région. Hausse des taux et explosion du prix des carburants contribuent au net ralentissement des transactions. Les ventes de logements neufs sont également touchées. En France, elles ont chuté de près de 34 % au deuxième trimestre. La Champagne-Ardenne s’en tire mieux, tirée par le bassin rémois. Mais la situation est tendue à Charleville et à Sedan.
À Reims, les produits de qualité bien situés sont épargnés. « Plus que jamais, privilégier l’emplacement », conseillent les notaires
Côté banquier / Petite révolution : les acheteurs ont pris le dessus sur les vendeurs
Le nombre de prêts immobiliers réalisés depuis le début de l'année a chuté de 20 à 30 % dans la région. Hausse des taux et prix élevés contraignent des foyers à différer leur projet d'acquisition.
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Cette difficulté à compenser la hausse des taux par l'allongement du temps de remboursement devrait inciter les vendeurs à la modération. Fini le vent de folie, l'époque n'est plus à l'embellie. À l'exception des biens de grande qualité et idéalement situés, les prix sont à la baisse et les délais ont une fâcheuse tendance à s'étirer. Dans l'ancien, le stock d'appartements n'en finit pas d'enfler. Dans le neuf, des promoteurs ajournent les programmes qu'ils prévoyaient de lancer avant la fin de l'année.
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Le temps moyen d'intervention d illustre très concrètement ce ralentissement des transactions. Actuellement de 7 à 8 mois, il ne dépassait pas quelques semaines dans les années d'euphorie.
Commentaire perso : un micro-marché (localisation et acheteur potentiel) résiste ? Relisez ma chronique et les bilans hebdos, j’avais ouvert une section spécial « haut de gamme » dans les baisses…« Un vrai marché »
Pour vérifier l'état du marché, la caisse nord-est du Crédit agricole fournit de bons indicateurs : … Patrice Berweiller constate que la diminution des nouveaux crédits réalisés depuis le début de l'année concerne essentiellement l'ancien. Mais dans un délai de six mois, l'impact devrait se reporter sur le neuf. Ce qui justifie la grande prudence dont font déjà preuve plusieurs opérateurs.
Si le point de rupture remonte au mois d'avril, la nouvelle donne est la suivante : « Dans un retour à l'équilibre entre l'offre et la demande, les foyers qui voulaient à tout prix acquérir ont disparu. Aujourd'hui, ce n'est plus le vendeur mais bien l'acheteur qui fait la loi, le premier prenant le pouvoir sur le second, contrairement à ce que l'on pouvait observer depuis trois ou quatre ans. »
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Le loyer de l'argent atteint des niveaux considérables et les couples qui souhaitent procéder à leur première acquisition hésitent à s'éloigner de la ville. Avec l'augmentation brutale du coût du transport, on y regarde à deux fois avant d'acheter ou de faire construire à 20 ou 30 km du lieu de travail.
La réponse appartient peut-être aux vendeurs trop gourmands qui seraient bien inspirés de s'adapter à la nouvelle réalité du marché. Car la plupart des acheteurs sont dans une position attentiste, convaincus de voir les prix diminuer dans les mois à venir.
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L'hypercentre de Reims ou l'exception à la règle
« Le calme plat », résume un notaire en évoquant une chute du nombre de transactions d'environ 20 % sur les mois d'août et septembre, correspondant à des compromis signés en mai-juin.
Seule exception : le cœur de Reims où le haut de gamme se porte bien. Dans une fourchette de 700 à 800.000 €, les maisons de caractère n'ont toujours aucun mal à séduire. Tout juste reconnaît-on une tendance assez nouvelle à négocier un peu plus âprement.
Dans une fourchette de 350 à 600.000 €, les transactions sont plus difficiles, d'où ce conseil d'un professionnel de l'immobilier : « Ce qui compte, c'est l'emplacement. Mieux vaut payer plus cher un bien idéalement placé qui se revendra plus aisément. » À éviter : le bout de l'avenue de Laon ou celui de l'avenue Jean-Jaurès, la demande plongeant à mesure que l'on s'éloigne de l'hypercentre. «
Sans blague ?Nous avons fini le premier semestre avec un volume de transactions à la hausse par rapport à 2007 », assure Christophe Durand, du groupe Victoria Keys. Sur le neuf, la ville est épargnée : l'arrivée du TGV a dopé les ventes de logements « défiscalisants ».
Ce n'est pas le cas sur l'ancien excentré où l'on pourrait plutôt parler d'un contre-effet du TGV. « Les vendeurs ont cru que les Parisiens arriveraient en masse, il n'en est rien », constate Arnauld Vasseur, directeur des ventes chez Guy Hoquet. « Quand leurs prétentions sont trop élevées, les biens ne partent pas. Il est urgent pour eux de se réajuster et de revenir à la réalité. »

Une remarque complémentaire, concernant le titre j’aurais préféré :Autre conseil à méditer : « On ne peut plus vendre une maison à 15 ou 20 km au prix d'un bien situé dans le district. Avec le prix des carburants, les clients ne se posent plus la question. »
LE DOSSIER DU JOUR / Immobilier : la région souffre, l’Hypercentre de luxe à Reims sauve les meubles
Mais peut etre que le journaliste n'a pas souhaité tirer sur l'ambulance
...
Ce genre d'article me confirme largment dans ma position:
-50% d'ici 3 ou 4 ans
Jack