Immobilier : les ventes en baisse de 30 %
L’union le 9/10 par Alexandre ROGER
«GRÂCE à la grippe A, on parle moins de la crise. Et ça, c'est bon pour les ventes. » Cet agent immobilier, installé à Reims, croit en la reprise.


.Pourtant, Reims vient de connaître une année noire avec une chute vertigineuse des transactions.
La ville, qui se situait à la 4e place des villes les plus chères de France en 1998, est descendue au 14e rang. En un an, le nombre de transactions s'est écroulé de 30 %.
Dans le même temps, les prix subissaient une correction comprise entre - 6 et - 10 % suivant les quartiers
On doit ici parler de la chute depuis le début de l’année en terme de prix, car sur un an les notaires donnent du -12% pour les appart et maisons (cf le lien dans ma signature)... a moins que les infos fournies par notre gentil AI soient érronées???
Hein? 2750 euros le m² prix des années 2000 ??? des années 2006? Sont pas bien!Le prix du m2 d'un logement ancien est passé de 3 000 euros à 2 750 euros dans la cité des sacres soit le prix des années 2000.

Non?... quelle surprise... Cf mon bilan annuel… chapitre 2.7 L’immobilier supplanté par le chômage« Cela s'explique par l'inquiétude des ménages qui diffèrent leur projet d'achat de résidence principale, la montée du chômage ayant brisé la confiance des particuliers », prévient Me Sylvain Sarcelet, notaire.
viewtopic.php?f=26&t=48721
quatre à six mois c'est le délai pour ceux qui se vendent!!!!!!!!!!!!! ma chronique fourmilel de prix en baisse sur une période bien plus longue.Les périodes de transactions sont devenues plus longues, poursuit Me Sarcelet.
Il y a deux ans, il fallait trois semaines en moyenne à un bien pour trouver preneur, alors qu'aujourd'hui il faut quatre à six mois. Les produits vendus sont globalement moins chers et moins grands. La fourchette d'une transaction se situe entre 160 000 et 220 000 euros, contre environ 250 000 euros dix-huit mois plus tôt. »
Pour les non remois Clairmarais est le quartier derrier la gare TGV -qui devait doper l'immo, -si,si« Dans le centre, il n'y a pas de crise pour les biens de bon standing et en bon état », explique un agent immobilier installé depuis une dizaine d'années sur la place.
« Attention, prévient-il, le centre-ville est un secteur strictement limité, il va du tout début de l'avenue Jean-Jaurès à la rue de Vesle en passant par la place du Forum jusqu'à la place Boulingrin. Au-delà, c'est beaucoup plus difficile. J'ai rentré il y a plus de six mois un appartement refait à neuf dans le quartier Clairmarais, pas cher du tout, qui ne trouve pas preneur. »

Autant dire que ce centre là est tres réduit


Non? Sans dec?Mais le pire n'est pas là. « Dès que l'on sort de Reims, c'est la catastrophe. Tous les biens qui se trouvent à plus de 10 km de Reims sont très difficiles à vendre. »
Visiblement les acheteurs ont compris...Chantal et Jean-Michel ont mis en vente leur maison au mois de mai et ont fait pour l'instant chou blanc, ils habitent à Saint-Masmes, un petit village qui se trouve à 15 minutes de Reims.
« On a eu dix visites, mais les gens veulent faire baisser les prix jusqu'à l'absurde. On nous a même proposé 140 000 euros alors que nous avons mis la maison en vente à 190 000 euros. Une blague ! »

Bon petit résumé :
-30% sur les transactions en un an
-12% sur les prix (sur base notaires) la reprise fait très fort à Reims.
_ Seuls les biens au centre de Reims (tres petit le centre...) se vendent au bout de 4 à 6 mois : s'ils se vendent...Au delà de ce quartier ils se vendent mal (ce qui est pour moi exageré les ventes que j'observe ne sont d'ailleurs pas dans cette zone, mais elles sont toutes "négociées")
_ Au delà de 10 km cela se vend tres mal
coupler cet article à ma chronique... ce n'est que le début...
viewtopic.php?f=76&t=23816&start=600
Jack