hub79 a écrit :Avoir plus de pognon après une vie de labeur que quand on rentre dans la vie active, ça n'a rien de choquant.
Par contre cotiser moins, ça ça l'est.
Retraité = Actif = même cotisation.
Picétou.
Je suis un peu surpris des chiffres avancées.
De ce que j'ai vu sur le site de l'INSEE (je vais rechercher les chiffres), l'écart de quelques pourcents en faveur des actifs est bel et bien en niveau de vie (cad que le niveau de vie des retraités est légèrement inférieur à celui des actifs), ce qui signifie que le fait d'avoir des enfants est integré à ce chiffre.
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a ... ATnon04254
Voilà le lien : il s'agit de niveau de vie, cad le revenu divisé par le nombre d'Unité de Consommation.
Pour le reste, il y a plusieurs questions :
1) En matière de patrimoine : c'est tout a fait normal que les retraités aient un patrimoine supérieur à celui des actifs.
2) En matière de revenu : le fait que les retraités aient des revenus équivalent à ceux des actifs est une véritable exception, spécifique à la fois à certains pays, et à ces dernières décennies.
Notons, par contre, que le simple fait de constater que, pour des retraités, les revenus sont supérieurs à ceux des jeunes actifs n'est pas nécessairement choquant (notamment par rapport au 18/24 ans qui représentent des populations peu diplomés).
3) On considere comme logique et inévitable que, lors d'une crise, les actifs se serrent la ceinture (on la leur serre, de toutes manières) via le chomage, les hausses de cotisation, la baisse/stagnation des salaires...
Est il légitime, dans ces conditions, que les retraités soient, sous le prétexte qu'ils ne sont pas actifs, exonérés de l'effort d'equilibre des dépenses publiques ?
4) Les retraités bénéficient de fiscalité favorable : à quel titre ?
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.