rantanplan a écrit :La dernière courbe montre que les prix sont très fortement corrélés à la capacité d'emprunt. Cela est d'ailleurs évident, dans un marché ou la demande est > à l'offre les prix s'ajustent au maximum de la capacité de financement des acheteurs.
A la lecture de cette courbe, on voit bien que :
- il n'y a pas de bulle aujourd'hui, la courbe bleue étant quasiment au même niveau que la courbe vert clair ;
Cherche à comprendre l'autre courbe associée pour être complet.
Le fait que ce soit décoléré des revenus de Français signifie que les Français font tout pour acheter de l'immo. L'effet psychologie bat son plein (valeur refuge etc.). C'est une caractéristique d'un comportement de bulle. Les banques ont mis à disposition un pouvoir d'achat élevé pour l'immo et les Français l'ont accepter. Il se sont endettés au taquet (pour ne pas dire plus). C'est un comportement irrationnel => bulle.
rantanplan a écrit :- il y avait bien une bulle au début des années 1990.
Bref, contrairement aux années 1990, les fondamentaux sont bons, le marché est sain et il n'y a pas de bulle.
Tu admets que c'est une bulle en 1990 et pourtant le revenu disponible était plus haut que la capacité d'emprunt. Je te laisse imaginer comment appeler ce qu'on est entrain de vivre.
La baisse des taux à permis d'accompagner les Français dans leur croyance que l'immo est une valeur refuge. Ça a permis d'augmenter leur pouvoir d'achat (via une dette plus grande) et d'entretenir ce mythe de valeur refuge. Les prix ont monté. Aujourd'hui, les taux ne peuvent plus descendre plus bas.
=> prix vont arrêter de monter artificiellement
=> perte de confiance en tant que valeur refuge
=> baisse des prix
=> perte de confiance en tant que valeur refuge
=> baisse des prix
=> etc.
=> retour sur la courbe par rapport au revenu disponible des 2 courbes que tu as cité (= retour aux fondamentaux)
Ce mécanisme risque de s’accélérer avec les banques qui vont douter de la capacité de rembourser des Français car crise: chomage, etc. Et ce dans un contexte mondialisé identique pour quasi tous les pays occidentaux. Donc les banques vont exiger un meilleur d'apport (revenu disponible) pour prêter. Et de plus elle vont prêter moins (car les banques sont en première ligne dans cette crise donc veulent du costaud pour garantir leur solvabilité).
Au final ce sera moins d'argent dispo pour acheter de l'immo et les vendeurs seront obligés d'accepter au plus offrant => baisse des prix. Plus les vendeurs résisteront (=attendront) et plus...