Le Monde.fr avec AFP | 26.10.2012 à 12h04 • Mis à jour le 26.10.2012 à 13h50
Donc fortement reculer en septembre = reprise très molle?Malgré la baisse continue des taux d'intérêts, le montant des crédits immobiliers accordés par les banques aux particuliers a encore plongé au troisième trimestre. La baisse atteint 24,3 % par rapport à la même période de 2011, selon une étude de l'Observatoire Crédit Logement-CSA publiée hier.
"En août, la production a fortement reculé (...), puis en septembre, alors que le marché retrouve habituellement de la vigueur avec la rentrée, la reprise a été très molle", indique Crédit Logement dans son étude.
C'est la ligne de repli élastique de Goebbels.
A voir selon l'inflation...Et pourtant, le taux des crédits immobiliers se maintient à un niveau très bas et continue de baisser. Ils ne sont plus très loin de leur plus bas niveau historique depuis 1945 (3,25 % en moyenne), atteint en novembre 2010.
Contrairement à ce qu'on martèle ici?Autre paradoxe : les exigences des banques pour l'apport personnel des emprunteurs se sont dernièrement stabilisées, voire légèrement améliorées, selon Michel Mouillart, professeur d'économie à l'Université Paris-Ouest et auteur de l'étude.
La disparition du prêt à taux zéro ne doit jouer qu'à la marge!Mais la peur du chômage, les inquiétudes sur le pouvoir d'achat et la disparition du prêt à taux zéro (PTZ) pour les acquisitions dans l'ancien tétanisent les potentiels acheteurs.
Mais comme:Le niveau des transactions de logements anciens devrait ainsi tomber à 550 000 en 2012, contre 700 000 l'an dernier, soit une chute supérieure à 20 %.
sauf si les apports augmentent beaucoup, il y a bien baisse des prix (ou de la qualité des biens? Douteux...).Pour l'ensemble de l'année 2012, les crédits immobiliers accordés par les banques devraient atteindre un peu plus de 115 milliards d'euros, soit une baisse de près de 30 % par rapport à 2011.
Fin de la théorie de l’atterrissage en douceur."Une chute d'une telle ampleur et d'une telle rapidité, on ne l'a jamais connue. Durant la dépression de 2008-2009, il aura fallu deux ans pour en arriver là. Cette fois-ci, il aura suffit d'un an", souligne M. Mouillart. Et "tout porte à croire que le marché ne se redressera pas dans les mois qui viennnent, vu l'ampleur de la crise."
Malgré ce contexte, les prix, jusqu'à présent, résistent. Du moins à Paris, car en province, des fissures apparaissent. Les dernières statistiques des notaires et de l'Insee, montrent que la purge a débuté dans certaines villes. D'ailleurs, la Fnaim a récemment confirmé que le marché immobilier était en train de se retourner.