Aujourd'hui, un gros titre et une pleine double-page sur l'immobilier dans le Nice-Matin
Titre : Marché de l'immobilier: comment sortir de la crise ?
Chapo : Les taux de crédit n'ont jamais été aussi bas depuis le debut de la Seconde Guerre mondiale et pourtant le marché immobilier n'a pas connu de pareille crise depuis la première Guerre du Golfe.
Éditeur : Nice-Matin
Date : 16 janvier 2013
Auteur : Eric Galliano
La pierre qui, depuis le début des années 2000, a vu sa valeur réévaluée de 10% tout les ans vaudrait de l'or. Pourtant c'est loin d'être la ruée dans les agences azuréennes.
Ah! Une phrase collector ! Plus c'est cher plus on devrait se précipiter ... logique imparable !2012 [...] une baisse des transaction par rapport à l'année précédente qui atteint 25% à Nice!
Les prix ont continué d'augmenter l'an passé en dépit de la baisse d'activité. La loi de l'offre et de la demande aurait dû contraindre les vendeurs à revoir leurs prétentions. Ça n'a pas été le cas. Et "ça ne le sera pas" assurent les profressionels de la FNAIM. "Tout au plus les prix baisseront de 1 à 2%".
L'article présente ensuite les habituels interviews de banques, acheteurs et vendeurs.
-> Les banques : "L'offre de crédit n'est pas en chute libre"
-> Les acheteurs : Cindy, 20 ans, "Les banques ne veulent prendre aucun risques"
-> Les vendeurs : Anne, 60 ans, "J'ai eu très peu de visites" ... pas brader ... "je ne suis pas pressée"
Le plus intéressant c'est le résultat d'un sondage IFOP sur "les facteurs explicatifs de la baisse d'activité":
->
63% : Les clients reportent leur décision d'achat
->
58% : Les conditions d'obtentions de crédits sont difficiles
->
56% : les prix sont perçus comme étant trop élevés
(suivi d'autres réponses, les sondés pouvant apparemment donner plusieurs choix).
Donc, même si l'article se concentre surtout les problèmes l'accès au crédit, du fait d'une demande d'apport importante, il y a tout de même 56% des sondés qui estiment que l'immobilier est avant tout trop cher.
En résumé :
Le marché et bloqué, et devrait le rester encore quelque temps à cause des banques (les acheteurs), des vendeurs (les sondés) et de la fin des zaides (les agences).