Suricate a écrit :Pour en revenir à l'article :
Il est une lecture plus brutale de la situation : les prix ne dégringoleront pas dans la mesure où contrairement au début des années 1990, le marché n'est pas aux mainx d'investisseurs prompts à se dégager à n'importe quel prix, mais d'une population qui cherche à se loger dans un marché tendu à l'extrême : le déficit d'offres de logements maintient la pression sur les prix et enraye leur baisse.
La sacro-sainte pénurie qui enflamme les prix... mais pas les loyers (en tous cas pas dans le même ordre de grandeur).
les loyers sont probablement au taquet. Les loyers n'ont pas augmenté mais la population locataire s'est paupérisée. La charge des loyers pour les locataires est plus élevée qu'avant.
On estime que pour les satisfaire, il faudrait que 500.000 habitations soient construites chaque année. Il manquerait quasiment 1 million de logements en France.
On est un ***. Qui estime que ce chiffre est bon ? Construire 500 000 logements au fin fond de la Creuse (j'ai rien contre les Creusois, c'est une image) serait une solution ? D'où vient ce million de logements vacants ? Voit on un million de Français errer dans les rues à la recherche d'un logement ? Combien de logements vacants y a t-il en France ? de résidences secondaires ? de logements en sous occupation ? Des millions ! Alain JACQUOT (Administrateur de l’Insee, ancien sous-directeur des statistiques du logement et de la construction au ministère du Développement durable) estime, lui, que "la demande potentielle [se situe] entre 300 000 et 350 000 logements, parfois davantage avec certains jeux d’hypothèses, mais sans jamais excéder 400 000", quant à une pseudo pénurie généralisée de logements il est loin d'être aussi formel. En terme de stock de logement la France est plutôt bien pourvue comparée à ses voisins européens.
http://www.lajauneetlarouge.com/article ... aque-annee
A ce que je comprends à sa lecture, l'étude de Jacquot ne parle que de
démographie (naissance, décès, solde migratoire, comportement de cohabitation) dans un ensemble France global.
Il ne semble pas prendre en compte les mutations géographiques au sein de la France (croissance à l'ouest et au sud, décroissance à l'est et au nord). Pour préciser, si le besoin de logement augmente de 1 en France pour des raisons démographiques, mais que localement elle baisse de 1 en Champagne Ardennes (parce que c'est le marasme) et augmente de 2 en midi Pyrénées (parce que c'est le soleil et la mer), il faut construire 2 logements (en midi Pyrénées).
A t'il pris en compte la vétusté des logements (EDIT OUI, il les a pris en compte, à hauteur 50k construction/an) : les habitants de 2013 n'acceptent pas la qualité (prestation, surface) des logements de 1960. Ces logements peuvent être détruits et reconstruits... ou des logements anciens sont abandonnés (maisons de centre bourg). Une construction de fait mais aucun logement supplémentaire servant le besoin démographique.
Bref, entre les 300 350k besoins de logements démographiques, on peut avoir un besoin de 150-200k supplémentaires pour des raisons de migrations géographiques
et de vétusté.