Parsifal a écrit :L'exercice de philo repose essentiellement sur la polysémie des mots et des "concepts" mal définis, pour lesquels il faut connaitre l'avis de quelques personnes reconnues. C'est un exercice intellectuel et il est possible de progresser dedans, malgré le problème de la forte variance lors des corrections.
En revanche à mes yeux c'est aussi utile que le bilboquet.
J'ai eu 7 au bac de philo il y a six ans (coefficient 7 !), après avoir eu des notes correctes toute l'année. Donc je pense en effet que beaucoup de choses dépendent du sujet ou du correcteur.
Sinon, pour les mentions au bac, je trouve un peu bête de se focaliser dessus. Par exemple, j'ai eu en-dessous de 10 en sport et en philo, mais 16 ou plus dans toutes les autres matières. Le fait d'être une bille en sport et d'être tombé sur le mauvais sujet ou le mauvais correcteur en philo m'a donc empêché, à quelques centièmes de point près, d'avoir la mention TB. Pourtant, cela ne m'a pas empêché d'être parmi les premiers de ma promo en postbac, parce que la filière que j'avais choisi ne comptait ni sport ni philo...
J'ajoute que si j'avais fait du latin par exemple, on m'aurait ajouté "gratuitement" des points sur ma moyenne du bac, me faisant ainsi passer dans les 10% de mentions TB. Aurait-ce été une preuve d'une intelligence supplémentaire ? Je ne pense pas.