Une chose est sûre, titiller votre amour propre vous oblige à construire un peu plus vos réponses. On peut pas dire que ce soit totalement probant, mais il y a un effort notable.
Donc je réponds sur le fond :
sredsred a écrit :Mr Jeffrey , que ne faut il pas lire sous votre plume !?
Vous vous permettez d'émettre des jugements définitifs sur les profs ( ou les instits ) , en tant que groupe homogène ( ?)
ben oui, les enseignants forment un groupe relativement homogène, à bien des égards. Notamment parce qu'ils sont fonctionnaires, et exercent un métier défini par l'état. Un peu comme les postiers, les flics, les contrôleurs des impôts, les douaniers, etc. Que l'exercice de cette profession induise des comportements similaires, c'est un constat, comme par exemple en matière de vote. Je ne vois pas où est le problème ?
sredsred a écrit :
, qui auraient des tendances qui vous déplairaient mais vous ne supporteriez pas que , sur un forum où l'on débat on puisse s'interesser à ce que vous dites et comment ( pourquoi ?) vous le dites .
Vous n'avez rien compris. Je répète : je souhaite que vous vous intéressiez justement à ce que je dis, et pourquoi je le dis. Je ne souhaite même que cela.
C'est facile à comprendre, il suffit de lire correctement ce que je dis. Je souhaite que vous m'épargniez vos jugements personnels, votre estime de mon empathie, ma construction personnelle, etc, tout le toutim nauséeux qui vous encombre dans la lecture de mon analyse.
sredsred a écrit :
L'étendue meme de votre réponse ne saurait que prouver
1) que vous n'aurez jamais tort .
C'est vous qui voyez, moi ça m'est égal.
sredsred a écrit :
2) que vous ne moquez pas tant que ça de ce que l'on pense de vous ( j'imagine meme que cela vous interesse fortement )
ça dépend. Si ce sont des proches, c'est la chose la plus importante pour moi en effet. Vous, je m'en fous vraiment.
sredsred a écrit :
la logique voudrait que je passe dans votre trapakon , frèle Narcisse que vous etes ...
C'est joli ça, c'est bien de faire des efforts.
sredsred a écrit :
sur le fond je constate que vous me donnez involontairement raison , puisque , si je comprends bien votre salmigondis ( ce dont je doute , je vous l'accorde ), vous soutenez à présent que:
"Ce n'est pas seulement l'orthographe ou le calcul qui sont lésés, c'est tout ce qui est enseigné, à tous les niveaux. "
"les modes d'apprentissage même et la structuration de la pensée ne sont pas plus maitrisés"
j'imagine que dans le " à tous les niveaux " vous englobez le primaire ( je l'espère en tout cas ) et que donc , partiellement , et en dépits de ce que " tout le monde sait " , le problème ne vient pas uniquement du collège , mais bien d'une chaine qui , malheureusement pour vous , commence bien en primaire
Vous voyez, ça c'est précisément du sophisme. Je ne réponds pas au sophisme, ça ne sert à rien.
sredsred a écrit :
( je vous concède que le collège ne prend pas le temps de faire des dictées , ni de reprendre les multiplications ou les simples problèmes de logique et ne reprend donc pas les lacunes qu'elles soient méthodologiques ( c'est bien ce que vous entendiez ?) ou autres ).
Vous ne savez visiblement absolument pas de quoi vous parlez :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... iB3pyBwtqQ
programme de français de la classe de sixième :
programme officiel en sixième page 4 a écrit :
Savoir orthographier correctement un texte constitue, socialement et professionnellement, une compétence essentielle. Le professeur de
français accorde donc une attention constante à l’acquisition d’une bonne maîtrise de l’orthographe par ses élèves. Il s’assure
notamment de leur capacité d’orthographier correctement leur propre texte. [...]
Les formes d’évaluation de l’orthographe sont multiples et, usant de la liberté pédagogique qui lui est laissée, le professeur saura trouver
les plus pertinentes pour sa classe. Les réécritures constituent une forme d’évaluation de la compétence orthographique intéressante,
qu’il s’agisse pour l’élève de récrire son propre texte ou celui d’autrui. Parmi tous les types de dictées auxquels le professeur peut
avoir recours (dictée-copie, dictée dialoguée…), la dictée de contrôle est une modalité indispensable d’évaluation de la compétence
orthographique. Soigneusement choisie, elle est propre à concentrer l’attention de l’élève sur ce qu’il écrit. Le professeur en fait un
exercice motivant et stimulant. A cette fin, il précise soigneusement les critères d’évaluation et établit une progression en fonction des
difficultés propres à ses classes.
programme de mathématiques classe de sixième :
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... b-lFlJbWPQ
programme de sixième pages 14,15 et 16 a écrit :
En continuité avec l'école élémentaire les problèmes doivent permettre aux élèves d'associer à une situation concrète un travail numérique, de
mieux saisir le sens des opérations figurant au programme. Les problèmes proposés sont issus de la vie courante, des autres disciplines ou des
mathématiques.
Les travaux numériques prennent appui sur la pratique du calcul exact ou approché sous ses différentes formes, souvent utilisées en interaction :
calcul mental, calcul à la main ou instrumenté. À la suite de l’école primaire, le collège doit, en particulier, permettre aux élèves d'entretenir et
de développer leurs compétences en calcul mental notamment pour la perception des ordres de grandeur.
[...]
Connaître et utiliser la valeur des chiffres en fonction de leur rang dans l'écriture d'un entier ou d'un décimal.
[...]
- Comparer deux nombres entiers ou décimaux, ranger une liste de nombres.
- Encadrer un nombre, intercaler un nombre entre deux autres.
[...]
- Connaître les tables d'addition et de multiplication et les résultats qui en dérivent.
- Multiplier ou diviser un nombre par 10, 100, 1000.
- * Multiplier un nombre par 0,1 ; 0,01 ; 0,001.
[...]
La maîtrise des tables est consolidée par une pratique régulière du calcul mental sur des entiers et des décimaux simples.
sredsred a écrit :
le problème , et je me répète puisque vous semblez venir sur mon terrain , c'est bien les bases qui ne sont pas maitrisées , dès le primaire ( je ne parlais pas que de production , bien sur , la méthodologie est inappropriée , vous trouverez d'ailleurs dans mes précedents posts des allusions aux méthodes de singapour ( maths ) et Bocher ( français et calcul)) et que donc le collège ne peut construire ( mais le veut il encore après l'abandon du latin , du grec , des classes bilangues ..) sur ces fragiles fondations ( qui n'en sont pas ).
A moins que vous ne me disiez à présent que les élèves sortent du primaire très au point sur les méthodes de travail et les bases et que le collège brise tout cela , il nous faut convenir que votre position s'est légèrement infléchie .
Pourriez vous faire une réponse sans jargon , je suis assez vieux jeu et ce qui se conçoit bien s'énonce etc ... si vous répondez , convaincu que je suis que votre temps est trop précieux pour pousser trop avant une discussion mal engagée .
Ma réponse sera donc simple et brève : vous racontez des élucubrations sur les attendus du programme, vous ignorez les contenus du programme même, ainsi que les méthodes définies par les programmes. La consolidation des bases, c'est précisément le collège qui l'a pour mission. Le tiers du programme de maths de sixième, pour ne pas dire la moitié, consiste en des consolidations de la pratique des tables et du calcul mental sur les entiers. La moitié ou presque de l'année de sixième se déroule en des dictées et des consolidations orthographiques. Vous ne savez donc simplement pas de quoi vous parlez.