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Extraits :
Ce rapport semble, d'après le quotidien régional, accablant, notamment pour l'entreprise de construction impliquée. Trois de ses représentants ont été mis en garde à vue en décembre, un ancien patron, un chef d'équipe et un conducteur de chantier. "Le rapport est limpide sur les responsabilités. Il n'y a aucun doute sur les très, très gros problèmes de procédés constructifs, considérables", constate une source interrogée par Ouest France. "C'est malheureusement assez simple : il n'y a pas eu de respect des règles de l'art ", avance une autre.
Le ferraillage des balcons "positionné trop bas, dans un sens descendant"
D'après les éléments indiqués, il semblerait que le ferraillage des balcons a été "positionné trop bas et orienté dans un sens descendant". Par ailleurs, le béton n'aurait pas été assez vibré : insuffisamment tassé, il aurait piégé des bulles d'air. "Autre souci : la jointure entre les balcons et les dalles des planchers. Elle ne serait pas de bonne qualité : l'eau s'infiltre, les aciers sont corrodés", avance le quotidien.
Sinon l'enquête avance (décembre 2017) :
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... ts-5446748
L’enquête sur l’effondrement des balcons, dans la nuit du 15 au 16 octobre à Angers, a connu un sérieux coup d’accélérateur, ces derniers jours. L’enquête sur l’effondrement des balcons, dans la nuit du 15 au 16 octobre à Angers, a connu un sérieux coup d’accélérateur, ces derniers jours.
La police judiciaire a placé en garde à vue, mardi et mercredi, sept acteurs, en charge de la conception, la construction et de l’entretien des ouvrages. À Angers, leur chute a tué quatre jeunes et blessé quatorze autres.
« Les juges d’instruction avaient prévenu qu’on aurait une longue période de silence. Et une accélération soudaine de l’enquête. » Comme le constate un des participants à la réunion des victimes, en mai dernier, les magistrates aux commandes de l’information judiciaire sur la chute de trois balcons, dans la nuit du 15 au 16 octobre 2016 rue Maillé à Angers, tiennent parole. Après ce drame qui a coûté la vie à quatre jeunes et blessé quatorze autres, les premières gardes à vue sont intervenues mardi et mercredi.
Elles ont pris tout le monde de court. Mardi matin, à 8 h 30, les enquêteurs de la police judiciaire d’Angers ont entendu simultanément sept personnes. Parmi les suspects, on retrouve évidemment toute la chaîne de conception, de réalisation et d’entretien de cet immeuble, construit entre août 1997 et octobre 1998.
« Trame très serrée »
Les représentants du promoteur Alain Rousseau immobilière Comine, du cabinet d’architecture Atelier Rolland et associés, de la société de maçonnerie Bonnel, du bureau de contrôle et de l’agence Pigé, syndic de copropriété, se sont retrouvés dans les locaux de la PJ, à Angers.
Pendant des heures, tous ont été soumis aux questions pressantes des enquêteurs qui semblaient suivre « une trame très serrée », remarque une source proche du dossier. Des enquêteurs qui paraissent avoir assimilé toutes les subtilités des rapports d’expertise dont les conclusions étaient distillées au compte-gouttes pendant les interrogatoires. « Ils en avaient fait une étude précise et pointue », affirme cette source, impressionnée.
Pendant des mois, des spécialistes de la construction et de l’informatique ont œuvré discrètement, selon les recommandations pointilleuses des juges Rigollot et Martin. Par exemple, le syndic de copropriété a vu les 15 000 à 20 000 fichiers de ses ordinateurs méticuleusement scrutés. L’agence Pigé était en charge de l’entretien des balcons, considérés comme des parties communes à sa charge. Avait-elle eu connaissance de l’état des balcons, de leur fragilisation ?
Les regards se tournent surtout vers le maçon, la société Bonnel. Trois de ses représentants, l’actuel ou l’ancien patron, ainsi que deux salariés, conducteur de travaux et chef d’équipe, ont subi le feu roulant des questions des policiers. Qui semblent se tenir à l’affût d’éventuelles contradictions entre leurs versions. « On sent que l’on est en train de démarquer les protagonistes », estime un observateur.
Des gardes à vue ont été levées mardi soir. D’autres, mercredi. Certains devraient être mis hors de cause. Pour les autres, les éventuels mises en examen et placements sous le statut de témoin assisté pourraient intervenir dans les jours qui viennent. Tous bénéficient de la présomption d’innocence. « Les parties civiles sont contentes que le dossier avance et que les mesures d’instruction portent leurs fruits, confie Me Louis-René Penneau. Elles veulent connaître la vérité. »
Je fais le pari que la Russie laissera tant de "plumes" en Ukraine que Poutine finira par être "écarté" du pouvoir par les générations plus jeunes de ses services sécuritaires pour négocier ce qui reste sur la table. Echéance 2023.