mucha2 a écrit :Le fait est que la ville se transforme en une espèce de Chicago ou entre les rodéos nocturnes, la prostitution, et les incivilités. Les couples qui le peuvent fuient en campagne proche quitte à se fader trois quart d’heure de bouchon tous les jours, en sachant que la ville est constituée principalement d’entreprises dans des secteurs à haut risque de fermeture, (pile à combustible, minatec, ect… )
Je pense que cette région est à fuir
Bisous voyous !
Dis donc, tu ne manques pas de certitudes !
Ça fait des dizaines d'années que de plus en plus de monde habite en dehors de Grenoble, sans pour autant que la population de la ville baisse : ça a baissé de 75 à 90, mais depuis ça remonte. Sur 25 ans de boîte, j'ai vu l'évolution du temps de trajet de mes collègues "expatriés", et c'est tout sauf récent.
Il me semble que ce forum est le bon endroit pour dire que ça a sans doute à voir avec les grimpette des prix de l'immobilier, mais en dehors de ça la géographie explique la difficulté d'une fille enserrée dans un croisement de vallées de s'étendre.
L'insécurité
Je dois habiter dans une zone spécialement calme, mais j'ai du mal à dire que ça peut se constater au quotidien pour un grenoblois lambda. Jamais entendu dire par exemple que ça déclenchait un départ de la ville intra muros. Ok ceux ui peuvent préfèrent aviter le sud de la ville, mais c'est pas eux qui vont acheter à St martin d'Uriage. Et si on en revient au postulat de départ (la ruine de la ville du fait de sa municipalité écolo), il faut quand même se rendre compte que police et justice sont des prérogatives de l'état. J'espère que personne ne compte sur sa police municipale pour éviter les règlements de comptes entre truands... Pour être franc je serais plus pour secouer les puces du préfet et du procureur, et des ministres qui n'allongent pas les crédits pour lutter contre la criminalité.
Le risque économique.
Là j'avoue, que citer Minatec comme "entreprise" à haut risque de fermeture me troue le cul. J'ai sans doute pas les bonnes infos, mais je parierais plus sur la fermeture de Caterpillar ou Neyrpic que de Minatec qui, en gros, sort de terre.
Pour la pile à combustible c'est encore pire (je connais plusieurs personnes qui bossent là-dedans, dont ma femme), en quoi on peut appeler ça un "secteur" (d'activité ?) au vu des quelques dizaines de personnes qui traitent de ça dans l'agglo ?
Et surtout qu'est-ce qui te permet d'affirmer que le boulot sur cette technologie en train de se répandre est voué à disparaître à Grenoble ?