Ben si c'est choquant. Car il existe un plat / un concept. Et par une philosophie / religion ayant des partis pris, on décrète que c'est interdit, mais comme on veut quand même vendre le truc on en change la nature mais on en garde quand même le nom et on fait croire que c'est pareil mais conforme avec les exigences légitimes de certains. On ne garde que le superficiel et tout le reste est bouleversé. On utilise une notoriété indue pour vendre un truc qui sans elle ne se vendrait pas.achillemo a écrit : ↑18 janv. 2019, 12:03Tu as raison finalement. Mais du coup rien de bien choquant, un peu comme les steaks sans viande pour les végétariens.Manfred a écrit : ↑17 janv. 2019, 17:48bien sur que si, au moins en partie.
les musulmans qui mangent hallal, c'est une portion des musulmans.
Il y a tout un tas de musulmans plus ou moins pratiquants qui ne mangent pas hallal, mais pour qui le porc est tabou.
En réalité, une choucroute n'a pas de poisson, si on remplace la viande et la charcuterie par du poisson, ça ne devient pas de la "choucroute au poisson", pas plus le jambon de dinde, des rillettes de poulet, de la bière sans alcool, du steak de soja, le pain energus de JM Cohen qui n'est pas du pain...
Le problème est qu'on utilise cette démarche ailleurs, on redéfinit les concepts par des surconcepts, ainsi la choucroute à la saucisse devient une sous catégorie de la choucroute, un femme avec un vagin devient une sous catégorie de femmes, le libéralisme (Macronisme, DSKisme..) devient un courant de gauche...
On redéfinit les choses après coup comme ça nous arrange, on perd tous repères. Et ainsi on peut faire avaler aux gens, au sens propre comme figuré, n'importe quoi.