Non je ne peux pas.stchong a écrit : ↑29 janv. 2019, 23:02Tu peux étayer ton propos sur "les managers " n'existeront plus ? merciBernard minet a écrit : ↑29 janv. 2019, 21:46Les managers bientôt n'existeront plus.slash33 a écrit : ↑29 janv. 2019, 21:25Ah ça devient intéressant. On entre dans le dur du sujet, comme disait mon formateur agile du jour. Donc que conseilles-tu, de ta posture de manager, comme démarche à un ingénieur (enfin assimilé) qui a conscience de ce que tu dis, ne veut pas être manager lui-même ou tout au plus faire chef de projet "pour dépanner et varier un peu les expériences"?dioubiban a écrit : ↑29 janv. 2019, 17:34Voilà.. le pb avec nos ingénieurs c'est qu'ils veulent faire managueurs parce que comme ils sont ingénieurs se sont les meilleurs en tout....
Du coup se font niker...
Donc nos managueurs les prennent pour des chevres et les exploitent actuellement...
On a que ce qu'on mérite en somme...
Oublions les comme nos vieux à l'hospice.
Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
J'en prends note.Bernard minet a écrit : ↑30 janv. 2019, 20:22Non je ne peux pas.stchong a écrit : ↑29 janv. 2019, 23:02Tu peux étayer ton propos sur "les managers " n'existeront plus ? merciBernard minet a écrit : ↑29 janv. 2019, 21:46Les managers bientôt n'existeront plus.slash33 a écrit : ↑29 janv. 2019, 21:25
Ah ça devient intéressant. On entre dans le dur du sujet, comme disait mon formateur agile du jour. Donc que conseilles-tu, de ta posture de manager, comme démarche à un ingénieur (enfin assimilé) qui a conscience de ce que tu dis, ne veut pas être manager lui-même ou tout au plus faire chef de projet "pour dépanner et varier un peu les expériences"?
Oublions les comme nos vieux à l'hospice.
Tu n'as pas d'arguments pour étayer, dommage, j'aurai aimer savoir pourquoi il n'y aura plus de manager .
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Mais je ne sais pas qui tu es si je n'ai pas ton ancien pseudo. Mais ton ton de matador, n'est pas acceptable pour moi, et peut être aussi pour les autres.dioubiban a écrit : ↑30 janv. 2019, 17:42Je le répète : qu'est ce qu'on en a à braire et je te l'ai déjà dit en privé mais va falloir que je te le dise en public : c'est pas parce que tu vas insister que tu obtiendras une réponse... Ca marche pas comme ça...
La pédagogie c'est l'art de la répétition il parait... Perso j'ai un gros défaut, je supporte pas de répéter plus de deux fois la même chose, encore moins sur un forum... Ces HS à n'en plus finir sont éxécrables...
La perfection c'est quand il n'y a plus rien à enlever.. là ce fil s'enfonce de plus en plus dans la médiocrité....
Etorky? Vu que tu signes en basque ?
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Décidément, une très mauvaise ambiance règne dans ce pays. Entre les GJ mécontents, les médecins mécontents, les flics mécontents, les profs mécontents, les retraités mécontents et les conflits sur ce forum, dur dur !
Parce que tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre le variant Delta. Parce qu’ils divisent par 12 son pouvoir de contamination. Parce qu’ils évitent 95% des formes graves. - E. Macron, 12 juillet 2021
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
tu sais faire quoi au juste ?
"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Tant que c’est comme ça c’est que le pays va bien en fait, très représentatif du français
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
qui n'a pas le ventre rempli de paille ne craint pas le feu !
"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Pimono c'est à peu près rien sauf cracher de l'eau.Bernard minet a écrit : ↑31 janv. 2019, 23:02À peu près tout sauf cracher du feu.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
il inonde tous les fils de discussion d'ailleursmoinsdewatt a écrit : ↑01 févr. 2019, 08:23Pimono c'est à peu près rien sauf cracher de l'eau.Bernard minet a écrit : ↑31 janv. 2019, 23:02À peu près tout sauf cracher du feu.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
ha ha ha, très drôle miss france périphérique.
"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Bon la convention sociale m'oblige à répondre (désolé…. )
Olé...
Je constate que la file n'a plus rien d'interessant à raconter on doit avoir fait le tour..
Mon ton.. Mon ton fait monter le tien dans les tours? toi qui parle à l'impératif ne dit pas un s'il te plait et fini par un merci autoritaire... Cherche ce qu'est la projection en psy et quand ce sera fait tu reviseras peut etre ton point de vue…
Non je ne signe pas en basque désolé… En basque on dit "adio"... essaie encore une fois..
Et je le répète je ne suis le multi de personne.... La pédagogie c'est l'art de la répétition il parait...
Bon sur ce j'ai bien bossé ces 2 derniers jours donc j'ai largement fait ma semaine donc je file en week end...
PS : il existe une solution simple : Tu m'ignores.. Ca t'évitera de te mettre la rate au court bouillon pour des broutilles....
Kenavo!
Volem rien foutre al pais.
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Aha ! Il parle en breton. Ce doit être un multi d'Ardoise.
Qu'est-ce que t'en penses Stchong ?
Pétition pour le RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE CITOYENNE CONSTITUANT
https://petitions.assemblee-nationale.f ... ves/i-2082
Proposée par Léo Girod
https://petitions.assemblee-nationale.f ... ves/i-2082
Proposée par Léo Girod
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Bonjour, je ne reviens pas sur l'analyse des composantes du métier actuel d'ingé, s'appuyant notamment sur la question du respect de la prolifération des normes et protocoles de déroulement.Praséodyme a écrit : ↑30 janv. 2019, 10:34Le métier a beaucoup évolué. Il y a 30 ans, un ingé devait connaître par coeur une centaine de formules et si possible les comprendre. Les calculs numériques étaient grossiers, on devait faire moultes hypothèses simplificatrices pour alléger les modèles, si possible jusqu'à ce qu'on puisse tout calculer analytiquement. Aujourd'hui, les modèles sont plus complexes et les calculs plus bourrins.achillemo a écrit : ↑30 janv. 2019, 09:08Pimono a en partie raison, la majorité des ingénieurs d aujourd'hui n'a pas le bagage technique d un BTS d il y a 30 ans.
Ils ne sont pas bêtes mais nont pas de formation technique pointue.
Une bonne secrétaire bien organisée peut faire le même taf que l on confie à bcp d ingénieurs, c'est une réalité du quotidien.
Il y a 30 ans, les bureaux d'études prenaient le temps de développer leurs produits pour un marché local autosuffisant en s'appuyant sur des équipes stables, à qui on passait les compétences maison. Les relations entre clients et fournisseurs étaient beaucoup plus constructives.
Aujourd'hui, il faut customiser le produit à chaque projet tout en se conformant à une batterie de codes et de normes avec leurs équivalents internationaux, leurs addenda, etc. qui rendent les cahiers des charges proprement illisibles. Les relations client / fournisseurs dans un contexte de concurrence mondiale se sont anglosaxonifiées : l'important n'est plus de livrer un produit performant, fiable et à l'heure, l'important c'est de maîtriser le côté juridique des contrats pour pouvoir pomper du claim et de vendre de la maintenance.
Il y a (un peu plus de) 30 ans, les ingés étaient les têtes pensantes et s'appuyaient sur des petites mains pour sortir leur documentation, leur planning, leurs calculs. Aujourd'hui, un ingé avec son PC est sa propre secrétaire, sa propre opératrice de calcul, sa propre archiviste. J'aimerais bien voir des chiffres pour voir l'évolution de la productivité d'un ingé sur la période.
Je m'interroge sur cette mise en évidence d'une évolution par rapport à il y a trente ans. Je me demande si tu exerces cette activité avec une ancienneté supérieure à cette durée ?
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Bonjour,
Il y a beaucoup de choses dites et affirmées dans ce post, cela en fait un terreau riche, mais aussi une vision sans doute trop parcellaire. Je reviens (dans un esprit positif )sur quelques points :
Personnellement, j'ai constaté que ce sont devenues les premières filières post universitaires ayant marqué l'évolution du process de formation vers un choix de clientèle susceptible d'assumer des frais de formation. Donc en gros vers une privatisation de l'enseignement supérieur; Mon retour des choses, et notamment les différents gosses que j'ai vu s'embrancher dans ces solutions, sont des fils à papa avec du pognon et deux de tension neuronale, voire aussi souvent un poil dans la main. Si c'est ce que recherchent certaines structures de recrutement, why not. Après tout, on sait très bien qu'il existe pas mal d'entreprises de conseil qui vendent du vent.
Mais au final, ce qui permet d'évaluer la notoriété des formations est d'abord en premier lieu leur niveau d'attractivité par les étudiants, et donc il faut lire les classements d'entrée des étudiants dans ces écoles.
my two cents.
Il y a beaucoup de choses dites et affirmées dans ce post, cela en fait un terreau riche, mais aussi une vision sans doute trop parcellaire. Je reviens (dans un esprit positif )sur quelques points :
Ah bon ?franckyfranck a écrit : ↑29 janv. 2019, 14:34Effectivement les prépas intégrés ont "décollé" dans les 20 dernières années du fait qu'un certain nombre de bons élèves ne voulaient pas faire prépa. Le niveau de recrutement dans ces écoles a beaucoup changé.Praseodyme a écrit : Tes propos sont déconnectés du monde actuel. Il y a de bonnes écoles à prépa intégrées (INSA, UTC, ESTACA, ESIEE...) et il y a des écoles bas de gamme qui recrutent sur concours à Bac+2.
www.lexpress.fr/education/le-palmares-2 ... 75314.html
Personnellement, j'ai constaté que ce sont devenues les premières filières post universitaires ayant marqué l'évolution du process de formation vers un choix de clientèle susceptible d'assumer des frais de formation. Donc en gros vers une privatisation de l'enseignement supérieur; Mon retour des choses, et notamment les différents gosses que j'ai vu s'embrancher dans ces solutions, sont des fils à papa avec du pognon et deux de tension neuronale, voire aussi souvent un poil dans la main. Si c'est ce que recherchent certaines structures de recrutement, why not. Après tout, on sait très bien qu'il existe pas mal d'entreprises de conseil qui vendent du vent.
Ben justement si. En dehors d'un arbitrage organisé autour d'un secteur d'activité donné, il est indéniable que les stratégies d'orientation des étudiants s'opèrent en fonction de critères transversaux dont le titre du fil résume le principe : quelle formation assure un job. COnsidérer d'ailleurs qu'un jeune sera adapté à tel ou tel métier et imperméable à tel ou tel autre en fonction de ses goûts à l'instant Bac+0 ou 2 est fortement réducteur du potentiel d'évolution des individus. Autrement dit, une fois exprimé les différences objectives relatives au corps d'activité, la qualification d'ingé a quelque chose de transversal dans les modus operandi qui peuvent donner lieu à des critères de comparaison.franckyfranck a écrit : Mais je voulais surtout réagir sur les "classements" (et pas que celui de l'express) qui font plus de mal que de bien car ils mélangent choux et carottes. Premier point, mettre par exemple l'ESTACA et l'EPITA dans le même classement n'a aucun sens. Ces écoles ne forment pas au même métier. Selon mon projet une sera infiniement supérieure à l'autre. De même entre Supelec et les Ponts.
C'est parce que tu as une vision parcellaire de cette formation; L'école des Ponts est précisément à l'articulation entre les formations d'ingénieur de type généraliste (X mines centrale) et les formations d'ingénieur spécifiques. C'est la même chose pour l'ensta, supelec (qui n'existe plus) et supaéro (qui a changé de nom). En particulier, l'école des ponts est particulièrement réputée pour ses formations de type mathématiques financières. Et pour aller plus loin, cette école forme avec cinq domaines d'excellence en matière de formation post ingé.franckyfranck a écrit : Je connais des gens qui ont fait les Ponts, ils bossent tous des des boites de Travaux Publics. Ce qui passionne certains (et ils ont donc fait le bon choix) et en ennuie d'autre pour qui "le béton précontraint n'est pas une passion".
L'X n'est pas une école assurant une formation complète. Le parcours de formation d'un X doit être complété par une formation spécifique complémentaire. L'X forge sa réputation sur la difficulté d'accès, ce qui est vrai également d'autres écoles de premier plan, y compris les ponts. Mais dans le cas de l'X, on s'assure d'une compétence intellectuelle indiscutable de ses étudiants et d'une capacité de travail hors norme.franckyfranck a écrit : Même chose pour les INSA, selon le département choisi, un diplome de l'INSA de Lyon peut avoir une valeur très différente.
Le seul truc vrai dans ce classement est que l'X occupe une place particuliére. Mais pas besoin de l'Express, l'Etudiant ou autre pour le savoir.
C'est mal connaitre ces cursus. En réalité, toutes ces écoles disposent en interne de sites collaboratifs des étudiants qui notent et critiquent les contenus de cours et les enseignants en charge de ces cours. Il y a déjà trente ans, il y avait à l'X des profs de renommée extraordinaire mais aussi des gros cons incapables de pédagogie. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, aujourd'hui, les étudiants y choisissent leurs électifs en fonction d'un projet de formation tout autant que de la réputation des cours assurés. On va juste dire que tous les enseignants de l'X sont des pointures de premier plan, ce qui n'est pas nécessairement le cas dans une ensi de seconde zone, mais que cela n'est pas une CNS pour que les cours y soient de qualité. Ceci étant, un X n'a pas besoin d'un prof pour suivre un cours, un poly bien écrit lui suffit dans 99% des cas.franckyfranck a écrit : Ensuite si on regarde les critèére :
- Excellence Accadémique : Fait souvent intervenir le nombre de laboratoire finançé par l'école plus que la qualité de l'enseignement qui est difficile à mesurer. J'ai vu par exemple des diplomés de très grandes (Centrale, Les Mines) qui en privé disaient tout le mal qu'ils pensaient de l'enseignement de leur école. (A noter que par contre je n'ai jamais vu des X se plaindre de la qualité de leurs cours, au contraire).
Non, pas toujours. Un chercheur réputé entraine autour de lui une ribambelle de chercheurs plus jeunes, motivés, auxquels on confie des tâches d'enseignement, et qui essayent de les assumer avec réussite, notamment dans des grands établissements dans lesquels la sélection des étudiants ne permet pas de se défosser sur eux quand ça merdouille.franckyfranck a écrit :
Maintenant avoir de bons labos dans une école c'est une source de prestige, mais à part pour ceux qui feront une thèse c'est très décorélé de la valeur de leur formation. (Je dis ca mais j'ai fais un stage dans un labo et j'ai adoré).
Bof, c'est un aspect économique : faire du blé pour transformer les structures d'enseignement en unités économiques rentables. Peu de corrélation avec la qualité de formation.franckyfranck a écrit : - L'Ouverture Internationale : Elle ne dit rien sur la qualité de la formation. Elle dit même parfois l'inverse.
Pas d'accord, il existe des cultures d'entreprise, et les connexions avec des réseaux de recrutement sont essentiels. Le salaire d'embauche est peu sujet à variations à l'intérieur d'une branche d'activité/école de recrutement, et c'est somme toute assez logique.franckyfranck a écrit : - Proximité des entreprise : Critère assez flou. La salaire de sortie pourrait être plus parlant, quand on trouve le détail de la méthodo on trouve que le nombre d'anciens sur Linkedin est un critère... Oups...
Non, c'est un point de vue centré sur une expérience personnelle très réductrice. En réalité, la qualité de formation des structures évolue relativement lentement, et n'est sujette qu'à l'évolution des technologies porteuses du domaine. Par exemple, il y a 20 ans, il était fortement comparable de faire supélec ou télécom Paris en matière de renommée. Aujourd'hui, le positionnement des deux écoles est bien différent du point de vue des technologies de l'ia et du data mining. Dans ces deux structures, les départements constitutifs ont évolué en conséquence. Il existe aussi d'autres écoles émergentes en matière de notoriété, comme l'ensta, tandis que d'autres reculent, comme supoptique, mais à chaque fois, cela est imputable aux transformations technologiques sous tendues dans les secteurs que ces écoles alimentent.franckyfranck a écrit : - Ouverture à de nouveaux public : Irrelevant.
Maintenat tout classement a ses biais et je ne dis pas qu'un autre journal a LE classement. Ils ont des biais différents.
Deuxième point, le classement relève ce qu'on fait les diplomés déjà sortis, pas la qualité de la formation actuelle. Et il y a une sacré latence et une belle inertie. Une école qui a amélioré sa formation ne monte pas instantanément et inversement, une école qui l'a dégradé ne chute pas instantanément. Cela prend de 15 à 20 ans pour que des jeunes diplomés sortent du lot. En clair, la réputation 2019 d'une école sera fortement influencé par sa formation de 2000 à 2005. Donc par exemple je vois certains de mes camarades de promo dans la presse, mais les profs qui nous ont enseigné ne sont plus dans l'établissement (ce qui ne veut pas dire qu'il est devenu mauvais mais la formation n'est plus la même). Inversement quand je suis rentré, l'établissement avait mauvaise réputation, mais il y avait déjà eu beaucoup de remise en question et de changement.
Mais au final, ce qui permet d'évaluer la notoriété des formations est d'abord en premier lieu leur niveau d'attractivité par les étudiants, et donc il faut lire les classements d'entrée des étudiants dans ces écoles.
Je ne donnerais pas le même conseil. Je donnerais le conseil d'observer l'évolution de la structure technologique porteuse du secteur applicatif des écoles, et de l'expression à venir des développements industriels et économiques du monde de demain. Par exemple, il est porteur de choisir une formation dans le domaine de l'énergie ou de l'environnement, ou sur le chaud de l'analyse de données. Après, les choix doivent se décliner selon d'autres axes prioritaires qui peuvent être passionnels (aviation ....)franckyfranck a écrit : Donc si je n'avais qu'un conseil à donner à un jeune en recherche d'orientation ce serait qu'il se documente sur ce qu'il veut faire et ne pas faire et qu'il aille voir quelques écoles répondant à son projet et se pose la question de celle qui la maintenant lui offre les apprentissage dont il a besoin. J'avais initialement rayé l'EPITA de ma liste en raison de sa réputation. J'étais dans un autre établissement bien mieux classé ou je ne me plaisais pas. L'EPITA j'ai eu des contacts extra scolaire avec eux et j'ai vu au dela des classements qu'ils étaient en mesure de me donner ce que je cherchais. J'ai pris ce qui avec le recul était une excellente décision mais qui m'a fait passer pour un cinglé auprès de nombreuses personnes. Je suis parti d'une école mieux classée pour les rejoindre. Je ne parles pas de classement (même si il est fortement monté depuis) mais de la formation que j'ai eu l'opportunité d'avoir et qui m'a donné les bases dont j'avais besoin pour mon projet. Et aussi de connaitre des gens qui voulaient la même chose que moi. Cela nous a permi de "grandir" en même temps. Si mon projet avait été différent probablement que la bonne école aurait été autre.
Je ne vois pas comment un jeune de 20 ans pourrait savoir par défaut ce qui va lui servir ? Faut être un sacré devin et assez sûr de l'irréductibilité de sa propre trajectoire. C'est un peu mettre l'attelage derrière la charrue.franckyfranck a écrit : Je dirai donc que le plus important est d'aller voir sur place, discuter avec les élèves en formation et se poser la question : "Ai-je envie d'apprendre cela, est ce que cela va me servir". Si la réponse est NON, l'école n'est pas bonne pour soi (et une catégorie A dans l'express n'y changera rien). Si la réponse est OUI, on peut commencer à comparer les écoles. Parce que mon impression c'est que j'aurais moins bien réussi en restant dans une école "mieux classée".
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
J'aime beaucoup vos échanges, j'apprends énormément sur un domaine qui m'est totalement étranger.
Merci aux différents intervenants, c'est très intéressant.
Merci aux différents intervenants, c'est très intéressant.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Le meilleur diplôme finalement, c’est son réseau...
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Que ces écoles soient pour beaucoup privé et/ou public mais chères est (souvent) vrai bien que ce n'est pas le cas des INSA.Jeffrey a écrit : Personnellement, j'ai constaté que ce sont devenues les premières filières post universitaires ayant marqué l'évolution du process de formation vers un choix de clientèle susceptible d'assumer des frais de formation. Donc en gros vers une privatisation de l'enseignement supérieur; Mon retour des choses, et notamment les différents gosses que j'ai vu s'embrancher dans ces solutions, sont des fils à papa avec du pognon et deux de tension neuronale,
Sur l'origine sociale des étudiants bien sur le taux de boursier sera moins important qu'en fac, il est toutefois loin d'être nul y compris dans des écoles très chères. La difficulté étant que tu sors avec un prêt étudiant aux fesses. Certains ont du pognon aussi mais c'est le cas dans toutes les écoles de ParisTech qui recrutent de facto dans la haut de la hiérarchie sociale.
Après sur le fait qu'ils ont deux de tensions neuronale c'est assez subjectif et je ne penses pas qu'un troll à ce sujet ferait beaucoup avancer le forum. Donc disons plutot pour que l'on converge sur un point sur lequel on est d'accord, les jeunes qui ont fait ces études obtienne une carrière rémunératrice. Mais il n'empéche que beaucoup de ces écoles sont aujourd'hui mieux considérées que certaines ex-ENSI dans le monde professionnel. Alors que fut un temps ou il n'y avait bien que l'INSA qui sortait son épingle du jeu.
Ben justement non car sinon les étudiants s'orientent très mal. A un moment des promos entiéres ont été envoyé en spécialisation Télécoms de diverses écoles car il y avait du boulot. Certains détestaient cela mais le fesait car même un mec très mauvais pouvait avoir une belle carrière si il rentrait dans le secteur au début des années 90. Ceux qui sont sortie en 2000 par contre ils l'ont eu différente. Il y a eu ceux qui aimaient cela et qui étaient bon qui ont eu une très belle carrière. Et il y a eu ceux qui ont fait du ping pong entre les fusions d'opérateurs.Ben justement si. En dehors d'un arbitrage organisé autour d'un secteur d'activité donné, il est indéniable que les stratégies d'orientation des étudiants s'opèrent en fonction de critères transversaux dont le titre du fil résume le principe : quelle formation assure un job.
Idem, un tas de victimes ont choisi Maths Financière / Finances dans des écoles vers 2005 - 2008. Sauf que le secteur a beaucoup moins besoin de Quants. Les très bons, ceux qui révaient de faire de la finance depuis qu'ils avaient vu Wall Street ont surnagés. Par contre je connais des dizaines de personnes limite dépressive qui ont eu une carrière qui les gonfle et pas du tout un salaire de trader voir carrément des gros passages à vide professionels.
Il faut que l'individu ait un point de départ. Tu as un point de départ, tu étudies à fond, tu es bon et donc tu évoluera. A l'inverse si tu es dans le marais des moyens à tout et bon à rien c'est beaucoup plus difficile de trouver une ficelle à tirer. (Et note qu'un tas d'étudiant d'écoles généralistes ont appris par eux mêmes et ne sont donc pas bons à rien).COnsidérer d'ailleurs qu'un jeune sera adapté à tel ou tel métier et imperméable à tel ou tel autre en fonction de ses goûts à l'instant Bac+0 ou 2 est fortement réducteur du potentiel d'évolution des individus
Il se trouve que je connais un paquet d'anciens de Paris Tech (X, ENSTA, Ponts, ...) et je ne citais pas les ponts par hazard. Je connais plusieurs anciens. Certains aiment ce qu'ils font et ont trouvé un intérêt dans leur travail. C'est bon pour leur carrière. Car quand tu te lève tous les matins très tot pour superviser un chantier du grand paris express il vaut mieux aimer ca. L'ami en question kiffe et c'est bien pour lui. Maintenant j'en connais un autre qui m'a dit explicitement que les histoires de béton précontraint le fesait "chi3r". Le problème est que justement il n'a pas pris l'option finance. Au début de ta carrière tu fais des choix, et ils vont contraindre ton évolution.C'est parce que tu as une vision parcellaire de cette formation; L'école des Ponts est précisément à l'articulation entre les formations d'ingénieur de type généraliste (X mines centrale) et les formations d'ingénieur spécifiques. C'est la même chose pour l'ensta, supelec (qui n'existe plus) et supaéro (qui a changé de nom).
Je connais bien celle ci pour en avoir dans ma famille des X. Effectivement ils ont une capacité de travail et à la différence des autres des cours de qualité lorsqu'ils sont à Polytechnique. Ils étaient en général assez "sarcastiques" sur ce qu'ils ont fait en école d'application... Notamment j'ai connu une X Mines totalement dépitée qui disait avoir perdu son temps en école d'application et avoir eu je cite "les mêmes cours qu'à l'X en bien moins bien" avec des controles qui étaient identiques d'une année sur l'autre.L'X n'est pas une école assurant une formation complète. Le parcours de formation d'un X doit être complété par une formation spécifique complémentaire. L'X forge sa réputation sur la difficulté d'accès, ce qui est vrai également d'autres écoles de premier plan, y compris les ponts. Mais dans le cas de l'X, on s'assure d'une compétence intellectuelle indiscutable de ses étudiants et d'une capacité de travail hors norme.
Sauf que le monde autour évolue vite. Je vais te donner un exemple. L'EFREI. Dans les années 90 cette école avait la "cote" (ce n'était peut être pas une catégorie A mais elle était recherchée et ouvrait de bonnes perspectives). Puis le vieux qui la dirigeait n'a pas pris l'évolution de l'informatique comme d'autres écoles qui étaient sur le créneau électronique / informatique. Quand je suis arrivé à EPITA, si tu avais raté ta premirére année à l'EFREI tu rentrais à EPITA sans que l'on te pose trop de questions. Quelques années plus tard, les flux migratoires entre les deux écoles s'étaient inversés.Non, c'est un point de vue centré sur une expérience personnelle très réductrice. En réalité, la qualité de formation des structures évolue relativement lentement, et n'est sujette qu'à l'évolution des technologies porteuses du domaine.
Idem pour l'ESME Sudria qui a eu quelques déboires.
Concernant les grandes, as tu remarqué (bien que cela va disparaitre) à quelle point le diplome Supelec de Centrale est monté en fleche ? Cela a toujours été une grande mais elle arrive devant les Mines dans un paquet de classements maintenant. Ce n'était pas le cas dans les années 90 ou on considérait clairement que les Mines c'était mieux que Centrale et qui elle même était mieux que Supelec. Après c'est ce que tu prendra
Pourtant avoir confiance en soi c'est déjà un bon début. Et pour le coup je ne me penses pas devin (je n'ai pas cette prétention) et je pense avoir pu faire un certain nombre de choix qui ont été bons pour moi. A la fin de mes études j'avais une formation théorique solide en informatique (pour la France) et au niveau pratique on savait réaliser à peu près n'importe quoi. Il me manquait des compétences en Maths du signal, je les ai chopées à la fac. Franchement tout cela m'a servi. Si j'étais resté dans le truc généraliste ou je trainais, j'aurais eu un gros trou dans la raquette. Et cela m'aurait manqué en entreprise.Je ne vois pas comment un jeune de 20 ans pourrait savoir par défaut ce qui va lui servir ? Faut être un sacré devin et assez sûr de l'irréductibilité de sa propre trajectoire. C'est un peu mettre l'attelage derrière la charrue.
Mais ce n'est pas de la divination quand tu sais ce que tu veux faire, tu as en général une vague idée des moyens à mettre en oeuvre. Tu peut te planter, mais tu sais. Et après tu sais pourquoi tu es en cours (ca fait une grosse différence) et tu te donne à fond. Au bout de 20 ans la différence est colossale. Sur la ligne de départ c'est une micro avance, mais elle grandit avec le temps.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Nan. Le réseau c'est ce qui fait que ton diplôme te "rapporte" plus qu'un autre candidat avec le même diplôme. Mais le pré-requis reste d'avoir le diplôme (ou d'avoir les couilles de mentir en connaissance de cause - conseil donné par un formateur!!)
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Méthode kamou appliquée, et approuvée
Ça passe si on a un profil de caméléon et rigoureux. Une fois l’xp Acquise je change de boutique, et ainsi ça brouille les pistes. Comme on se base sur l’xp Et non juste le diplôme on te pose juste les questions sur ton précédent taff. Après faut gérer derrière
Personne n’a jamais vu que j’étais à bac-2, je présente trop bien
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
je suis un peu patraque, je vais répondre sommairement en allant à l'essentiel
Moi je te dis que plus les écoles sont prestigieuses et générales, plus elles permettent d'avoir des parcours variés, des investissements personnels qu'on peut remettre en question dans son parcours. Après, pas grave si tu penses autrement.
Le même distingo s'opère dans les petites classes.
Pour ce qui est des supports de cours, les polys de l'X sont tous exceptionnels, mais pas besoin d'un prof pour les absorber quand on est X.
Ensuite, sur l'attractivité relative des mines de Paris versus supélec, je n'ai jamais connu d'étudiant ayant choisi la seconde préférentiellement à la première. Les cours de Supélec spécifiques aux problèmes d'électricité (traitement capacitif des réseaux d'acheminement de l'électricité ) étaient réputés comme étant largement aussi chiants que les cours de géol de l'école des Mines. Mais bon, on rentre dans des appréciations pointues où ton expérience relative n'est pas suffisante.
Je 'arrête là.
En fait, il y a les rumeurs persistantes, et les chiffres. Par exemple, le taux de boursiers dans les écoles d'ingé s'échelonne entre 11% (l'X) et 24 % (Supaéro). Le taux de boursiers en licence universitaire de sciences est de 21%. Il est deux fois moindre en licence de droit.franckyfranck a écrit : ↑01 févr. 2019, 19:56Que ces écoles soient pour beaucoup privé et/ou public mais chères est (souvent) vrai bien que ce n'est pas le cas des INSA.Jeffrey a écrit : Personnellement, j'ai constaté que ce sont devenues les premières filières post universitaires ayant marqué l'évolution du process de formation vers un choix de clientèle susceptible d'assumer des frais de formation. Donc en gros vers une privatisation de l'enseignement supérieur; Mon retour des choses, et notamment les différents gosses que j'ai vu s'embrancher dans ces solutions, sont des fils à papa avec du pognon et deux de tension neuronale,
Sur l'origine sociale des étudiants bien sur le taux de boursier sera moins important qu'en fac, il est toutefois loin d'être nul y compris dans des écoles très chères. La difficulté étant que tu sors avec un prêt étudiant aux fesses. Certains ont du pognon aussi mais c'est le cas dans toutes les écoles de ParisTech qui recrutent de facto dans la haut de la hiérarchie sociale.
Parce qu'il y a confusion entre une école de type ensi, dont la vocation est de fournir des promotions à une chambre de commerce et d'industrie donnée, et les formations polyvalentes (non généralistes au sens de premium) qui ont vu le jour depuis trente ans, pour répondre aux besoins transversaux de l'industrie en matière d'informatique. Par exemple l'école d'industrie et du textile de Roubaix voit la quasi totalité de ses promotions faire de l'info, changement de cible associé au besoin dominant d'une industrie.franckyfranck a écrit : Après sur le fait qu'ils ont deux de tensions neuronale c'est assez subjectif et je ne penses pas qu'un troll à ce sujet ferait beaucoup avancer le forum. Donc disons plutot pour que l'on converge sur un point sur lequel on est d'accord, les jeunes qui ont fait ces études obtienne une carrière rémunératrice. Mais il n'empéche que beaucoup de ces écoles sont aujourd'hui mieux considérées que certaines ex-ENSI dans le monde professionnel. Alors que fut un temps ou il n'y avait bien que l'INSA qui sortait son épingle du jeu.
Je ne vais pas répondre, mais je vais mettre un astérisque, et tu te rendras plus bas dans ta réponse, pour voir où renvoie mon astérisque.franckyfranck a écrit :Ben justement non car sinon les étudiants s'orientent très mal. A un moment des promos entiéres ont été envoyé en spécialisation Télécoms de diverses écoles car il y avait du boulot. Certains détestaient cela mais le fesait car même un mec très mauvais pouvait avoir une belle carrière si il rentrait dans le secteur au début des années 90. Ceux qui sont sortie en 2000 par contre ils l'ont eu différente. Il y a eu ceux qui aimaient cela et qui étaient bon qui ont eu une très belle carrière. Et il y a eu ceux qui ont fait du ping pong entre les fusions d'opérateurs.Ben justement si. En dehors d'un arbitrage organisé autour d'un secteur d'activité donné, il est indéniable que les stratégies d'orientation des étudiants s'opèrent en fonction de critères transversaux dont le titre du fil résume le principe : quelle formation assure un job.
Idem, un tas de victimes ont choisi Maths Financière / Finances dans des écoles vers 2005 - 2008. Sauf que le secteur a beaucoup moins besoin de Quants. Les très bons, ceux qui révaient de faire de la finance depuis qu'ils avaient vu Wall Street ont surnagés. Par contre je connais des dizaines de personnes limite dépressive qui ont eu une carrière qui les gonfle et pas du tout un salaire de trader voir carrément des gros passages à vide professionels.
Positionnement doctrinal. Je ne suis pas d'accord.franckyfranck a écrit :Il faut que l'individu ait un point de départ. Tu as un point de départ, tu étudies à fond, tu es bon et donc tu évoluera. A l'inverse si tu es dans le marais des moyens à tout et bon à rien c'est beaucoup plus difficile de trouver une ficelle à tirer. (Et note qu'un tas d'étudiant d'écoles généralistes ont appris par eux mêmes et ne sont donc pas bons à rien).COnsidérer d'ailleurs qu'un jeune sera adapté à tel ou tel métier et imperméable à tel ou tel autre en fonction de ses goûts à l'instant Bac+0 ou 2 est fortement réducteur du potentiel d'évolution des individus
A deux reprises, tu viens d'utiliser un argument d'autorité : "je connais bien les X (et les ponts) parce que j'en ai autour de moi". J'ai pas envie de rentrer dans cette démarche, mais si tu me lis régulièrement et que t'imprimes à qui tu t'adresses (comme peuvent s'en rendre compte les lecteurs habituels du forum), t'es en train d'expliquer à un X qui travaille toujours à très grande proximité des écoles d'ingé que toi tu connais bien les X. Bon. Très bien.franckyfranck a écrit :Il se trouve que je connais un paquet d'anciens de Paris Tech (X, ENSTA, Ponts, ...) et je ne citais pas les ponts par hazard. Je connais plusieurs anciens. Certains aiment ce qu'ils font et ont trouvé un intérêt dans leur travail. C'est bon pour leur carrière. Car quand tu te lève tous les matins très tot pour superviser un chantier du grand paris express il vaut mieux aimer ca. L'ami en question kiffe et c'est bien pour lui. Maintenant j'en connais un autre qui m'a dit explicitement que les histoires de béton précontraint le fesait "chi3r". Le problème est que justement il n'a pas pris l'option finance. Au début de ta carrière tu fais des choix, et ils vont contraindre ton évolution.C'est parce que tu as une vision parcellaire de cette formation; L'école des Ponts est précisément à l'articulation entre les formations d'ingénieur de type généraliste (X mines centrale) et les formations d'ingénieur spécifiques. C'est la même chose pour l'ensta, supelec (qui n'existe plus) et supaéro (qui a changé de nom).
Je connais bien celle ci pour en avoir dans ma famille des X.L'X n'est pas une école assurant une formation complète. Le parcours de formation d'un X doit être complété par une formation spécifique complémentaire. L'X forge sa réputation sur la difficulté d'accès, ce qui est vrai également d'autres écoles de premier plan, y compris les ponts. Mais dans le cas de l'X, on s'assure d'une compétence intellectuelle indiscutable de ses étudiants et d'une capacité de travail hors norme.
Moi je te dis que plus les écoles sont prestigieuses et générales, plus elles permettent d'avoir des parcours variés, des investissements personnels qu'on peut remettre en question dans son parcours. Après, pas grave si tu penses autrement.
idem, argument d'autorité. Des Xettes, j'en connais au moins une centaine, des jeunes des vieilles (enfin de mon âge). Sinon, pour info, le logiciel utilisé par les élèves pour évaluer la qualité des cours s'appelle ratemyclass , il est interdit d'accès à quiconque n'est pas étudiant en cours. Il y a des très bon cours, et des mauvais profs. Je ne vais pas donner de noms de ceux actuellement en exercice, mais je peux facilement dire qu'il y a pas mal d'année, Pierre Faurre, pdg de Sagem, responsable du cours d'optimisation et d'automatisme était un sacré kon, et que Finkielkraut était un personnage imbuvable, en revanche, Bourguignon ou Salençon ou Basdevant furent des enseignants extraordinaires. Il y a de tout.franckyfranck a écrit :
Effectivement ils ont une capacité de travail et à la différence des autres des cours de qualité lorsqu'ils sont à Polytechnique. Ils étaient en général assez "sarcastiques" sur ce qu'ils ont fait en école d'application... Notamment j'ai connu une X Mines totalement dépitée qui disait avoir perdu son temps en école d'application et avoir eu je cite "les mêmes cours qu'à l'X en bien moins bien" avec des controles qui étaient identiques d'une année sur l'autre.
Le même distingo s'opère dans les petites classes.
Pour ce qui est des supports de cours, les polys de l'X sont tous exceptionnels, mais pas besoin d'un prof pour les absorber quand on est X.
Bon, relis bien mon propos initial, ce que tu viens de dire est précisément ce que j'ai écrit.franckyfranck a écrit :Sauf que le monde autour évolue vite. Je vais te donner un exemple. L'EFREI. Dans les années 90 cette école avait la "cote" (ce n'était peut être pas une catégorie A mais elle était recherchée et ouvrait de bonnes perspectives). Puis le vieux qui la dirigeait n'a pas pris l'évolution de l'informatique comme d'autres écoles qui étaient sur le créneau électronique / informatique. Quand je suis arrivé à EPITA, si tu avais raté ta premirére année à l'EFREI tu rentrais à EPITA sans que l'on te pose trop de questions. Quelques années plus tard, les flux migratoires entre les deux écoles s'étaient inversés.Non, c'est un point de vue centré sur une expérience personnelle très réductrice. En réalité, la qualité de formation des structures évolue relativement lentement, et n'est sujette qu'à l'évolution des technologies porteuses du domaine.
Idem pour l'ESME Sudria qui a eu quelques déboires.
Bon, au cas où tu n'es pas au courant, Hervé Biausser, ex-directeur de centrale paris et de supélec a fusionné les deux écoles depuis trois ans. Supelec n'existe plus. La tendance amorcée est que les filières correspondantes à cette école, ainsi que le blason associé va disparaitre définitivement sous le poids de centrale paris. L'abeille butine dirait l'autre.franckyfranck a écrit :
Concernant les grandes, as tu remarqué (bien que cela va disparaitre) à quelle point le diplome Supelec de Centrale est monté en fleche ? Cela a toujours été une grande mais elle arrive devant les Mines dans un paquet de classements maintenant. Ce n'était pas le cas dans les années 90 ou on considérait clairement que les Mines c'était mieux que Centrale et qui elle même était mieux que Supelec. Après c'est ce que tu prendra
Ensuite, sur l'attractivité relative des mines de Paris versus supélec, je n'ai jamais connu d'étudiant ayant choisi la seconde préférentiellement à la première. Les cours de Supélec spécifiques aux problèmes d'électricité (traitement capacitif des réseaux d'acheminement de l'électricité ) étaient réputés comme étant largement aussi chiants que les cours de géol de l'école des Mines. Mais bon, on rentre dans des appréciations pointues où ton expérience relative n'est pas suffisante.
Et c'est là que je te renvoie à l'astérisque du début de réponse. Tu as fait des choix, tant mieux pour toi. Et comment tu fais pour savoir à 20 ans que tu te goures pas ? Que tes choix seront porteurs ? Sur un site où on annonce l'éclatement de la bulle immo, il faut savoir faire un parallèle et rester humble en matière de projection dans le futur.franckyfranck a écrit :Pourtant avoir confiance en soi c'est déjà un bon début. Et pour le coup je ne me penses pas devin (je n'ai pas cette prétention) et je pense avoir pu faire un certain nombre de choix qui ont été bons pour moi. A la fin de mes études j'avais une formation théorique solide en informatique (pour la France) et au niveau pratique on savait réaliser à peu près n'importe quoi. Il me manquait des compétences en Maths du signal, je les ai chopées à la fac. Franchement tout cela m'a servi. Si j'étais resté dans le truc généraliste ou je trainais, j'aurais eu un gros trou dans la raquette. Et cela m'aurait manqué en entreprise.Je ne vois pas comment un jeune de 20 ans pourrait savoir par défaut ce qui va lui servir ? Faut être un sacré devin et assez sûr de l'irréductibilité de sa propre trajectoire. C'est un peu mettre l'attelage derrière la charrue.
Mais ce n'est pas de la divination quand tu sais ce que tu veux faire, tu as en général une vague idée des moyens à mettre en oeuvre. Tu peut te planter, mais tu sais. Et après tu sais pourquoi tu es en cours (ca fait une grosse différence) et tu te donne à fond. Au bout de 20 ans la différence est colossale. Sur la ligne de départ c'est une micro avance, mais elle grandit avec le temps.
Je 'arrête là.
Quis custodiet ipsos custodes?
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Filière a éviter sauf évidement les Grandes Grandes écoles. X Centrale etc...
Bon en parallèle y'a des journalistes, très renseignés qui disent que nous n'aurons plus besoin de chirurgiens ni de médecins avec l'Ai sauf que les normes seront impossibles pour savoir si une machine est paramétrée comme l'oeil humain et l'humain est complexe. . Je ne serai plus là pour voir.
Si je devais conseiller une filière a un gamin en Fance, je serai bien embêté.
Y'a plus grand chose qui fait rêver financièrement sauf les experts en tout et n'importe quoi.
Donc autant suivre sa passion si on en a une, en connaissance de cause.
Si y'en a qui ont des idées ?
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
kamoulox a écrit : ↑01 févr. 2019, 20:13. Une fois l’xp Acquise je change de boutique, et ainsi ça brouille les pistes. Comme on se base sur l’xp Et non juste le diplôme on te pose juste les questions sur ton précédent taff. Après faut gérer derrière
Personne n’a jamais vu que j’étais à bac-2, je présente trop bien
"le ministère de l’Éducation nationale va prochainement ouvrir diplômes.gouv.fr, un service en ligne permettant d’obtenir, par voie dématérialisée, les attestations numériques de ses diplômes. Avec le nouveau portail, il sera également possible adresser à un tiers, un recruteur par exemple, un lien d’accès à l’application afin qu’il vérifie lui-même l’authenticité des pièces présentées."
http://leparticulier.lefigaro.fr/jcms/p ... mensongers
"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Quelques remarques :
- En tant que recruteur et parent, je reste dubitative sur les écoles d'ingénieurs post bac (comme les privées gérées par le groupe Ionis). Elles répondent au mouvement de massification de l'enseignement Supérieur (les places dans les écoles post prépas étant limité). Mais nombre d'entreprises ont une liste d'écoles cibles pour recruter et des grilles de salaires. C'est un bien meilleur indicateur que les enquêtes jeunes diplômés fournis par les écoles qui gonflent les salaires (il faut justifier le ROI) et mélangent des choux et des carottes. Les écoles d'ingénieurs post bac citées plus haut ne sont souvent pas dans ces listes des grands groupes où alors à des rémunérations inférieures par rapport aux grandes écoles post prépas. Elles offrent moins d'opportunités qu'elles ne le prétendent.
- le taux de boursiers est à manipuler avec prudence depuis la création de l'échelon 0 (exo des frais de scolarité) qui a fait grimper le taux de boursiers dans le pays en incluant des élèves de classes moyennes. Les Cpge et les grandes écoles affichent depuis des taux de boursiers honorables. Mais qu'en-est il s'il l'on exclut les échelons 0 pour pouvoir comparer avec le passé ?
- En tant que recruteur et parent, je reste dubitative sur les écoles d'ingénieurs post bac (comme les privées gérées par le groupe Ionis). Elles répondent au mouvement de massification de l'enseignement Supérieur (les places dans les écoles post prépas étant limité). Mais nombre d'entreprises ont une liste d'écoles cibles pour recruter et des grilles de salaires. C'est un bien meilleur indicateur que les enquêtes jeunes diplômés fournis par les écoles qui gonflent les salaires (il faut justifier le ROI) et mélangent des choux et des carottes. Les écoles d'ingénieurs post bac citées plus haut ne sont souvent pas dans ces listes des grands groupes où alors à des rémunérations inférieures par rapport aux grandes écoles post prépas. Elles offrent moins d'opportunités qu'elles ne le prétendent.
- le taux de boursiers est à manipuler avec prudence depuis la création de l'échelon 0 (exo des frais de scolarité) qui a fait grimper le taux de boursiers dans le pays en incluant des élèves de classes moyennes. Les Cpge et les grandes écoles affichent depuis des taux de boursiers honorables. Mais qu'en-est il s'il l'on exclut les échelons 0 pour pouvoir comparer avec le passé ?
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Hé ben c'est pas trop tôt.pimono a écrit : ↑02 févr. 2019, 03:02kamoulox a écrit : ↑01 févr. 2019, 20:13. Une fois l’xp Acquise je change de boutique, et ainsi ça brouille les pistes. Comme on se base sur l’xp Et non juste le diplôme on te pose juste les questions sur ton précédent taff. Après faut gérer derrière
Personne n’a jamais vu que j’étais à bac-2, je présente trop bien
"le ministère de l’Éducation nationale va prochainement ouvrir diplômes.gouv.fr, un service en ligne permettant d’obtenir, par voie dématérialisée, les attestations numériques de ses diplômes. Avec le nouveau portail, il sera également possible adresser à un tiers, un recruteur par exemple, un lien d’accès à l’application afin qu’il vérifie lui-même l’authenticité des pièces présentées."
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Non, j'ai un peu moins de quinze ans d'expérience, mais je suis en mesure de comparer les documents sur lesquels on travaille de nos jours avec leurs équivalents datant de plusieurs dizaines d'années.Jeffrey a écrit : ↑01 févr. 2019, 17:08Bonjour, je ne reviens pas sur l'analyse des composantes du métier actuel d'ingé, s'appuyant notamment sur la question du respect de la prolifération des normes et protocoles de déroulement.
Je m'interroge sur cette mise en évidence d'une évolution par rapport à il y a trente ans. Je me demande si tu exerces cette activité avec une ancienneté supérieure à cette durée ?
Les normes ont tendance à s'harmoniser au niveau européen, ce qui simplifie les échanges, mais dans ce processus, elles deviennent plus étoffées et en même temps plus souples dans leur application. Du coup, ce sont les cahiers des charges client, les dossiers de justification de conception, les dossiers de fabrication qui sont de plus en plus complexes. Les trames de documents sont plus complexes, elles comportent une foule d'infos qui permettent de gérer tout cela dans les bases informatiques des clients et des fournisseurs de rangs 1, 2, 3, etc. Parce que les outils informatiques nous permettent cette inflation documentaire, personne n'y met un frein.
Typiquement, quand une boite industrielle utilise des applications sous SAP, elle doit générer de la documentation avec MS Office pour gérer les interfaces en entrée et en sortie du système parce que SAP est trop merdique, trop user unfriendly, il nous fait remplir une quantité impressionnante de données inutiles et en oublie d'autres essentielles. Alors au bout d'un moment, on passe sous ENOVIA ou qui a d'autres lourdeurs et d'autres lacunes, qui va mal s'interfacer avec les outils qu'utilisent encore les services achat, compta ou logistique. On finit par vivre avec deux ou trois systèmes en parallèle et de nouvelles procédures maison pour les faire collaborer tant bien que mal. Dans tout ça, sur son temps de travail perso (c'est à dire entre les réunions) l'ingénieur moderne fait plus d'administratif que de conception.
Pétition pour le RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE CITOYENNE CONSTITUANT
https://petitions.assemblee-nationale.f ... ves/i-2082
Proposée par Léo Girod
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Plombier, charpentier, électricien, chauffagiste, etc.stchong a écrit : ↑01 févr. 2019, 23:40Filière a éviter sauf évidement les Grandes Grandes écoles. X Centrale etc...
Bon en parallèle y'a des journalistes, très renseignés qui disent que nous n'aurons plus besoin de chirurgiens ni de médecins avec l'Ai sauf que les normes seront impossibles pour savoir si une machine est paramétrée comme l'oeil humain et l'humain est complexe. . Je ne serai plus là pour voir.
Si je devais conseiller une filière a un gamin en Fance, je serai bien embêté.
Y'a plus grand chose qui fait rêver financièrement sauf les experts en tout et n'importe quoi.
Donc autant suivre sa passion si on en a une, en connaissance de cause.
Si y'en a qui ont des idées ?
Parce que tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre le variant Delta. Parce qu’ils divisent par 12 son pouvoir de contamination. Parce qu’ils évitent 95% des formes graves. - E. Macron, 12 juillet 2021
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Mon fiston veut bosser dans l'aéronautique depuis qu'il a 7 ans. Il en a bientôt 14.
Je pense qu'il devrait y arriver (ingénieur ou technicien, peu importe le niveau ), c'est un secteur avec de belles perspectives d'embauche.
Du coup je suis intraitable sur l'anglais avec lui.
Je pense qu'il devrait y arriver (ingénieur ou technicien, peu importe le niveau ), c'est un secteur avec de belles perspectives d'embauche.
Du coup je suis intraitable sur l'anglais avec lui.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Bof, c'est un secteur très cyclique. Airbus a viré plusieurs milliers d'ingénieurs pendant la dernière crise.ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:00Mon fiston veut bosser dans l'aéronautique depuis qu'il a 7 ans. Il en a bientôt 14.
Je pense qu'il devrait y arriver (ingénieur ou technicien, peu importe le niveau ), c'est un secteur avec de belles perspectives d'embauche.
Du coup je suis intraitable sur l'anglais avec lui.
J'ai deux copains de promo qui étaient dans la charrette, avec un (petit) chèque.
Mon interview financière : https://avenuedesinvestisseurs.fr/inter ... azy-malin/
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Ça doit dépendre des métiers, mais perso je suis ingénieur dans l'électronique et je ne suis pas confronté à ce que vous décrivez. Je fais assez peu d'administratif.Praséodyme a écrit : ↑02 févr. 2019, 10:40Non, j'ai un peu moins de quinze ans d'expérience, mais je suis en mesure de comparer les documents sur lesquels on travaille de nos jours avec leurs équivalents datant de plusieurs dizaines d'années.Jeffrey a écrit : ↑01 févr. 2019, 17:08Bonjour, je ne reviens pas sur l'analyse des composantes du métier actuel d'ingé, s'appuyant notamment sur la question du respect de la prolifération des normes et protocoles de déroulement.
Je m'interroge sur cette mise en évidence d'une évolution par rapport à il y a trente ans. Je me demande si tu exerces cette activité avec une ancienneté supérieure à cette durée ?
Les normes ont tendance à s'harmoniser au niveau européen, ce qui simplifie les échanges, mais dans ce processus, elles deviennent plus étoffées et en même temps plus souples dans leur application. Du coup, ce sont les cahiers des charges client, les dossiers de justification de conception, les dossiers de fabrication qui sont de plus en plus complexes. Les trames de documents sont plus complexes, elles comportent une foule d'infos qui permettent de gérer tout cela dans les bases informatiques des clients et des fournisseurs de rangs 1, 2, 3, etc. Parce que les outils informatiques nous permettent cette inflation documentaire, personne n'y met un frein.
Typiquement, quand une boite industrielle utilise des applications sous SAP, elle doit générer de la documentation avec MS Office pour gérer les interfaces en entrée et en sortie du système parce que SAP est trop merdique, trop user unfriendly, il nous fait remplir une quantité impressionnante de données inutiles et en oublie d'autres essentielles. Alors au bout d'un moment, on passe sous ENOVIA ou qui a d'autres lourdeurs et d'autres lacunes, qui va mal s'interfacer avec les outils qu'utilisent encore les services achat, compta ou logistique. On finit par vivre avec deux ou trois systèmes en parallèle et de nouvelles procédures maison pour les faire collaborer tant bien que mal. Dans tout ça, sur son temps de travail perso (c'est à dire entre les réunions) l'ingénieur moderne fait plus d'administratif que de conception.
Jamais eu à utiliser le SAP de la boîte.
Je laisse ça à d'autres.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Tout à fait : par exemple, on savait dès le début des années 90 qu'il y aurait un période compliquée jusqu'au début 2000 (prolongée par les déboires de l'A380); ensuite, il y avait renouvellement de la flotte datant des années 60-70 qui assurerai l'activité.EmileZola a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:18Bof, c'est un secteur très cyclique. Airbus a viré plusieurs milliers d'ingénieurs pendant la dernière crise.ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:00Mon fiston veut bosser dans l'aéronautique depuis qu'il a 7 ans. Il en a bientôt 14.
Je pense qu'il devrait y arriver (ingénieur ou technicien, peu importe le niveau ), c'est un secteur avec de belles perspectives d'embauche.
Du coup je suis intraitable sur l'anglais avec lui.
J'ai deux copains de promo qui étaient dans la charrette, avec un (petit) chèque.
En plus, il y a eu l'explosion de la Chine et d'autres émergents (qui n'était pas anticipée) ... mais d'ici quelques années, ca pourrait etre moins brillant.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Bah le transport aérien va bien se développer non ?fabriceb a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:35Tout à fait : par exemple, on savait dès le début des années 90 qu'il y aurait un période compliquée jusqu'au début 2000 (prolongée par les déboires de l'A380); ensuite, il y avait renouvellement de la flotte datant des années 60-70 qui assurerai l'activité.EmileZola a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:18Bof, c'est un secteur très cyclique. Airbus a viré plusieurs milliers d'ingénieurs pendant la dernière crise.ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:00Mon fiston veut bosser dans l'aéronautique depuis qu'il a 7 ans. Il en a bientôt 14.
Je pense qu'il devrait y arriver (ingénieur ou technicien, peu importe le niveau ), c'est un secteur avec de belles perspectives d'embauche.
Du coup je suis intraitable sur l'anglais avec lui.
J'ai deux copains de promo qui étaient dans la charrette, avec un (petit) chèque.
En plus, il y a eu l'explosion de la Chine et d'autres émergents (qui n'était pas anticipée) ... mais d'ici quelques années, ca pourrait etre moins brillant.
Il y aura théoriquement plus d'emplois dans 20 ans qu'actuellement ?
Plutôt qu'aéronautique, je pense plutôt secteur aérien (ça peut être gestionnaire aéroportuaire, ou tout un tas d'autres trucs, ils dispensent plein de formation à l'ENAC).
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Enfin un avis qui ressemble au mien sur SAP. Mais comment ont ils pu faire du fric avec cette 'Mot2Cambronne' ? Le marketing reste un mystère insondablePraséodyme a écrit : ↑02 févr. 2019, 10:40Typiquement, quand une boite industrielle utilise des applications sous SAP, elle doit générer de la documentation avec MS Office pour gérer les interfaces en entrée et en sortie du système parce que SAP est trop merdique, trop user unfriendly, il nous fait remplir une quantité impressionnante de données inutiles et en oublie d'autres essentielles.
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Deutsche Qualitat. Le passage à SAP nous a presque coulés, on aura du mal à nous en remettre. Et on est pas une petite PME.Pi-r2 a écrit : ↑02 févr. 2019, 14:47Enfin un avis qui ressemble au mien sur SAP. Mais comment ont ils pu faire du fric avec cette 'Mot2Cambronne' ? Le marketing reste un mystère insondablePraséodyme a écrit : ↑02 févr. 2019, 10:40Typiquement, quand une boite industrielle utilise des applications sous SAP, elle doit générer de la documentation avec MS Office pour gérer les interfaces en entrée et en sortie du système parce que SAP est trop merdique, trop user unfriendly, il nous fait remplir une quantité impressionnante de données inutiles et en oublie d'autres essentielles.
Pazuzu: "On s'en fiche un peu du nombre d'habitants, on va pouvoir coller une base à moins de 100km de St Petersbourg, la ville de Poutine."
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
La construction d'avion s'est largement développée avec les pays émergents (mais, ça, c'est déjà largement dans les carnets de commande je pense), mais repose aussi beaucoup sur un marché de renouvellement.ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:58Bah le transport aérien va bien se développer non ?fabriceb a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:35Tout à fait : par exemple, on savait dès le début des années 90 qu'il y aurait un période compliquée jusqu'au début 2000 (prolongée par les déboires de l'A380); ensuite, il y avait renouvellement de la flotte datant des années 60-70 qui assurerai l'activité.EmileZola a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:18Bof, c'est un secteur très cyclique. Airbus a viré plusieurs milliers d'ingénieurs pendant la dernière crise.ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:00Mon fiston veut bosser dans l'aéronautique depuis qu'il a 7 ans. Il en a bientôt 14.
Je pense qu'il devrait y arriver (ingénieur ou technicien, peu importe le niveau ), c'est un secteur avec de belles perspectives d'embauche.
Du coup je suis intraitable sur l'anglais avec lui.
J'ai deux copains de promo qui étaient dans la charrette, avec un (petit) chèque.
En plus, il y a eu l'explosion de la Chine et d'autres émergents (qui n'était pas anticipée) ... mais d'ici quelques années, ca pourrait etre moins brillant.
Il y aura théoriquement plus d'emplois dans 20 ans qu'actuellement ?
Plutôt qu'aéronautique, je pense plutôt secteur aérien (ça peut être gestionnaire aéroportuaire, ou tout un tas d'autres trucs, ils dispensent plein de formation à l'ENAC).
Quant aux infrastructures, j'ai pas beaucoup d'idée sur le sujet
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Pas forcément en France. J'ai bossé un moment pour Airbus Helicopters, dés qu'une activité peut être délocalisé elle l'est (Inde, Europe de l'est, Maghreb).ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:58Bah le transport aérien va bien se développer non ?
Il y aura théoriquement plus d'emplois dans 20 ans qu'actuellement ?
Plutôt qu'aéronautique, je pense plutôt secteur aérien (ça peut être gestionnaire aéroportuaire, ou tout un tas d'autres trucs, ils dispensent plein de formation à l'ENAC).
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Dans la production.SuperCarotte a écrit : ↑02 févr. 2019, 17:15Pas forcément en France. J'ai bossé un moment pour Airbus Helicopters, dés qu'une activité peut être délocalisé elle l'est (Inde, Europe de l'est, Maghreb).ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:58Bah le transport aérien va bien se développer non ?
Il y aura théoriquement plus d'emplois dans 20 ans qu'actuellement ?
Plutôt qu'aéronautique, je pense plutôt secteur aérien (ça peut être gestionnaire aéroportuaire, ou tout un tas d'autres trucs, ils dispensent plein de formation à l'ENAC).
Mais dans la gestion aéroportuaire, la logistique, ça devrait se développer.
Et dans le domaine aérien, je pense qu'il vaut mieux être mobile (pays, voire continent) pour évoluer.
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Ou plus loin encore : le mari d'une de mes cousines, ingénieur chez Airbus : Toulouse, puis Hambourg, puis Mobile.ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 17:19Dans la production.SuperCarotte a écrit : ↑02 févr. 2019, 17:15Pas forcément en France. J'ai bossé un moment pour Airbus Helicopters, dés qu'une activité peut être délocalisé elle l'est (Inde, Europe de l'est, Maghreb).ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:58Bah le transport aérien va bien se développer non ?
Il y aura théoriquement plus d'emplois dans 20 ans qu'actuellement ?
Plutôt qu'aéronautique, je pense plutôt secteur aérien (ça peut être gestionnaire aéroportuaire, ou tout un tas d'autres trucs, ils dispensent plein de formation à l'ENAC).
Mais dans la gestion aéroportuaire, la logistique, ça devrait se développer.
Et dans le domaine aérien, je pense qu'il vaut mieux être mobile (pays, voire continent) pour évoluer.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Si j'avais des gamins, je serais effrayé de les savoir obligés de vivre à des milliers de kms pour gagner leur crou-croute, ça fait penser au STO en Allemagne pendant la guerre.
pi-r2 aussi a refourgué ses petits bambins ingénieurs aux 4 coins du monde, ça a un coté effrayant pour la France car vous n'avez pas vraiment le profil des familles des pays pauvres, et pourtant, vous envoyez vos enfants servir le système exactement de la même façon que si vous étiez issus d'un pays pauvre !
"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
À méditerpimono a écrit : ↑02 févr. 2019, 19:56Si j'avais des gamins, je serais effrayé de les savoir obligés de vivre à des milliers de kms pour gagner leur crou-croute, ça fait penser au STO en Allemagne pendant la guerre.
pi-r2 aussi a refourgué ses petits bambins ingénieurs aux 4 coins du monde, ça a un coté effrayant pour la France car vous n'avez pas vraiment le profil des familles des pays pauvres, et pourtant, vous envoyez vos enfants servir le système exactement de la même façon que si vous étiez issus d'un pays pauvre !
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Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Y aura plus de pétrole, mon pov' vieuxignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:58Bah le transport aérien va bien se développer non ?fabriceb a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:35Tout à fait : par exemple, on savait dès le début des années 90 qu'il y aurait un période compliquée jusqu'au début 2000 (prolongée par les déboires de l'A380); ensuite, il y avait renouvellement de la flotte datant des années 60-70 qui assurerai l'activité.EmileZola a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:18Bof, c'est un secteur très cyclique. Airbus a viré plusieurs milliers d'ingénieurs pendant la dernière crise.ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 12:00Mon fiston veut bosser dans l'aéronautique depuis qu'il a 7 ans. Il en a bientôt 14.
Je pense qu'il devrait y arriver (ingénieur ou technicien, peu importe le niveau ), c'est un secteur avec de belles perspectives d'embauche.
Du coup je suis intraitable sur l'anglais avec lui.
J'ai deux copains de promo qui étaient dans la charrette, avec un (petit) chèque.
En plus, il y a eu l'explosion de la Chine et d'autres émergents (qui n'était pas anticipée) ... mais d'ici quelques années, ca pourrait etre moins brillant.
Il y aura théoriquement plus d'emplois dans 20 ans qu'actuellement ?
Plutôt qu'aéronautique, je pense plutôt secteur aérien (ça peut être gestionnaire aéroportuaire, ou tout un tas d'autres trucs, ils dispensent plein de formation à l'ENAC).
Parce que tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre le variant Delta. Parce qu’ils divisent par 12 son pouvoir de contamination. Parce qu’ils évitent 95% des formes graves. - E. Macron, 12 juillet 2021
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Oui c'est intéressant.Jeffrey a écrit : ↑02 févr. 2019, 20:03À méditerpimono a écrit : ↑02 févr. 2019, 19:56Si j'avais des gamins, je serais effrayé de les savoir obligés de vivre à des milliers de kms pour gagner leur crou-croute, ça fait penser au STO en Allemagne pendant la guerre.
pi-r2 aussi a refourgué ses petits bambins ingénieurs aux 4 coins du monde, ça a un coté effrayant pour la France car vous n'avez pas vraiment le profil des familles des pays pauvres, et pourtant, vous envoyez vos enfants servir le système exactement de la même façon que si vous étiez issus d'un pays pauvre !
Après est ce que les travailleurs qualifiés s'expatrient par nécessité, ou bien est ce que ceux qui souhaitent découvrir d'autres horizons privilégient ces voies ?
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Pas besoin de s’expatrier pour un qualifié. Ils le font parceque soit déjà, ils ont pris goût à l’étranger lors de stages, et ils ont envie de valoriser leurs compétences à l’étranger pour blinder le CV. Une bonne partie reviendront mais avec des skills que les locaux n’auront pas et c’est Un + sur le marché du travail, et pour négocier un salaire à la hausse.
Un exemple : Un couz trouvait rien en France en stage, faut dire il est dynamique comme un François Hollande.
il s’est barré en Chine terminer ses études. Il était encore là bas il passait des entretiens sur Skype sur paname pour le retour...
Des blancs becs qui parlent chinois yen a pas des cargos complets. Il est passé de inemployable (car balai dans le derche et ne sait pas se vendre) a demandé.
Un exemple : Un couz trouvait rien en France en stage, faut dire il est dynamique comme un François Hollande.
il s’est barré en Chine terminer ses études. Il était encore là bas il passait des entretiens sur Skype sur paname pour le retour...
Des blancs becs qui parlent chinois yen a pas des cargos complets. Il est passé de inemployable (car balai dans le derche et ne sait pas se vendre) a demandé.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Je pense que c'est une globalisation un peu utopique servie par l'avion pas cher et internet. Ma fille de 11 ans est copine et échange régulièrement avec une jeune fille de son âge qui vit en Californie. Cette copine reviendra cet été. Pour elle c'est au final très similaire à ses autres copines de CM2 parties dans un autre collège qu'elle continue à fréquenter majoritairement virtuellement.
Pour la remarque "au service du système", c'est qu'il est aujourd'hui pas très enthousiasmant pour un jeune démarrer sa carrière en France : plus de taxes (surtout pour les célibataires), plein de solidarité àlakon, forte protection du patrimoine déjà acquis...
Pour la remarque "au service du système", c'est qu'il est aujourd'hui pas très enthousiasmant pour un jeune démarrer sa carrière en France : plus de taxes (surtout pour les célibataires), plein de solidarité àlakon, forte protection du patrimoine déjà acquis...
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Ils font bien ce qu'ils veulent, tu crois franchement que j'ai mon mot à dire ?
Plus sérieusement, ils ont des jobs en or là bas, qu'ils ne pourraient pas avoir en France.
Mais je reconnais que tu as une manière originale de voir les choses.
C'est un peu vrai que la France s'enfonce progressivement
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.
mon statut de modérateur ne m'interdit pas de participer aux discussions. Je ne modère pas les discussions auxquelles je participe.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Les jeunes très qualifiés de la classe supérieure occidentale jouissent de possibilités inouïes (et qui ne reviendront pas).
Le monde est vaste et même s'il s'uniformise bien des différences subsistent qui sont passionnantes à voir et à vivre).
Il sera bien temps de rentrer (éventuellement) ensuite.
notre déclin relatif est le pendant du progrès de l'humanité.
Le monde est vaste et même s'il s'uniformise bien des différences subsistent qui sont passionnantes à voir et à vivre).
Il sera bien temps de rentrer (éventuellement) ensuite.
notre déclin relatif est le pendant du progrès de l'humanité.
Modifié en dernier par pangloss le 02 févr. 2019, 22:36, modifié 1 fois.
«C'est quand un moustique se pose sur vos testicules qu'on réalise que la violence ne résout rien."
Socrate
Socrate
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Quand y'a pas en France, y'a pas, mais tous ne gagnent pas plus dans la recherche, même aux USA.ignatius a écrit : ↑02 févr. 2019, 20:48Oui c'est intéressant.Jeffrey a écrit : ↑02 févr. 2019, 20:03À méditerpimono a écrit : ↑02 févr. 2019, 19:56Si j'avais des gamins, je serais effrayé de les savoir obligés de vivre à des milliers de kms pour gagner leur crou-croute, ça fait penser au STO en Allemagne pendant la guerre.
pi-r2 aussi a refourgué ses petits bambins ingénieurs aux 4 coins du monde, ça a un coté effrayant pour la France car vous n'avez pas vraiment le profil des familles des pays pauvres, et pourtant, vous envoyez vos enfants servir le système exactement de la même façon que si vous étiez issus d'un pays pauvre !
Après est ce que les travailleurs qualifiés s'expatrient par nécessité, ou bien est ce que ceux qui souhaitent découvrir d'autres horizons privilégient ces voies ?
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Y'a des français qui veulent rester en France, le déracinement n'est pas forcément voulu. Déjà, les provinciaux qui vont sur Paris, essayent pour beaucoup de revenir dans leur région respêctive.pangloss a écrit : ↑02 févr. 2019, 22:33Les jeunes très qualifiés de la classe supérieure occidentale jouissent de possibilités inouïes (et qui ne reviendront pas).
Le monde est vaste et même s'il s'uniformise bien des différences subsistent qui sont passionnantes à voir et à vivre).
Il sera bien temps de rentrer (éventuellement) ensuite.
L'étranger c'est aussi pour les glandistes,Nouvelle Zélande, Australie.
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
Personne n'empêche ceux qui veulent rester de le faire.
C'est le discours de déploration permanent qui est pesant en France.
Lagos sera dans quinze ans ce que Shanghai est aujourd'hui.
C'est le discours de déploration permanent qui est pesant en France.
Lagos sera dans quinze ans ce que Shanghai est aujourd'hui.
«C'est quand un moustique se pose sur vos testicules qu'on réalise que la violence ne résout rien."
Socrate
Socrate
Re: Le diplôme d’ingé : meilleure protection contre le chômage
C’est très amusant de voir quelqu’un qui prétendument dénonce les archaïsmes de pensée patriarcale et qui tombe aussi facilement dans ces grotesques stéréotypes de description des attraits du modernisme. « Le monde est vaste et les différences sont passionnantes à voir et à vivre... ».pangloss a écrit : ↑02 févr. 2019, 22:33Les jeunes très qualifiés de la classe supérieure occidentale jouissent de possibilités inouïes (et qui ne reviendront pas).
Le monde est vaste et même s'il s'uniformise bien des différences subsistent qui sont passionnantes à voir et à vivre).
Il sera bien temps de rentrer (éventuellement) ensuite.
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Comme si vivre à San Francisco ou à proximité de la silicon valley était réellement socialement une différence passionnante à vivre.
Quel conformisme et asservissement à la vision capitaliste du monde unifié...
Quis custodiet ipsos custodes?