35 ansVincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:20Deux ingénieurs qui travaillent en IDF peuvent avoir 500k€ de budget pour un achat à 35 ans. Qu'est ce que c'est que cette connerie...
Pourquoi pas 80 hein?
35 ansVincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:20Deux ingénieurs qui travaillent en IDF peuvent avoir 500k€ de budget pour un achat à 35 ans. Qu'est ce que c'est que cette connerie...
et ce n'est pas en resserrant le PTZ dans le neuf sur les zones tendues que les terrains vont baisserddv a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:22Si tu n'arrives pas à comprendre que la métropolisation et centralisation fait grimper les prix des terrains (et pas de la maison en elle-même), je ne peux rien pour toi.
Quasiment tout ce qui se construit en petite et moyenne couronne, c'est du logement collectif, les maisons deviennent un produit de luxe. Mais tu as dû rester dans une grotte pendant 20 ans pour découvrir cela.
St Ex, Le petit prince a écrit :Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.
ca c'est l'idée de ben, le bail emphytéotique + colocachillemo a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:2235 ansVincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:20Deux ingénieurs qui travaillent en IDF peuvent avoir 500k€ de budget pour un achat à 35 ans. Qu'est ce que c'est que cette connerie...
Pourquoi pas 80 hein?
St Ex, Le petit prince a écrit :Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.
Je te conseille d'aller voir la pièce de théâtre "c'était mieux avant" .achillemo a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:2235 ansVincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:20Deux ingénieurs qui travaillent en IDF peuvent avoir 500k€ de budget pour un achat à 35 ans. Qu'est ce que c'est que cette connerie...
Pourquoi pas 80 hein?
A 25 ans pour un pavillon c'est difficile, mais en IDF les jeunes actifs ont tout intérêt à acheter le pus tôt possible un appartement même petit qui sera la première marche de leur parcours résidentiel.
Et les loyers jetés par la fenêtre pendant X années quand on achète à 30ans+, c'est gratos ?
environ 7.5% FN et 4.5% FAI ça fait 12 %,
Les prix ont quand même pas mal monté aussi. Du coup, certains s'en sortent très très bien. Je reviens de mon AG là. Je discutais avec une nana qui a décidé d'aller à Bruxelle avec son copain. Ils ont acheté en 2015 à 255k€ et revendu en 2019 à 330k€ (aucune négo de la part des acheteurs ). Certes, ils ont refait à neuf (sûrement dans les 20-30k de travaux), certes il y a eu les frais de frottement mais j'ai du mal à voir une mauvaise affaire par rapport à une location.lecriminel a écrit : ↑21 févr. 2019, 18:46environ 7.5% FN et 4.5% FAI ça fait 12 %,
Même avec un rendement immo de 2% supérieur au taux de placement sans risque, il faut 6 ans pour amortir les frais (et donc pouvoir acheter strictement la même chose).
D'ailleurs, toi tu pourrais t'acheter combien de m2 en revendant ton appart actuel ?
D'où l'intérêt de faire son parcours résidentiel en province, en faisant construire ses maisons.lecriminel a écrit : ↑21 févr. 2019, 18:46environ 7.5% FN et 4.5% FAI ça fait 12 %,
Même avec un rendement immo de 2% supérieur au taux de placement sans risque, il faut 6 ans pour amortir les frais (et donc pouvoir acheter strictement la même chose).
D'ailleurs, toi tu pourrais t'acheter combien de m2 en revendant ton appart actuel ?
Ça dépend. Si le mec a ses racines localement, qu’il a sa propre entreprise et ses clients, sans devoir taper un CA de fou il peut se demerder tout à fait convenablement.
Chuuut... Va pas leur dire
Une maison de 100 m2 à faire construire près de Bordeaux, c'était 250 k€ tout compris il y a 2-3 ans.
pourquoi tu parles de l'ancien ?Vincent92 a écrit : ↑19 févr. 2019, 23:52Si c'est la file que je pense, on t'avait alors fait remarqué que ton article était un patchwork d'articles de tous les petites phrases trouveés ci et là, et le principal de l'argumentaire concernait la neuf sans jamais parlé du PTZ recentré.Gpzzzz a écrit : ↑19 févr. 2019, 23:29au delà du billet de HBC, j avais déjà évoqué sur le forum il y a quelques mois que les spécialistes étaient assez voir très pessimiste sur la construction en général dans les années à venir..
rien d anormal c est ce qu il se passe a chaque ralentissement économique.. le soucis cette fois c est que si dans 2ans on tombe à -25% il y aura pt être plus la main magique de la BCE pour relancer le bouzin...
Mais c'est pas grave, fait pareil et généralise à l'ancien sans argument. De toute façon, j'imagine que vous avez tous deux (l'auteur de l'article et toi) le même profil immobilier
De quelle autre file parlais tu?Gpzzzz a écrit : ↑22 févr. 2019, 06:55pourquoi tu parles de l'ancien ?Vincent92 a écrit : ↑19 févr. 2019, 23:52Si c'est la file que je pense, on t'avait alors fait remarqué que ton article était un patchwork d'articles de tous les petites phrases trouveés ci et là, et le principal de l'argumentaire concernait la neuf sans jamais parlé du PTZ recentré.Gpzzzz a écrit : ↑19 févr. 2019, 23:29au delà du billet de HBC, j avais déjà évoqué sur le forum il y a quelques mois que les spécialistes étaient assez voir très pessimiste sur la construction en général dans les années à venir..
rien d anormal c est ce qu il se passe a chaque ralentissement économique.. le soucis cette fois c est que si dans 2ans on tombe à -25% il y aura pt être plus la main magique de la BCE pour relancer le bouzin...
Mais c'est pas grave, fait pareil et généralise à l'ancien sans argument. De toute façon, j'imagine que vous avez tous deux (l'auteur de l'article et toi) le même profil immobilier
pourusoi tu dis que je généralisé a l ancien ? quelle partie de mon message te fait penser à ça ?
on est sur un tread sui parle de neuf, je parle de neuf pas d ancien..
des fois t as comme des absences je trouve !
Le schéma du parcours résidentiel fonctionne de manière optimale dans un contexte de hausse perpétuelle des prix - c'est le cas dans l'agglomération parisienne et dans une moindre mesure quelques autres métropoles.
Non. La hausse des prix est gênante pour un parcours résidentiel.Ben92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 10:45Le schéma du parcours résidentiel fonctionne de manière optimale dans un contexte de hausse perpétuelle des prix - c'est le cas dans l'agglomération parisienne et dans une moindre mesure quelques autres métropoles.
Ailleurs ça a beaucoup moins d'intérêt. Surotut si les prix sont bas et permettent d’accéder à un beau logement dès le premier achat.
Pour théoriser un peu plus précisément, c'est la conjonction de trois facteurs qui donne toute sa puissance au parcours résidentiel :
- un contexte de hausse perpétuelle des prix
- l'exploitation des taux bas permettant un amortissement conséquent dès le début du prêt
- un marché de l'emploi dynamique permettant des hausses salariales correctes au cours de sa carrière
Lorsque ces trois facteurs sont réunis, le schéma du parcours résidentiel peut faire des miracles et au bout de 10/15 ans donner accès à la propriété de logements qui seraient restés complètement inaccessibles sans achat intermédiaire.
Il pose comme constant que les prix montent et dit que la meilleure stratégie est l'achat intermédiaire et non pas que c'est bien que les prix montent.Goldorak2 a écrit : ↑22 févr. 2019, 11:21Non. La hausse des prix est gênante pour un parcours résidentielle.Ben92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 10:45Le schéma du parcours résidentiel fonctionne de manière optimale dans un contexte de hausse perpétuelle des prix - c'est le cas dans l'agglomération parisienne et dans une moindre mesure quelques autres métropoles.
Ailleurs ça a beaucoup moins d'intérêt. Surotut si les prix sont bas et permettent d’accéder à un beau logement dès le premier achat.
Pour théoriser un peu plus précisément, c'est la conjonction de trois facteurs qui donne toute sa puissance au parcours résidentiel :
- un contexte de hausse perpétuelle des prix
- l'exploitation des taux bas permettant un amortissement conséquent dès le début du prêt
- un marché de l'emploi dynamique permettant des hausses salariales correctes au cours de sa carrière
Lorsque ces trois facteurs sont réunis, le schéma du parcours résidentiel peut faire des miracles et au bout de 10/15 ans donner accès à la propriété de logements qui seraient restés complètement inaccessibles sans achat intermédiaire.
Imaginons un parcours résidentiel en deux étapes :
Un gus double sa surface (et le prix de son logement) après 10 ans.
Option A : le prix de l'immo n'a pas bougé et notre parcoureur a remboursé son bien.
Achète 100kE à T0 (114 avec les frais),
A T1 (on va dire 10 ans plus tard...
Il vend son logement au même prix 100k€, achète un logement deux fois plus grand à 200k€ (228 avec les frais).
Notre parcoureur résidentiel se retrouve avec une dette de 228k€-100k€ = 128k€
Option B : le prix de l'immo a doublé et notre parcoureur a remboursé son bien.
Achète 100kE à T0 (114 avec les frais),
A T1 (on va dire 10 ans plus tard... il vend 200k€ (le prix de l'immo a doublé), achète un logement deux fois plus grand à 400k€ (456 avec les frais).
Notre parcoureur résidentiel se retrouve avec une dette de 456€-200k€ = 256k€
C'est quoi le mieux ?
La plus value de 100k€ investie dans un logement deux fois plus grand, et 256k€ de dette ?
Ou aucune plus value et 128k€ de dette et un logemebnt deux fois plus grand ?
Ce n'est pas nous qui choisissons si les prix montent. Il ne sert donc rien à de discuter si c'est bien ou pas puisque nous n'avons pas d'emprise là-dessus.
Dans un contexte de hausse des prix perpétuelle et si la hausse des prix est supérieure aux frais de transactions et aux coûts de détention, il vaut mieux acheter au plus vite, au plus possible, en mettant tout son argent et s'endettant au maximum.Ben92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 11:35Ce n'est pas nous qui choisissons si les prix montent. Il ne sert donc rien à de discuter si c'est bien ou pas puisque nous n'avons pas d'emprise là-dessus.
En revanche, c'est nous qui choisissions d'acheter tôt ou pas, de faire un achat intermédiaire ou non. Quelle est alors la meilleure stratégie dans un contexte de hausse des prix perpétuelle ? C'était l'objet de mon propos.
Qu'il n'ait pas de hausse perpétuelle sur l'ensemble du territoire, OK.Goldorak2 a écrit : ↑22 févr. 2019, 11:53il est absolument CERTAIN qu'il n'y aura pas, qu'il n'y aura JAMAIS de hausse perpétuelle. Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. A un moment donné, l'arbre tombe. A long terme, l'économie (et la démographie) est un cycle de hausses, de haut plateau et de baisses.
d'une part, je fais effectivement mon calcul dans une hypothèse sans PV,Vincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 19:25Les prix ont quand même pas mal monté aussi. Du coup, certains s'en sortent très très bien. Je reviens de mon AG là. Je discutais avec une nana qui a décidé d'aller à Bruxelle avec son copain. Ils ont acheté en 2015 à 255k€ et revendu en 2019 à 330k€ (aucune négo de la part des acheteurs ). Certes, ils ont refait à neuf (sûrement dans les 20-30k de travaux), certes il y a eu les frais de frottement mais j'ai du mal à voir une mauvaise affaire par rapport à une location.
S'ils étaient resté au même endroit, ils auraient quand même pu acheter plus grand. Moins grand que si le prix ne monte pas mais plus grand quand même (car plus de patrimoine et/ou plus de salaire) et surtout - c'est cela qui nous intéresse - plus grand que s'ils étaient resté locataires sans pour autant investir dans un truc qui a explosé sur la période (cas de presque tous les locataires).lecriminel a écrit : ↑22 févr. 2019, 12:35d'une part, je fais effectivement mon calcul dans une hypothèse sans PV,Vincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 19:25Les prix ont quand même pas mal monté aussi. Du coup, certains s'en sortent très très bien. Je reviens de mon AG là. Je discutais avec une nana qui a décidé d'aller à Bruxelle avec son copain. Ils ont acheté en 2015 à 255k€ et revendu en 2019 à 330k€ (aucune négo de la part des acheteurs ). Certes, ils ont refait à neuf (sûrement dans les 20-30k de travaux), certes il y a eu les frais de frottement mais j'ai du mal à voir une mauvaise affaire par rapport à une location.
d'autre part, ton exemple n'est PAS un parcours residentiel, c'est d'ailleurs pour ça qu'il marche: imagine que les prix soient montés de 15% en 3 ans, comment ces gens vont faire pour payer leur prochaine logement ? ils ne peuvent pas.
Pour qu'il y ait parcours il faut respecter ces 2 conditions: les prix augmentent plus que l'inflation/ les taux d'interêt (sinon mieux vaut attendre d'avoir un bien qui te corresponde) ET ton salaire augmente plus que les prix immobiliers (sinon tu ne peux pas racheter derrière) OU que les taux baissent (ce qui est equivalent)
Non, le parcours residentiel est du flan:
C'est bien ca. Je ne dis pas que la hausse des prix leur permet d'acheter plus grand en restant au même endroit. Je dis que la hausse de prix les place dans une meilleur situation que quelqu'un qui n'a pas acheté. C'est ca l'intérêt du "parcours résidentiel".lecriminel a écrit : ↑22 févr. 2019, 12:51Non, le parcours residentiel est du flan:
ils sont capables il y a 3 ans d'emprunter pour acheter 285k, donc ils n'achètent pas l'appart qui leur convient à 420k; il leur manque 135k.
3 ans plus tard, à salaires et taux constants, ils peuvent toujours acheter à 285k + la PV qu'ils ont réalisée (45k) + le rallongement de l'emprunt de 3 ans (40k) - les FN (30k) soit 340k au total. L'appart qu'ils veulent coute desormais 486k, il leur manque 146k.
Mais effectivement, s'ils étaient restés locataires, leur baisse de pouvoir d'achat aurait été supérieure
pourquoi je rallonge l'emprunt, moi ? ils peuvent emprunter 285 k sur la même durée (donc en finissant de payer 3 ans plus tard) + PV - FN + amortissement (6k), il leur manque 34k supplémentaire pour leur appart de rêvelecriminel a écrit : ↑22 févr. 2019, 12:513 ans plus tard, à salaires et taux constants, ils peuvent toujours acheter à 285k + la PV qu'ils ont réalisée (45k) + le rallongement de l'emprunt de 3 ans (40k) - les FN (30k) soit 340k au total.
voilà, il faut les 2 conditions citées plus haut: une hausse des prix supérieure à l'inflation, sinon comme tu dis il ne faut pas acheterVincent92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 12:54C'est bien ca. Je ne dis pas que la hausse des prix leur permet d'acheter plus grand en restant au même endroit. Je dis que la hausse de prix les place dans une meilleur situation que quelqu'un qui n'a pas acheté. C'est ca l'intérêt du "parcours résidentiel".
Si tu vises un bien plus haut à 5 ans et que les prix baissent il n'y a aucun intérêt à acheter un bien intermédiaire.
Une hausse des prix supérieure au différentiel coût de propriété - coût de location plutôt. Si tu restes 1 an, il faut une hausse supérieure à 8-15% (suivants les frais de frottement), si tu restes 4-7 ans toute hausse te place en meilleure position.lecriminel a écrit : ↑22 févr. 2019, 12:59voilà, il faut les 2 conditions citées plus haut: une hausse des prix supérieure à l'inflation, sinon comme tu dis il ne faut pas acheterVincent92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 12:54C'est bien ca. Je ne dis pas que la hausse des prix leur permet d'acheter plus grand en restant au même endroit. Je dis que la hausse de prix les place dans une meilleur situation que quelqu'un qui n'a pas acheté. C'est ca l'intérêt du "parcours résidentiel".
Si tu vises un bien plus haut à 5 ans et que les prix baissent il n'y a aucun intérêt à acheter un bien intermédiaire.
bon, je pense qu'on parle de la même chose, par exemple un rendement immo de 3.5% avec une inflation= taux d'interêt de 1.5%, donne un rendement net de 2% soit 7 ans pour commencer à gagner du pouvoir d'achat en vue du prochain achat. 7 ans pour ne rien gagner, 12 ans pour gagner 10%; quand tu penses que le parcours residentiel est l'argument pour te faire acheter un bien dans lequel tu ne veux vraiment pas vivre, mais tu fais l'effort, le sacrifice pour la promesse d'un bien supérieur, c'est une méchante arnaque. La baisse des taux a sauvé les acheteurs de 2006, sinon, ils auraient juste pourri leur vie (endettement maximal, durée maximale, bien minimal)
L'argument numéro 1 d'un agent immobilier qui veut vendre un bien pas top est avant tout la future revente (quartier en devenir ou au top du top, il y a des travaux mais le prix est bas. En refaisant à neuf vous vendrez plus cher. Les studios s'arrachent,...) avec PV.lecriminel a écrit : ↑22 févr. 2019, 13:22bon, je pense qu'on parle de la même chose, par exemple un rendement immo de 3.5% avec une inflation= taux d'interêt de 1.5%, donne un rendement net de 2% soit 7 ans pour commencer à gagner du pouvoir d'achat en vue du prochain achat. 7 ans pour ne rien gagner, 12 ans pour gagner 10%; quand tu penses que le parcours residentiel est l'argument pour te faire acheter un bien dans lequel tu ne veux vraiment pas vivre, mais tu fais l'effort, le sacrifice pour la promesse d'un bien supérieur, c'est une méchante arnaque.
Bah oui, on est un peu connes nous les femmes, pourquoi ne pas rester au foyer, sans revenus et donc dépendante du bon vouloir de notre mari pour tout...Vincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:34Je te conseille d'aller voir la pièce de théâtre "c'était mieux avant" .
Plus sérieusement, avec 90% de réussite au bac et la volonté de pousser tout le monde à faire bac +5, c'est normal que les diplômes aient moins de valeur par rapport à une époque où il y avait 60-70% de réussite au bac et où faire bac +5 était l'exception.
Voilà pour l'explication de ton pseudo déclassement qui n'en est pas vraiment un (tu ne peux pas comparer ton diplôme d'ingénieur avec un ingénieur d'il y a 20-30-40 ans. Vous ne faites pas partie de la même CSP).
Ensuite, quand on rentre dans la vie active à 25 ans (bac+5 + éventuellement quelques ratés/réorientation/expériences linguistiques/...), on a tendance à faire sa vie plus tard. Surtout en métropole.
En général, l'achat se fait plus tard, c'est comme ca (le temps de vouloir se mettre en couple, de vouloir acheter un pavillon,...).
Ce n'est pas du tout la norme de se poser la question de devenir propriétaire - à fortiori d'un pavillon - entre 20 et 30 ans quand on (a) fait des études. Même si certains le font.
Maintenant, si tu veux prendre 30 ans à la place de 35 ans, ça ne change pas grand chose. On peut très bien acheter un pavillon quand on est un couple de 2 ingénieurs avec 5-7 ans d'expériences et qu'on n'est pas des papiers percés.
Pour les deux salaires qui sont devenus le standard, tu peux dire merci aux féministes. C'est le principe de capitalisme de toujours tirer bénéfice des délires des minorités (on en a marre de notre vie de mère au foyer. On veut travailler et pouvoir s'assumer toute seule!)
Je pense très honnêtement que cette volonté de travailler a beaucoup plus été poussé par des bourgeoises que par des ouvrières qui travaillaient à la chaîne ou autres jobs peu payés et peu valorisants.Puyin a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:11Bah oui, on est un peu connes nous les femmes, pourquoi ne pas rester au foyer, sans revenus et donc dépendante du bon vouloir de notre mari pour tout...Vincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:34Je te conseille d'aller voir la pièce de théâtre "c'était mieux avant" .
Plus sérieusement, avec 90% de réussite au bac et la volonté de pousser tout le monde à faire bac +5, c'est normal que les diplômes aient moins de valeur par rapport à une époque où il y avait 60-70% de réussite au bac et où faire bac +5 était l'exception.
Voilà pour l'explication de ton pseudo déclassement qui n'en est pas vraiment un (tu ne peux pas comparer ton diplôme d'ingénieur avec un ingénieur d'il y a 20-30-40 ans. Vous ne faites pas partie de la même CSP).
Ensuite, quand on rentre dans la vie active à 25 ans (bac+5 + éventuellement quelques ratés/réorientation/expériences linguistiques/...), on a tendance à faire sa vie plus tard. Surtout en métropole.
En général, l'achat se fait plus tard, c'est comme ca (le temps de vouloir se mettre en couple, de vouloir acheter un pavillon,...).
Ce n'est pas du tout la norme de se poser la question de devenir propriétaire - à fortiori d'un pavillon - entre 20 et 30 ans quand on (a) fait des études. Même si certains le font.
Maintenant, si tu veux prendre 30 ans à la place de 35 ans, ça ne change pas grand chose. On peut très bien acheter un pavillon quand on est un couple de 2 ingénieurs avec 5-7 ans d'expériences et qu'on n'est pas des papiers percés.
Pour les deux salaires qui sont devenus le standard, tu peux dire merci aux féministes. C'est le principe de capitalisme de toujours tirer bénéfice des délires des minorités (on en a marre de notre vie de mère au foyer. On veut travailler et pouvoir s'assumer toute seule!)
Merci Vincent92 de dire aux femmes quels sont leurs combats légitimes ou non.Vincent92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:37Je pense très honnêtement que cette volonté de travailler a beaucoup plus été poussé par des bourgeoises que par des ouvrières qui travaillaient à la chaîne ou autres jobs peu payés et peu valorisants.Puyin a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:11Bah oui, on est un peu connes nous les femmes, pourquoi ne pas rester au foyer, sans revenus et donc dépendante du bon vouloir de notre mari pour tout...Vincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:34Je te conseille d'aller voir la pièce de théâtre "c'était mieux avant" .
Plus sérieusement, avec 90% de réussite au bac et la volonté de pousser tout le monde à faire bac +5, c'est normal que les diplômes aient moins de valeur par rapport à une époque où il y avait 60-70% de réussite au bac et où faire bac +5 était l'exception.
Voilà pour l'explication de ton pseudo déclassement qui n'en est pas vraiment un (tu ne peux pas comparer ton diplôme d'ingénieur avec un ingénieur d'il y a 20-30-40 ans. Vous ne faites pas partie de la même CSP).
Ensuite, quand on rentre dans la vie active à 25 ans (bac+5 + éventuellement quelques ratés/réorientation/expériences linguistiques/...), on a tendance à faire sa vie plus tard. Surtout en métropole.
En général, l'achat se fait plus tard, c'est comme ca (le temps de vouloir se mettre en couple, de vouloir acheter un pavillon,...).
Ce n'est pas du tout la norme de se poser la question de devenir propriétaire - à fortiori d'un pavillon - entre 20 et 30 ans quand on (a) fait des études. Même si certains le font.
Maintenant, si tu veux prendre 30 ans à la place de 35 ans, ça ne change pas grand chose. On peut très bien acheter un pavillon quand on est un couple de 2 ingénieurs avec 5-7 ans d'expériences et qu'on n'est pas des papiers percés.
Pour les deux salaires qui sont devenus le standard, tu peux dire merci aux féministes. C'est le principe de capitalisme de toujours tirer bénéfice des délires des minorités (on en a marre de notre vie de mère au foyer. On veut travailler et pouvoir s'assumer toute seule!)
La volonté de la base n'est certainement pas de travailler. Au contraire, en général et quand elles le peuvent, elles évitent.
C'est bien pour cela que je parle de minorité. Toutes les femmes n'ont pas les mêmes intérêts.
La plupart des féministes continuent d'ailleurs de déconstruire (plus de genre, plus de repère,...), ce qui est encore tout bon pour le capitalisme (l'idéal pour lui est de pousser l'individualisme et le nombrilisme à son paroxysme puisque cela pousse à la consommation et à la production : je consomme donc je suis).
Ceci dit, cela n'enlève rien au combat légitime du féminisme : Salaire égal à situation égale, droit à disposer de son corps et de ces envies, d'être l'égal de l'homme en droits et devoirs,...
C'est assez marrant de penser que tu sais mieux ce que pense l'ensemble des femmes parce que tu es une femme et moi un homme. Pour moi, tout cela est très symptomatique.Puyin a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:59Merci Vincent92 de dire aux femmes quels sont leurs combats légitimes ou non.Vincent92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:37Je pense très honnêtement que cette volonté de travailler a beaucoup plus été poussé par des bourgeoises que par des ouvrières qui travaillaient à la chaîne ou autres jobs peu payés et peu valorisants.Puyin a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:11Bah oui, on est un peu connes nous les femmes, pourquoi ne pas rester au foyer, sans revenus et donc dépendante du bon vouloir de notre mari pour tout...Vincent92 a écrit : ↑21 févr. 2019, 14:34Je te conseille d'aller voir la pièce de théâtre "c'était mieux avant" .
Plus sérieusement, avec 90% de réussite au bac et la volonté de pousser tout le monde à faire bac +5, c'est normal que les diplômes aient moins de valeur par rapport à une époque où il y avait 60-70% de réussite au bac et où faire bac +5 était l'exception.
Voilà pour l'explication de ton pseudo déclassement qui n'en est pas vraiment un (tu ne peux pas comparer ton diplôme d'ingénieur avec un ingénieur d'il y a 20-30-40 ans. Vous ne faites pas partie de la même CSP).
Ensuite, quand on rentre dans la vie active à 25 ans (bac+5 + éventuellement quelques ratés/réorientation/expériences linguistiques/...), on a tendance à faire sa vie plus tard. Surtout en métropole.
En général, l'achat se fait plus tard, c'est comme ca (le temps de vouloir se mettre en couple, de vouloir acheter un pavillon,...).
Ce n'est pas du tout la norme de se poser la question de devenir propriétaire - à fortiori d'un pavillon - entre 20 et 30 ans quand on (a) fait des études. Même si certains le font.
Maintenant, si tu veux prendre 30 ans à la place de 35 ans, ça ne change pas grand chose. On peut très bien acheter un pavillon quand on est un couple de 2 ingénieurs avec 5-7 ans d'expériences et qu'on n'est pas des papiers percés.
Pour les deux salaires qui sont devenus le standard, tu peux dire merci aux féministes. C'est le principe de capitalisme de toujours tirer bénéfice des délires des minorités (on en a marre de notre vie de mère au foyer. On veut travailler et pouvoir s'assumer toute seule!)
La volonté de la base n'est certainement pas de travailler. Au contraire, en général et quand elles le peuvent, elles évitent.
C'est bien pour cela que je parle de minorité. Toutes les femmes n'ont pas les mêmes intérêts.
La plupart des féministes continuent d'ailleurs de déconstruire (plus de genre, plus de repère,...), ce qui est encore tout bon pour le capitalisme (l'idéal pour lui est de pousser l'individualisme et le nombrilisme à son paroxysme puisque cela pousse à la consommation et à la production : je consomme donc je suis).
Ceci dit, cela n'enlève rien au combat légitime du féminisme : Salaire égal à situation égale, droit à disposer de son corps et de ces envies, d'être l'égal de l'homme en droits et devoirs,...
Qu'on soit bourgeoise ou ouvrière, sans doute que dans l'absolu on préfère ne pas travailler. Mais ne pas travailler, c'est être potentiellement coincée dans un mariage qui ne nous convient pas, être bien dans la 'Mot2Cambronne' si son mari meurt/devient handicapé/... alors, oui, on a voulu travailler.
Je ne sais pas ce que pensent "les femmes". Je sais en quoi mon genre a pu être un obstacle.Vincent92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 16:01C'est assez marrant de penser que tu sais mieux ce que pense l'ensemble des femmes parce que tu es une femme et moi un homme. Pour moi, tout cela est très symptomatique.Puyin a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:59Merci Vincent92 de dire aux femmes quels sont leurs combats légitimes ou non.Vincent92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:37Je pense très honnêtement que cette volonté de travailler a beaucoup plus été poussé par des bourgeoises que par des ouvrières qui travaillaient à la chaîne ou autres jobs peu payés et peu valorisants.
La volonté de la base n'est certainement pas de travailler. Au contraire, en général et quand elles le peuvent, elles évitent.
C'est bien pour cela que je parle de minorité. Toutes les femmes n'ont pas les mêmes intérêts.
La plupart des féministes continuent d'ailleurs de déconstruire (plus de genre, plus de repère,...), ce qui est encore tout bon pour le capitalisme (l'idéal pour lui est de pousser l'individualisme et le nombrilisme à son paroxysme puisque cela pousse à la consommation et à la production : je consomme donc je suis).
Ceci dit, cela n'enlève rien au combat légitime du féminisme : Salaire égal à situation égale, droit à disposer de son corps et de ces envies, d'être l'égal de l'homme en droits et devoirs,...
Qu'on soit bourgeoise ou ouvrière, sans doute que dans l'absolu on préfère ne pas travailler. Mais ne pas travailler, c'est être potentiellement coincée dans un mariage qui ne nous convient pas, être bien dans la 'Mot2Cambronne' si son mari meurt/devient handicapé/... alors, oui, on a voulu travailler.
Pourrais tu nous en dire plus?Puyin a écrit : ↑22 févr. 2019, 16:02Je ne sais pas ce que pensent "les femmes". Je sais en quoi mon genre a pu être un obstacle.Vincent92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 16:01C'est assez marrant de penser que tu sais mieux ce que pense l'ensemble des femmes parce que tu es une femme et moi un homme. Pour moi, tout cela est très symptomatique.Puyin a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:59Merci Vincent92 de dire aux femmes quels sont leurs combats légitimes ou non.Vincent92 a écrit : ↑22 févr. 2019, 15:37Je pense très honnêtement que cette volonté de travailler a beaucoup plus été poussé par des bourgeoises que par des ouvrières qui travaillaient à la chaîne ou autres jobs peu payés et peu valorisants.
La volonté de la base n'est certainement pas de travailler. Au contraire, en général et quand elles le peuvent, elles évitent.
C'est bien pour cela que je parle de minorité. Toutes les femmes n'ont pas les mêmes intérêts.
La plupart des féministes continuent d'ailleurs de déconstruire (plus de genre, plus de repère,...), ce qui est encore tout bon pour le capitalisme (l'idéal pour lui est de pousser l'individualisme et le nombrilisme à son paroxysme puisque cela pousse à la consommation et à la production : je consomme donc je suis).
Ceci dit, cela n'enlève rien au combat légitime du féminisme : Salaire égal à situation égale, droit à disposer de son corps et de ces envies, d'être l'égal de l'homme en droits et devoirs,...
Qu'on soit bourgeoise ou ouvrière, sans doute que dans l'absolu on préfère ne pas travailler. Mais ne pas travailler, c'est être potentiellement coincée dans un mariage qui ne nous convient pas, être bien dans la 'Mot2Cambronne' si son mari meurt/devient handicapé/... alors, oui, on a voulu travailler.
Pour voir si on rentre dans les combats légitimes dont je parle (tu t'es moqué de moi donc j'aimerais bien savoir s'il y a un combat qui je ne qualifie pas de légitime et qui pourrait nous différentier. Bref, s'il y a du fond à cette moquerie). Le salaire c'est typiquement un sujet complètement légitime (c'est d'ailleurs le premier dont j'ai parlé). Même si les différences de salaires sont complètement gonflés par les féministes (puisqu'elles comparent volontairement choux et carottes).
Rhaaa les entreprises sont vraiment trop c0nnes, elles ne devraient employer que des femmes si elles coûtent 10% moins cher à diplôme/compétence/expérience égales.
C'est inexacte de mettre "trop d’impôts" sur le dos des cassos, car les cassos font beaucoup d'enfants et plus les collectivités locales ont des habitants, plus elles reçoivent de généreuses dotations de l'Etat, donc si les impots en ville sont chers, c'est parce qu'il y a un train de vie très gras à payer , les cassos n'y sont pour rien.ddv a écrit : ↑21 févr. 2019, 13:54Bizarre sur ce fil cette haine de ceux qui achètent une maison (jalousie ?), alors qu'il existe la même chose pour les appartements (charges de copropriété extravagantes, taxes locales élevées car il faut payer les services de la ville et payer pour les cassos qui ne paient rien, etc.).
C'est juste que de manière générale, il y a des gens qui ne savent pas gérer leur budget et vivent au-dessus de leurs moyens, c'est tout.