Jeffrey a écrit : ↑09 mars 2019, 15:04
Ave a écrit : ↑09 mars 2019, 14:03
WolfgangK a écrit : ↑09 mars 2019, 13:40
Oui, enfin, la meilleure conclusion, c'est à mon avis d'être plus sélective sur le partenaire SURTOUT si c'est pour avoir des gamins.
Ensuite, il y a quand même la pension alimentaire.
Biensûr tout comme les mecs doivent aussi l'être mais franchement, même avec toutes les précautions du monde, cela arrivera relativement souvent et donc mieux vaut être le plus autonome possible.
Quand à la pension alimentaire, cela n'empêche d'être sous le seuil de pauvreté pour une bonne partie de femmes qui élèvent seules leur enfant, car elles ont, justement les enfants à charge et pas de boulot ou des petits boulots pas bien payés.
WolfgangK $ a écrit :Ce que je veux dire c'est que les proportions de temps& énergie consacrés au POGNON ou à la famille n'ont pas a priori de raisons d'être 50% 50% pour les deux membres du couple et que si l'homme se consacre plus au POGNON et la femme à la famille, ce n'est pas forcément de la domination patriarcale.
Non, effectivement. ce qui pose problème n'est pas que la réparation ne soit parfaitement à 50% dans CHAQUE couple mais que dans la grande grande majorité des couples, la répartition se fasse toujours dans le même sens. Ce qui me fait penser que le choix n'est pas si libre que ça mais dicté par le système établi et l'injonction sociale. C'est un cercle vicieux, les femmes gagnent moins que les hommes alors elles s'investissent plus dans la famille, alors elles gagnent mois...
C'est étrange d'invoquer la situation des femmes seules qui élèvent leurs enfants.
Qui choisit quoi ?
Les femmes obtiennent la garde des enfants dans 72% des divorces, et les hommes dans 8%
http://www.leparisien.fr/societe/divorc ... 577885.php
C'est quoi le phénomène ? Les hommes n'ont pas le bon comportement ?
Dans les trois quart de situation de contentieux, ce sont les femmes qui demandent le divorce.
https://www.jurifiable.com/conseil-juri ... atistiques
Donc on résume un peu ?
Les femmes demandent la rupture du contrat matrimonial dans l'ultra majorité des cas ....par pression du système social
Les femmes obtiennent le droit de garde des enfants dans l'ultra majorité des cas... par pression du système social
Les femmes se retrouvent en situation d'élever seules leurs enfants dans l'ultra majorité des cas .... par pression du système social.
Les femmes ne sont pas payées comme les hommes quand on regarde uniquement le poste occupé, sans tenir compte justement de la robustesse d'investissement dans le travail ... par pression du système social.
Il faut donc que le gouvernement mette les entreprises au pas pour un progrès dans l'égalité sociale.
Le beurre, et l'argent du beurre en somme.
Bon questionnement,
Pour moi le phénomène tient principalement à deux raisons :
La spécificité de la femme dans sa stratégie amoureuse et l’allongement de la durée de la vie.
WolfgangK a écrit : ↑09 mars 2019, 13:40
(...)
Ave a écrit : ↑09 mars 2019, 13:27
Il faudrait peut être expliquer aux filles que 50% de mariages finissent en divorce, que 85% de familles monoparentales sont des femmes avec enfants et que donc, il faut qu'elles fassent leur choix de carrière en connaissance de cause et non pas en espérant qu'un mec gagnera le POGNON à leur place pour subvenir aux besoins de la famille.
Oui, enfin, la meilleure conclusion, c'est à mon avis d'être plus sélective sur le partenaire SURTOUT si c'est pour avoir des gamins.
(...)
Les femmes sont déjà hyper sélectives ! Justement.
Les sdr sont pleins de femmes (surtout vers la 30aine), en recherche d’un homme parfait, le prince charmant (qui gagne bien sa vie, intelligent, bonne éducation, gentil, un peu bricoleur, bon coup au lit, fidèle, bon patrimoine génétique et va pas rechigner aux tâches ménagères).
Parce que les « hommes biens » sont limités (cf liste au dessus)
Alors soit elles essaient de piquer les meilleurs hommes (ce qu’elles font déjà, dans des stratégies qui dépassent parfois les hommes), soit elles révisent leurs critères à la baisse.
Et c’est là qu’est parfois le drame, c’est que de nombreuses femmes font leur vie avec un homme qui ne les satisfait pas entièrement… et ça à un moment ça se paye.
La femme aussi ceci de compliqué, qu’elle est cyclique.
Autant pour un homme, de 20 à 60 ans il ne se passe pas grand-chose.
Une grande ligne droite. L’homme n’est pas compliqué à part ses besoins sexuels.
Pour une femme, c’est une course contre le temps.
De 20 à 40 ans c’est la procréation/ sélection des hommes.
C’est la grande inégalité homme/femme.
Une femme peut choisir de faire un enfant.
Un homme peut être sélectionné par une femme qui a choisi de faire un enfant.
La différence est subtile. Mais on comprend alors que les stratégies amoureuses hommes/femmes sont totalement différentes.
Ce qu’on retrouve d’ailleurs sur les SDR, d’autant plus maintenant que les femmes sont « libres ».
A 40 ans une femme sait qu’elle a atteint son optimum de séduction. Ce qui peut être un vrai drame intérieur.
A 50 ans, son potentiel de séduction décroit (elle peut rester une belle femme, mais l’écart avec les femmes de 20/30 ans devient trop important ; la femme de 50 ans devient hors course : alors qu’à 20/30 ans elle pouvait séduire les hommes de 7 à 77 ans, arrivée à 50 ans, son spectre de séduction se réduit à des hommes +/- de son âge : des vieux).
Au cours d’une vie, une femme peut donc avoir différents besoins amoureux :
De 20/40, elle cherchera un mâle au bon patrimoine génétique, puis un bon père (à noter que ça peut être 2 personnes différentes)
Passé 40 ans un homme qui a de l'assurance, qui la rassurera sur son potentiel de séduction, qui la verra comme une femme (non comme une fille ou une mère)
Passé 50 ans un homme qui la comprendra et développera avec elle une affinité intellectuelle et émotionnelle…
(si un homme est tout cela : bingo pour tous
)
Et c’est un élément très nouveau dans nos sociétés, il faut savoir que notre espérance de vie a grosso modo stagné à 30 ans jusqu'au XVIIIème. Et que vieillir au-delà n’a jamais été un cadeau –hors époque de médecine moderne- : on finissait aveugle et invalide.
fin XIXème on était à 40ans.
fin XXième, on atteint des espérances de vie de 70-80 ans.
Alors bien sur qu’avant, il était facile de rester « pour le meilleur et pour le pire ».
La vie était courte et ponctuée de pièges motels (guerre, épidémie, même accoucher, …).
Maintenant la question est plus complexe. A 40 ans on se permet même de dire qu’on peut démarrer une deuxième vie.
Et, libérer de nos dogmes religieux, nous n’avons plus aucune obligation de « bien nous comporter » en échange d’une éternité meilleure.
Ce qui libère nos plus profonds égoïsmes et parfois des crises existentielles. Voire des dépressions.
Pour ces diverses raisons, la femme, qui a toujours agit par « sélection » de l’homme (enrobée parfois d’un romantisme, de l’amouuuurr).
Continue sa stratégie de sélection / déselection, tout au long de sa vie, selon des critères qui échappent parfois aux hommes.
Quelque fois nous sommes l’amour d’une vie d’une femme, qqs années après nous ne le sommes plus.
Il faut apprendre à composer avec cela.
Et si on tient à nos femmes il faut toujours faire une « veille » pour savoir si ses attendus n’ont pas évolués.
Rien de pire que la routine et de considérer que son conjoint est définitivement acquis « pour le meilleur et pour le pire ».
C’est pas de tout repos la vie de couple.
C’est vertigineux de se dire qu’on restera 60 ans avec la même personne. même quand ça va. Alors quand ça va pas.
(Donc quid des femmes qui ont abaissés leur critères de sélection des hommes dès le départ …)