Je viens de lire les échanges, il y a un truc que visiblement vous n'avez pas capté quand j'ai parlé du fond et de la forme. Vous avez sacrifié le fond parce que vous n'avez pas eu gain de cause sur la forme.canti a écrit : ↑13 mars 2019, 12:35C'est simple à comprendre. en 2015 (je n'ai pas trouvé de stats plus récente), seulement 36% des ménages qui habitent à Paris ont au moins une voiture.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/20 ... partements
Quand la moyenne en France (Paris fait déjà baissé cette moyenne) est de 81%.
Et je ne compte pas les ménages en province qui ont 2 ou 3 voitures. A Paris c'est souvent limité à une voiture par ménage. (malheureusement je n'ai pas trouvé la statistique exacte)
Bien sûr je passe sur l'impact environnementale de la maison inviduelle qui dépense 2000L de fioul par an ou1.5 tonnes de propanes pour chauffer la grosse baraque à 50 kms des grands centre urbains....Et le pire c'est qu'après ils vont me dire que c'est pas de leur faute
C'est bien dommage;
Je vais juste reprendre cette contribution, et la placer dans une réflexion plus large qui s'ajoute à votre déclaration à propos de l'écologie d'un parisien comparé à celle d'un rural ou d'un provincial par exemple.
Pensez vous sérieusement que vous puissiez établir une comparaison de l'impact écologique d'une personne qui vit dans un environnement urbain ultra dense - avec ce que cela suppose de constructions bétonnées, leur impact sur la production de CO2 mais aussi sur l'impact environnemental plus large qui en résulte - et quelqu'un qui vit dans un environnement rural ou provincial moins densifié et moins équipé - uniquement en extrayant le coût du chauffage ou le coût de l'usage d'un moyen de transport individuel ?
ça me rend perplexe comme approche.
Je vais faire une affirmation un peu générale, qui peut donc recevoir des objections, mais qui devrait quand même être perçue comme une presque évidence :
Plus on fait vivre les gens dans des environnements artificiels, bétonnés et ultra urbanisés, plus l'impact écologique est important.
Des considérations simples de contraintes logistiques à mettre en œuvre liées aux approvisionnements comme à l'évacuation des déchets deviennent ultra lourdes.
Des contraintes de construction (1 m3 de béton est estimé produire selon les études de 500 kg à 800 kg de Co2 , ce qui représente à peu près 6000 km de production de CO2 d'un véhicule moyen)
Et d'autres contraintes environnementales comme l'aménagement de l'infrastructure des moyens de transport ... Enfin j'en passe.
Mais plus simplement :
N'avez vous pas compris que ce qui conduit à la nécessité de se déplacer, c'est justement la concentration des lieux de travail ?
Si l'organisation de l'activité économique n'était pas organisée selon un principe concentratoire, les gens ne seraient pas obligés de se déplacer par tonne et par tonne pour aller sur un lieu de travail.
Evidemment, cela suppose une réelle réflexion sur l'aménagement du territoire, et l'influence que peut avoir l'état sur cette occupation territoriale, et ne pas partir d'un constat digne des shaddocks qu'une fois qu'on a concentré les lieux d'activité, les gens qui en sont éloignés sont obligés de s'y rendre et que ça coûte sur un plan financier et environnemental, et que donc on va les taxer pour les inciter à faire autrement...
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Je trouve que c'est curieux de passer à côté de cela et d'extraire bêtement le coût de fonctionnement d'un chauffage individuel à la fin d'un processus qui n'est pas remis en question tout en argumentant que c'est pour la bonne cause environnementale.