C'est le langage officiel de la macronie. Admettons que progressistes/populistes. On peux parler d'ouvert/fermé, mondialiste/souverainiste, citoyen du monde/patriote, laxiste/conservateur, personne de n'importe où/personnes de qque part autres non gros mots qui expriment la même idée.Gilles C a écrit : ↑27 mars 2019, 18:55Coucou goldo, j’aime beaucoup ton opposition progressistes/populistes. (populistes et progessistes ne sont pas des gros mots partons de ce postulat)Goldorak2 a écrit : ↑27 mars 2019, 11:46Arrête de mentir. Macron n'a pas supprimer les taxes sur la carburant. Il a suspendu la hausse des taxes sur le carburants supplémentaire qui était prévue en 2019. Il a laissé la taxe sur les carburants antérieure qui date de mathusaleme (pour info, les 2/3 des prix des carburants routiers sont des taxes contre 1/5 sur les produits ordinaires (tva)). Et surtout, il a laissé la hausse de taxe de l'automne 2018, celle qui a mis le feu et rempli la plaine des gilets jaunes.saturne a écrit : ↑27 mars 2019, 02:23Voilà nos GJ. Pris à leur propre piège, à leur propre rêve.
("Chérie, même à 50 bornes du boulot, on est des sacrés bourgeois! On se fait un bouillon-cube pour diner?")
Au début, ils réclament la suppression des taxes sur carburant. On leur donne, mais ça suffit pas ?
Macron n'a pas suivi les désidératas initiales des gilets jaunes pour tenter d'éteindre l'incendie, il a éviter de re-mettre un bidon d'essence en 2019 sur le feu gilets jaunes déclenché par la hausse de taxe carburant de l'automne 2018.
Macron a ensuite bénéficié d'une baisse naturelle des prix du pétrole. Cette baisse providentielle et la com de Macron ont diminué l'incendie initial. Le pétrôle remonte. La gazoil retrouve aujourd'hui les prix de l'automne 2018, hausse de taxe de l'automne 2018 incluse. Celà va t'il se passer mieux pour Macron qu'en automne 2018 ?
Ou alors ce sera notre Trump, notre Salvini, notre Brexit, notre Poutine, notre Erdogan, notre Orban qui défendra les pauvres français plutôt que les autres (les 20% de riches français, les étrangers, les mobiles).Standing ovation. Et Macron réélu.
Et Macron suivra Renzi, Clinton, et les autres progressistes ouverts mondialisés dans les poubelles de l'Histoire.
ok(évidemment je pense pas comme toi sinon ça serai pas drôle, néanmoins tu m’inspires toujours des réflexions)
non. Le pb des progressistes, c'est qu'ils détruisent les frontières, nient leur utilité, et font fi des conséquences (ou considèrent que les conséquences bénéfiques compensent largement les désagréments).Le pb des progressistes c’est qu’ils s’appuient sur une élite pour faire avancer un pays.
Ok c’est pas super démocratique.
J’avoue.
Bouh honte à eux. Tomates oeufs pourris et dictature.
Il se trouve effectivement que c'est plutôt un constat de l'élite qui profitent de l'ouverture et n'en souffrent pas. L'immigration, c'est pas sur leurs pieds. Les délocalisations, ça ne gène pas l'élite. Au pire, ils se déplacent. Ils ne se sentent surtout aucune obligation envers les moins bien nés, moins bien éduqués, moins intelligents. Vae victis.
Oui, tout n'est pas débile dans les décisions urtiquantes (la limitation de vitesse c'est débile, le reste non).Par exemple une minorité peut penser qu’il faut augmenter le tabac (pb de santé soit disant) pour le bien du peuple !
Ou limiter la vitesse sur les routes pour réduire la mortalité (sans référendum)
Ou taxer l’essence pour en consommer moins (scandaleux)
Mais on ne peut pas taxer plus les ruraux et "en même temps" fermer les services publiques ruraux (poste, gares, hôpitaux, etc... L'exemple le plus monstrueux est la fermeture des écoles rurales fautes d'effectifs et "en même temps" dédoubler les classes des immigrés. C'est voler les habits Jacques pour habiller Mohammed.
le pb des populistes est qu'ils n'ont pas d'élite à leur service. C'est un problème d'élite incompétentes, auto centrée. Disgression sur le dernier Todd et sa description d'académia.Le pb des populistes c’est qu’ils s’appuient sur le peuple pour faire avancer le pays.
Lol bref.
viewtopic.php?f=206&t=51258&start=700#p2235130
Fin de la disgression Toddienne auquel je souscris. Je reparle en mon nom.goldo qui résume Todd" a écrit :Académia :
L'alphabétisation, partie d'Allemagne gagne la totalité des hommes et encourage la démocratie.
L'enseignement secondaire massif a démarré aux USA en 1900. Il est aussi largement universelle et encourage la démocratie.
La troisième révolution éducative est l'éducation du supérieur. La massification de l'enseignement supérieur a démarré au USA dans les années 1940... mais à la différence de l'éducation primaire et secondaire, l'éducation supérieure cela n'a pas gagné toute la population. Dès 1965 aux usa, et malgré des efforts de démocratisation de l'enseignement supérieur, le nombre et la qualité des diplômés du supérieur américains a commencé a régresser dans les classes d'age jeune.
Malgré cette baisse qualitative de la jeunesse, la qualification des adultes américains ont continué à progressé par vieillissement entre 1965 et 2005 : des jeunes éduqués remplaçant des vieux moins éduqués.
Depuis 2005, le remplacement des générations non éduquées du supérieur est achevé, et le niveau intellectuel moyen des actifs américains régresse.
Todd accuse la télévision qui prend de la place à la lecture. La lecture précoce avait permis de modifier le cerveau et la personnalité des humains (plus introverti, plus intellectuel...). La télévision, largement présente aux USA depuis les 50's, a produit des effets négatifs dans les jeunes adultes américains à partir de 1965.
Ce mouvement semble universel. Le niveau des jeunes français régresse depuis 1995. Pas un pays n'a encore dépassé les américains... (peut être la Corée du sud -me souviens plus- mais au prix de gravissimes dysfonctionnement démographiques)
Ce constat a mis à mal la valeur d'égalité des américains. Tous les homo sapiens ne seront pas diplômés du supérieur.
1/3 des gens arrivent au niveau supérieur et 2/3 n'y arrivent pas même s'ils ont l'occasion. 1/3 est cependant une minorité importante suffisante pour vivre entre soi.
Académia est persuadé collectivement d'avoir raison. Ils pensent mériter leur place, ils estiment que les autres ont eu leur chance. Les autres sont stupides et méritent leurs sorts. Aquadémia domine dans l'enseignement, la presse, les partis politiques. C'est la façon de voir des "élites" française et américaines. Elles dénient la démocratie, le nombre, le référendum, tout celà ne comptent plus. Le peuple peut se tromper, pas eux.
Avant, dans les 60's 80's, les éduqués du supérieurs étaient moins nombreux. Ils ne faisaient pas peuple entre eux et ils côtoyaient leurs compatriotes moins éduqués. Ils pensaient que le peuple pouvait s'élever par l'éducation. Ils avaient à coeur d'élever le peuple. Ou au moins, il pensaient qu'il y avait des gens intelligents n'ayant pas eu la chance de faire des études dans le peuple. Et de fait, l'éducation des masses progressait (progressions des études secondaires puis supérieures).
Mais les peuples d'occident stagnent puis reculent intellectuellement, malgré des moyens mis dans l'éducation. Aux USA d'abord à partir de la deuxième moitié des 60's, puis en Europe (France à la fin de la deuxième moitié des 90's).
La stagnation éducative américaine au départ a renforcé les valeurs d'inégalité. Elle a permis le grand retour de l'inégalité qui a porté l'idéologie de la globalisation et du moins d'Etat.
Académia est une machine a fabriquer de l'inégalité.
[...]
Post scristum : l'avenir de la démocratie libérale
3 pays ont inventé la démocratie libérale l'Angleterre, les USA et la France.p475 a écrit :L'année 2017 peut être décrite, du côté anglo-américain, comme celle du regain démocratique, du protectionnisme, de la xénophobie, d'un retour au national. La France a pour l'instant pris le chemin inverse d'une réaffirmation du choix post national, européen, libre échangiste, mondialiste, indifférent à la question des frontières et à l'immigration.[...]
Dans les 3 cas, l'analyse des résultats électoraux révèle la même prédominance du niveau éducatif dans la détermination du vote. […] L'éducation supérieure a brisé l’homogénéité culturelle des démocraties libérale et créé des mondes d'en haut attachés aux valeurs d'ouverture et des mondes d'en bas qui revendiquent le droit d'une nation à contrôler ses frontières et à considérer l'intérêt de ces citoyens comme prioritaire. Académia représente le cœur du monde universaliste et libéral, enragé contre le brexit en Angleterre, contre Trump aux USA, contre le FN en France […]. Le monde de l'entreprise, généralement globaliste, fût plus attentiste.
[…]
L'alphabétisation universelle, base de la démocratie est toujours en place, mais il s'y est superposé une division de la société en ordre méritocratique primaire secondaire et supérieur. [...]L'éducation supérieure approvisionne une classe supérieure qui, parce qu’elle est sélectionnée par le mérite, se pense intellectuellement et moralement supérieure en droit.[...]le monde d'en haut est sujet au repliement intellectuel, faiblement apte à la pensée individuelle[...] le monde d'en haut est idiot et peu moral […] cette « élite » est en place pour durer.
[…]
Il nous faut concilier les monde d'en haut et les monde d'en bas, la sécurité des peuples et l'ouverture au monde. Parce qu’une démocratie ne peut fonctionner sans peuple, la dénonciation du populisme est absurde. Parce qu’une démocratie ne peut fonctionner sans élite, qui représentent et qui guident, la dénonciation des élites est tout aussi absurdes. L'obstination dans l'affrontement peuple/élites, ne saurait mener qu'à la désagrégation sociale.
[…]
La France définit un niveau de négociation zéro. L'aspiration populiste à la redéfinition d'une nation protectrice y a été mieux que contenue, refoulée. Le vote FN constitue toujours, pour les 2/3 des électeurs, un tabou. [...]L'horizon de la société française, violemment polarisée […] reste donc l'ouverture, une auto-dissolution dans l'Europe et dans le libre échange. Un tiers de sa population pourrit sur place et enrage de son impuissance inlassablement reconduite.
Les USA sont engagés dans une négociation entre peuple et élite de niveau intermédiaire. [...]mais tout le monde ne reconnaît pas la légitimité de la bête noire de l’establishment. L'Amérique d'en haut, de la silicon valley et des journalistes en place, n'a pas désarmé. […] Installation d'une guerre de tranchée.
[…] le choix réel pour l'amérique, n'est pas entre trump et l’establishment, mais entre négociation ou la désintégration. […]
Au royaume uni, la négociation entre le peuple et les élites semble avoir abouti à un accord. Le Brexit fût voté par les non éduqués. La rage des universitaires et des journalistes de l’establishment de centre gauche n'a rien eu a envier aux anti trumpiste américains. […] la parti conservateur a accepté le verdict populaire et se prépare à sortir de l'UE.
[…]
Il ne fait aucun doute que le RU est la moins égalitaire des 3 sociétés.
[...]mais c'est en Angleterre que l'on trouve déjà les meilleures formulations intellectuelles de la légitimité des aspirations populaires à la sécurité territoriale et sociale […] un populisme décent.
[aux USA et en France] Le méritocrate pense tout devoir à son intelligence, à son travail, à son mérite. Loin d'aspirer à faire vivre l'égalité, il considère trop souvent ceux qui n'ont pas suivi dans sa trajectoire ascendante comme des gens gens moins doués stupides ou débiles. Dignes de voter Trump ou FN. En revanche, celui qui a hérité de son statut privilégié, sait bien au plus profond de lui même ce qu'il doit à ses ancêtres. Il exprimera spontanément moins de mépris pour ceux qui n'ont pas réussi d'études, Dans le cas d'une pleine tradition aristocratique s'ajoutera à la modestie la notion d'une noblesse qui oblige, des devoirs qui accompagnent les privilèges.
[…]
L'Amérique devrait suivre les traces de l'Angleterre dans la voie du grand compromis entre le peuple et les élites. Le destin de la France est beaucoup plus obscur. Il est partiellement soudé à celui de l'Allemagne, où le peuple embraye derrière des élites dont la rationalité économique et démographique est cependant limitée. Mais pour la France aussi sonnera bientôt l'heure des décisions qui engagent, des décisions qui redéfiniront le rapport entre le peuple et l'élite, décisions qui prendront la forme d'un choix géopolitique entre l'Allemagne et le monde anglo-américain.
Oui.Donc tout le monde a à peu près pigé le « jeu ».
Macron c’est la team progressiste. Qui a aggloméré l’UMP/PS. Et un peu les écolos (c’est discutable mais ce n’est qu’une démonstration)
Le pb, c’est que les autres populistes - qui ont pigés le truc - sont « obligés » de se mettre dans la team « populiste »
JLM, MLP, enfin bref je ne fais pas la liste. Mais tous.
Si l’intérêt du peuple passait prioritairement on pourrait penser qu’ils s’uniraient tous (punaise c’est le peuple !).
Bah non, ils se font tous la gueguerre. La surenchère à qui a mieux compris que les autres ce que le peuple voulait.
Leur intérêt c’est surtout que les petits partis populistes, crèvent.
Il ne peut en rester qu’un.
Y a pas assez à bouffer pour 10 ou 15 petits partis. Qui de toutes façon sont idéologiquement éloignés
JLM est en train de perdre la bataille Vs MLP.
Pour ça aussi qu’il s’égosille à dire n’importe quoi (en espérant devenir n’importe qui)
Et qu’il cherche l’appui voir plus des GJ qui représentent (il faut bien le reconnaitre) cette opposition aux progressistes.
Le pb de l’électeur (j’ose pas parler au nom du peuple), c’est qu’il est « perdant » à voter populiste parce que c’est une somme de petits partis.
Ce qui reste d'LR est maintenant plutôt dans la populiste-souverainsite-conservateur-fermé-patriote etc... Les juppéistes et des droiteux furieusement européistes sont partis à en marche. Reste la droite gaulliste, RPR, franchouillarde, conservatrice. Tout en étant concurrent / adversaire / ennemi avec les micro partis du même bord.Juste pour le fun sondage européenne :
Avant GJ
Team progressistes = LREM-PS-LR-écolo= 21.5+5.5+14+5 = 46%
Team progressiste = LREM-PS-LR-écolo=21.5+5.5+5=32%
Team populiste = 68 %Team populiste = 54 %
probèmes d'égo, de communication, de qualité surtout des politiques populiste/souverainiste/conservateur... (Le Pen, Fillon, Mélenchon ne sont pas des cadors).Alors une fois qu’on a finit de cracher sur Macron (dictature pattin couffin)
Que font les populistes pour ne pas s’unir et ne pas « gagner » ?
Problème de ... timing. Patience. L'heure souverainiste n'était pas encore venue dans notre pays. La France a 10 ans de retard sur l'époque comme d'habitude (front populaire, pacifisme et grenouillage politique alors que le monde des années 30 est aux régimes forts et au réarmement, Mittérand et programme en 1981 commun alors que l'époque est au libéralisme reagano-tatchérien, Macron et choix de la mondialisation en 2017 alors que l'UE fait montre de faillites monstrueuses (économique, militaire, diplomatique, démocratique, migrants...), que des peuples de plus en plus nombreux votent la démondialisation et que les instances internationales vont d'échecs en stupidités crasses (UE hors sol et en faillite, ONU noyautée et déconsidérée par les islamistes, OMC à l'arrêt, pactes environnementaux signés par les seuls européens).
La France de Macron se croit encore dans la décennie 1990, celle de la fin de l'histoire et de la mondialisation heureuse. Nos "élites" n'ont pas compris le changement d'époque. D'autres ont compris. L'Italie a été dirigée par Renzi avant de l'être par Salvini/Di Maio. Les USA ont été dirigés par Obama avant d'élire Trump.
Pour que le changement, je compte sur l'UE, Macron et le monde qui montrent et vont montrer l'étendue de l'erreur macroniste. J'espère que nous et nos descendants n'allons pas payer trop cher cette monumentale erreur, ce retard lamentable.