alexlyon a écrit : ↑03 juil. 2019, 10:46
Le dollar est la monnaie de réserves : tous payent la décote de la dette en dollar, sans rien dire, soulageant la Fed dans rôle d'acheteur final.
Même si l'euro, la livre, le yuan ou le yen sont moins puissants, c'est actuellement ce qu'il se passe pour chacun de ces pôles avec leurs dettes respectives. Par exemple, la France paie très bien les intérêts de la dette, et quand elle doit rembourser le nominal, elle emprunte sur les marchés sans problème.
Les dettes européennes seraient insoutenables pour les budgets nationaux si leur taux augmentait.
L'effet ne se ressentirait que progressivement : quand l'ancienne dette à taux bas sera remplacée par la nouvelle à taux plus élevés, donc au bout de 5 à 10 ans. Par ailleurs, cette dette est bien moins lourde à assumer (40 G€ /an d'intérêts) que les rentes de retraite (> 300 G€ /an). En enfin, dans une logique d'expansion monétaire, passer de 40 à 80 (par exemple) en 10 ans me parait nécessiter des analyses, mais certainement pas une affirmation que c'est impossible.
La BCE ne pourrait pas à la fois être grand acheteur final et garant d'une monnaie challenger.
?? Je sais que j'ai tranché votre texte, mais pouvez-vous expliquer ?
On pourrait aussi poser la question autrement, c'est à dire essayer de comprendre la résilience de l'Europe qui a pu se permettre de ne pas remonter les taux quand ceux d'autres zones en avaient de plus hauts, ou bien les remontaient.
Si c'est l'économie réelle qui l'empêche, expliquez-le précisément s'il vous plaît.
Je conçois que c'est plus difficile que pour moi, dont les infos objectives de montants, prix de négociation et taux de dettes sont beaucoup plus fiables et assez faciles à trouver.
Peut se prévaloir de la cosignature de l'union française pour la santé bucco-dentaire.