Justement, en parlant de ça vu que c'est l'été et qu'il faut des chapeaux, vous les achetez où vos casquettes si le "taille unique" ne vous va pas ?
Évidemment pas internet, je veux dire là où on peut les essayer.
Justement, en parlant de ça vu que c'est l'été et qu'il faut des chapeaux, vous les achetez où vos casquettes si le "taille unique" ne vous va pas ?
Trop nombreux pour que des mesures disciplinaires et pénales ne soient engagées ?Sifar a écrit : ↑05 juil. 2019, 13:46Bon, il y avait les bacs S, ES et L, l'ai l'honneur de vous annoncer le grand retour du bac B ( comme Bidonné ).
Comme des correcteurs n'ont pas voulu rendre leurs notes, les présidents de jurys, les proviseurs les ont tout simplement inventées.
Soit à partir du livret scolaire ( mais un même élève peut avoir 16/20 avec M. K alors qu'il aurait 13/20 avec M. B et 9/20 avec Mme D. )
Soit à partir des notes disponibles ( ex: 15 en physique et 12 en maths ? Bon on a va lui mettre 16 en SVT. )
Et contrairement à ce que raconte le ministère, ça touche un grand nombre de jurys.
ça veut rien dire ça, les syndicalistes de la SNCM qui avaient piraté leur bateau, qui s'est fait arrêter par le GIGN, ils ont été relaxés. Mieux vaut de lourdes conséquences administratives notifiées par RAR, que de l'esbroufe en faisant sortir arlequins, polichinelle et toute la troupe costumée pour le 20h.
Si c'est vraiment une question, la réponse est "oui".henda a écrit : ↑05 juil. 2019, 14:43Cette année, CAPES de Physique Chimie : sur 385 postes, seuls 263 admis (sur 1829 inscrits).
Le jury a préféré ne pas pourvoir tous les postes plutôt que d'accepter des candidats d'un niveau trop faible ?
Si on prend les statistiques (jusqu'en 2008), c'est la première fois qu'il y a moins d'admis que de postes dans ce CAPES.
En mathématiques, ça semble être déjà le cas chaque année par contre (depuis 2011).
c'est arrivéEU12 a écrit : ↑05 juil. 2019, 16:41Si c'est vraiment une question, la réponse est "oui".henda a écrit : ↑05 juil. 2019, 14:43Cette année, CAPES de Physique Chimie : sur 385 postes, seuls 263 admis (sur 1829 inscrits).
Le jury a préféré ne pas pourvoir tous les postes plutôt que d'accepter des candidats d'un niveau trop faible ?
Si on prend les statistiques (jusqu'en 2008), c'est la première fois qu'il y a moins d'admis que de postes dans ce CAPES.
En mathématiques, ça semble être déjà le cas chaque année par contre (depuis 2011).
Un collègue qui est membre du jury du CAPES d'histoire m'en raconte tous les ans de très bonnes... ou de très graves, ça dépend comment on voit les choses...
cette année une candidate lui a dit qu'on est Pape "de père en fils"...
Je ne doute pas que de lourdes sanctions, avec LRAR, soient prononcées.« toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d’expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques ».
il y a aussi la famille d'Este, qui descend de Lucrèce Borgia, fille du pape Alexandre VI, et dont un autre de ses fils César Borgia fut nommé Cardinal. Par la suite la famille d'Este réputée être des "fils de papes" eut une relation très singulière avec la papauté.lumierecendree a écrit : ↑05 juil. 2019, 17:03c'est arrivéEU12 a écrit : ↑05 juil. 2019, 16:41Si c'est vraiment une question, la réponse est "oui".henda a écrit : ↑05 juil. 2019, 14:43Cette année, CAPES de Physique Chimie : sur 385 postes, seuls 263 admis (sur 1829 inscrits).
Le jury a préféré ne pas pourvoir tous les postes plutôt que d'accepter des candidats d'un niveau trop faible ?
Si on prend les statistiques (jusqu'en 2008), c'est la première fois qu'il y a moins d'admis que de postes dans ce CAPES.
En mathématiques, ça semble être déjà le cas chaque année par contre (depuis 2011).
Un collègue qui est membre du jury du CAPES d'histoire m'en raconte tous les ans de très bonnes... ou de très graves, ça dépend comment on voit les choses...
cette année une candidate lui a dit qu'on est Pape "de père en fils"...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sexualité_des_papes
Hormisdas (514-523) était marié et veuf avant de devenir prêtre. Il est en outre le père du pape Silvère, dont le pontificat ne dura qu'un an (536-537)
droit de grève ? L'abus de droit existe aussi.Sifar a écrit : ↑05 juil. 2019, 16:39Le problème est que cette fois, il ne s'agit plus seulement des gauchistes ( de ce que j'observe localement, de ce que je lis sur les forums. )
Quant aux lourdes conséquences administratives, j'aimerais voir sur quelles bases juridiques elles se fonderont; le droit de grève existe encore.
( La saisie des notes se faisait le 2 juillet; il suffit d'être en grève ce jour-là, je vois mal ce qu'on peut reprocher ensuite aux personnes concernées. Elles perdront un trentième de salaire ( s'ils ont pris la peine de corriger ces copies, bien entendu. ))
ça c'est typiquement de l'abus de droit. Jusqu'à présent on n'en fait rien. Mais un jour peut être ça changera.
Je ne porte pas de casquette, mais un chapeau intelligent !
Hmm 78% seulement? C'était pas 82/85% la norme? Ca va se régler crème aux rattrapage c'est ça?"561.900 candidats sont reçus à l'issue du premier groupe d'épreuves, soit 14.300 de moins qu'en juin 2018. Le taux d'admis à l'issue du premier groupe atteint 77,7 %. Il est en baisse de 1,1 point par rapport à celui de juin 2018", précise le ministère dans un communiqué.
Au total, 57.400 candidats (7,9%) sont recalés, soit 0,5 point de plus qu'en juin 2018.
Ce sont 103.800 candidats qui pourront se présenter au rattrapage à partir du 8 juillet, soit une hausse de 0,6 point par rapport à 2018.
Lycée privé qui est régulièrement en tête des classements, l'excellence, toussa... Sauf que...ils ont triché. Le lecteur du Parisien est bien entendu prié de se persuader que c'est la première fois.Bac 2019 : la fuite venait d’un des meilleurs lycées d’Île-de-France
Un surveillant du lycée Ozar-Hatorah de Créteil a été mis en examen ce vendredi. Il est suspecté d’être à l’origine de la fuite du sujet de mathématique du bac.
F., surveillant de 37 ans, a reconnu avoir confié l'intitulé d'un sujet de géographie à un élève. Quelques jours plus tard, il a photographié l'épreuve de mathématique avant de la transmettre à un ou deux élèves du lycée Ozar-Hatorah. Le cliché, largement diffusé ensuite, avait été pris au sein du lycée Ozar-Hatorah – qui accueillait des épreuves du bac – où les sujets étaient censés être gardés dans un coffre jusqu'au jour J.
(...)
« Mon client a été pris en tenaille entre la situation d'un établissement privé qui a besoin de résultats, et des élèves avec qui il cultive une proximité au quotidien et qu'il peut facilement contacter », confie Me Samuel Habib, avocat du surveillant.
J'ai dans l'idée que les notes du contrôle continu prises en compte pour le bac ne sont pas trop mauvaise dans cet établissementSifar a écrit : ↑06 juil. 2019, 01:17Toujours dans la riche actualité du baccalauréat:
http://www.leparisien.fr/faits-divers/b ... 110869.phpLycée privé qui est régulièrement en tête des classements, l'excellence, toussa... Sauf que...ils ont triché. Le lecteur du Parisien est bien entendu prié de se persuader que c'est la première fois.Bac 2019 : la fuite venait d’un des meilleurs lycées d’Île-de-France
Un surveillant du lycée Ozar-Hatorah de Créteil a été mis en examen ce vendredi. Il est suspecté d’être à l’origine de la fuite du sujet de mathématique du bac.
F., surveillant de 37 ans, a reconnu avoir confié l'intitulé d'un sujet de géographie à un élève. Quelques jours plus tard, il a photographié l'épreuve de mathématique avant de la transmettre à un ou deux élèves du lycée Ozar-Hatorah. Le cliché, largement diffusé ensuite, avait été pris au sein du lycée Ozar-Hatorah – qui accueillait des épreuves du bac – où les sujets étaient censés être gardés dans un coffre jusqu'au jour J.
(...)
« Mon client a été pris en tenaille entre la situation d'un établissement privé qui a besoin de résultats, et des élèves avec qui il cultive une proximité au quotidien et qu'il peut facilement contacter », confie Me Samuel Habib, avocat du surveillant.
( Truc marrant, le mot magique n'est jamais prononcé. )
ok, donc à en croire le siteWolfgangK a écrit : ↑05 juil. 2019, 23:11Je ne porte pas de casquette, mais un chapeau intelligent !
vous avez opté pour des chapeaux de femmes, à la tête plus petite. C'est une solution. En fait j'espérais des boutiques ayant pignon sur rue, pas trop confidentielles, à étendue de tailles importantes.Réglable en taille car les femmes sont toutes des êtres uniques et merveilleux avec leur propre tour de tête,
non, au départ le droit de grève doit permettre aux salariés d'avoir un moyen non violent de se faire entendre.
J'ai cru comprendre que c'était l"average différence blablabla"Jeffrey a écrit : ↑07 juil. 2019, 21:26Imbitable.
Ses = social economic status ?
Achievement gap = écart de réussite
Estimated Quadratic trends = estimateur quadratique de la tendance du rapport 90/10
Un estimateur quadratique est un procédé de représentation qui permet dans une série de données dépendant polynomialement d’une variable (le temps) de réduire le degré de la dépendance polynomiale. Par exemple si la donnée est en a.t^2 , l’estimateur quadratique fait ressortir le coefficient a. Enfin pour moi c’est ça. Je me trompe peut être, il est possible que dans le cadre présent ça soit complètement autre chose.
Mais de toute manière, on ne sait pas quels sont les indicateurs utilisés, ni ce qu’il y a comme unité sur l’axe des ordonnées (un rapport de quoi?)
That is, achievement is standardized within each country-study-year-subject;
mean achievement (and standard error) is calculated for each SES category for each country;
category means are plotted at their percentile ranks for each country and year; cubic models are
fit through the points using weighted least squares 10 ; and achievement at each country’s 90 th and
10 th SES percentiles is interpolated from the model. All gaps are calculated using student sample
weights. As mentioned in the Data section, gaps will tend to be attenuated in country-studies
where SES is less reliably measured. Due to the standardization of achievement described above,
gaps will also be attenuated in country-studies where achievement is less reliably measured.
Therefore, gaps are adjusted according to each country’s test reliability for each study, as
published in the corresponding technical reports, as well as according to the estimated reliability
of each SES report. For studies where both students and parents reported the same SES variable,
reliability can be calculated from the microdata. These reliabilities are then applied to all other
years. 11 Next, the 1000 bootstrap sample gaps are used to estimate the error variances for each
gap and error covariances among different gap types within each country-study. Finally, gaps are
averaged across the five imputed datasets, and bootstrap error variances and covariances are
adjusted for imputation variance, using formulas in Schomaker and Heumann’s (2016) “MI
Boot” method. 12 The plausible values of achievement included in some datasets (PISA, TIMSS,
and PIRLS) can also be understood in a multiple imputation framework, and therefore are
included in this procedure. 13
Lu en diagonale.A quadratic fit line is estimated using weighted least squares to describe the trend in gaps across birth cohorts.
Merci, c'est ce qui me semblait mais je ne comprenais pas (je ne comprends toujours pas) pourquoi les auteurs font ça plutôt que de montrer l'évolution du gap lui-même aux différentes années. Perso, j'aurais faitun ruc du genre https://en.wikipedia.org/wiki/Effect_size#Cohen's_d entre les distributions de résultats du premier et dernier décile, et montré l'évolution de ça au cours du temps.Jeffrey a écrit : ↑07 juil. 2019, 22:52Lu en diagonale.A quadratic fit line is estimated using weighted least squares to describe the trend in gaps across birth cohorts.
C’est une interpolation d’un ensemble de données temporelles par une fonction polynomiale de degré 2.
Mais ça ne mesure pas les écarts, mais l’évolution des écarts. Une société stable serait sur un rapport 1.
Le truc est archi complexe et il y a trop de techniques de lissage pour que ça représente quoi que ce soit de probant amha, c’est un article qui doit plaire dans un milieu convenu.
Et dire qu'avec le contrôle continu (bracelet électronique), ils auraient pu avoir la moyenneL'agression a eu lieu au lycée Marcel-Pagnol d'Athis-Mons (Essonne). Les deux agresseurs présumés sont connus des services de police. Ils ont été interpellés.
Avec le contrôle continue la France se partagera entre les établissements où certains élèves et leur famille feront du chantage aux enseignants, et ceux où certains enseignants feront du chantage aux élèves et à leur famille. Et il n'est pas exclu qu'il y ait des établissements avec les deux, la chance et la richesse en même temps.
L'homophobie en question:En juin 2019, la députée Agnès Thill a été exclue de son parti (LREM) à cause d’une série de propos polémiques sur la PMA, assortis de sorties douteuses sur l’homosexualité.
Le SE-Unsa regrette que malgré cette exclusion, Mme Thill demeure membre du Conseil supérieur des programmes, qui participe à la conception des programmes des écoles, collèges et lycées. Cette instance demande un attachement sans faille aux valeurs de la République, et parmi elles, au souci de l’égalité entre citoyens, quels que puissent être leurs choix de vie.
Mais elle est opposée à la PMA.Mme Thill est pour l'avortement, le mariage pour tous, l'adoption par les couples homosexuels
Les élèves de Seconde, qui seront les premiers à connaître la réforme du lycée en septembre, ont été 64 % à choisir la spécialité « mathématiques » pour la classe de Première, tandis que la physique et les SVT ont été demandés respectivement par environ 40 % d’entre eux.
Les choix définitifs publiés vendredi par le ministère de l’Éducation montrent que 26,1 % des élèves ont pris la combinaison maths-physiques-SVT, ce qui est « très en dessous des 55 % d’élèves qui faisaient S jusqu’ici », a indiqué le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, dans un entretien au Parisien.
https://www.marianne.net/debattons/bill ... -la-colereMais pourquoi ces salauds de profs prennent-ils la Terre entière en otage ? Pourquoi désorganisent-ils le bac au lieu de profiter de leurs trois mois de vacances aux frais du contribuable et de nous laisser tranquilles ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’ils peuvent bien réclamer de plus, ces privilégiés ? Vous n’y comprenez rien ? C’est normal, c’est voulu – et c’est même le cas d’un certain nombre d’enseignants qui ont bien du mal à y voir clair dans le jeu gouvernemental. Voici donc quelques éléments pour vous aider à comprendre ce qui peut pousser une personne rationnelle, consciencieuse et attachée à ses élèves (suivis parfois depuis trois ans) à perturber le bac.
lisa a écrit : ↑14 juil. 2019, 13:35https://www.marianne.net/debattons/bill ... -la-colereMais pourquoi ces salauds de profs prennent-ils la Terre entière en otage ? Pourquoi désorganisent-ils le bac au lieu de profiter de leurs trois mois de vacances aux frais du contribuable et de nous laisser tranquilles ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’ils peuvent bien réclamer de plus, ces privilégiés ? Vous n’y comprenez rien ? C’est normal, c’est voulu – et c’est même le cas d’un certain nombre d’enseignants qui ont bien du mal à y voir clair dans le jeu gouvernemental. Voici donc quelques éléments pour vous aider à comprendre ce qui peut pousser une personne rationnelle, consciencieuse et attachée à ses élèves (suivis parfois depuis trois ans) à perturber le bac.
quelques passages du texte :
Voilà, j'ai extrait ce qui me semblait essentiel dans ce projet et sa contestation.Les idées du gouvernement pour le lycée. Elles ne peuvent rencontrer que l’adhésion sur les grands principes puisqu’il s’agissait de faire un bac plus musclé, recentré sur les matières fondamentales, et de créer un lycée plus souple que le système des filières afin de donner plus de liberté aux élèves.
[...]
Quant à l’abandon du système des filières, là encore les grands principes sont admirables : liberté de choisir ses matières pour les élèves, fin de la hiérarchie des séries, meilleure préparation aux études supérieures…
[...]
L’idée centrale est de laisser chaque élève choisir en fin de seconde trois matières de spécialité qu’il suivra en première, en plus d’un tronc commun à tous. Il sera évalué (pour le bac) sur une spécialité abandonnée en fin de première, et sur les deux autres au printemps de terminale. En réalité la hiérarchie sera amplement maintenue, notamment par les mathématiques : il n’y en a pas dans le tronc commun, tous les élèves poussés par leurs parents se précipitent donc vers la "spé maths" pour ne pas se "fermer de portes", car on ignore encore largement quelles spécialités seront nécessaires pour quelles études. Problème : cette spécialité sera très difficile, plus que la série S actuelle, et beaucoup vont aller à l’échec.
Il n’y a pas de maths "élémentaires" pour tous ceux qui ne viseraient pas maths sup. Le conseiller du prince Cédric Villani semble avoir oublié que tous les élèves ne visaient pas la médaille Fields. Ici encore on déguise en choix pédagogique un état de fait : la pénurie de professeurs de mathématiques. Les étudiants s’obstinent à préférer devenir ingénieurs chez Thalès plutôt que prof de 3ème dans un collège de banlieue et pour une rémunération divisée par quatre, c’est à n’y rien comprendre.
[...]
Pour la philosophie en particulier, qui est ma discipline, elle sort affaiblie de la réforme : son poids dans le bac diminue, la série littéraire disparaît, et elle est associée de force avec le français dans une spécialité hybride qui n’aura sans doute pas grand succès, et qui mécontente aussi bien les profs de philo que les profs de lettres.
La cretinisation du corps enseignant n'est plus à discuter. C'est l'ère du "fait ce que plaît" qui enfante de sa nuit de débauche avec le satyre individualisme.Jeffrey a écrit : ↑15 juil. 2019, 19:16lisa a écrit : ↑14 juil. 2019, 13:35https://www.marianne.net/debattons/bill ... -la-colereMais pourquoi ces salauds de profs prennent-ils la Terre entière en otage ? Pourquoi désorganisent-ils le bac au lieu de profiter de leurs trois mois de vacances aux frais du contribuable et de nous laisser tranquilles ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’ils peuvent bien réclamer de plus, ces privilégiés ? Vous n’y comprenez rien ? C’est normal, c’est voulu – et c’est même le cas d’un certain nombre d’enseignants qui ont bien du mal à y voir clair dans le jeu gouvernemental. Voici donc quelques éléments pour vous aider à comprendre ce qui peut pousser une personne rationnelle, consciencieuse et attachée à ses élèves (suivis parfois depuis trois ans) à perturber le bac.
quelques passages du texte :Voilà, j'ai extrait ce qui me semblait essentiel dans ce projet et sa contestation.Les idées du gouvernement pour le lycée. Elles ne peuvent rencontrer que l’adhésion sur les grands principes puisqu’il s’agissait de faire un bac plus musclé, recentré sur les matières fondamentales, et de créer un lycée plus souple que le système des filières afin de donner plus de liberté aux élèves.
[...]
Quant à l’abandon du système des filières, là encore les grands principes sont admirables : liberté de choisir ses matières pour les élèves, fin de la hiérarchie des séries, meilleure préparation aux études supérieures…
[...]
L’idée centrale est de laisser chaque élève choisir en fin de seconde trois matières de spécialité qu’il suivra en première, en plus d’un tronc commun à tous. Il sera évalué (pour le bac) sur une spécialité abandonnée en fin de première, et sur les deux autres au printemps de terminale. En réalité la hiérarchie sera amplement maintenue, notamment par les mathématiques : il n’y en a pas dans le tronc commun, tous les élèves poussés par leurs parents se précipitent donc vers la "spé maths" pour ne pas se "fermer de portes", car on ignore encore largement quelles spécialités seront nécessaires pour quelles études. Problème : cette spécialité sera très difficile, plus que la série S actuelle, et beaucoup vont aller à l’échec.
Il n’y a pas de maths "élémentaires" pour tous ceux qui ne viseraient pas maths sup. Le conseiller du prince Cédric Villani semble avoir oublié que tous les élèves ne visaient pas la médaille Fields. Ici encore on déguise en choix pédagogique un état de fait : la pénurie de professeurs de mathématiques. Les étudiants s’obstinent à préférer devenir ingénieurs chez Thalès plutôt que prof de 3ème dans un collège de banlieue et pour une rémunération divisée par quatre, c’est à n’y rien comprendre.
[...]
Pour la philosophie en particulier, qui est ma discipline, elle sort affaiblie de la réforme : son poids dans le bac diminue, la série littéraire disparaît, et elle est associée de force avec le français dans une spécialité hybride qui n’aura sans doute pas grand succès, et qui mécontente aussi bien les profs de philo que les profs de lettres.
Les enseignants ont eu ce qu'ils méritaient.
C'est assez incroyable d'écrire que l'idée de base était bonne : faire choisir les matières par les élèves et fin de la hiérarchie des filières.
Comme si un gamin de quinze ans était armé pour faire des choix judicieux en matière d'instruction et de savoirs porteurs, savoirs qui pourraient structurer ses approches, développer ses compétences, satisfaire un projet d'activité professionnelle pour la tranche de vie de 25 à 65 ans. C'est étonnant de lire cela quand on a eu quinze ans soit même. En fait, non, ce n'est pas étonnant quand on s'attend que le système continue de servir la soupe à une palanquée d'enseignants inutiles pour l'avenir des mômes.
Méconnaissance encore évidente des filières, qui sont hiérarchisées par les demandes des employeurs, ce qui est la logique principale du choix de filière supérieure, et encore plus de la filière pro.
Méconnaissance encore plus ridicule du niveau de difficulté des filières scientifiques, où le rédacteur - professeur de philosophie - considère un enseignement de filière maths spécialisée en terminale du niveau de la médaille Fields. Que c'est grotesque.
Vivement que des croupières soient taillées dans ces armées de bouffeurs de soupe, qui auraient été prêts à une fois de plus pondre des réformes à l'avantage des enseignants, sans aucune adéquation avec la réalité des formations utiles par la suite.
Bernard minet a écrit : ↑15 juil. 2019, 20:26La cretinisation du corps enseignant n'est plus à discuter. C'est l'ère du "fait ce que plaît" qui enfante de sa nuit de débauche avec le satyre individualisme.Jeffrey a écrit : ↑15 juil. 2019, 19:16lisa a écrit : ↑14 juil. 2019, 13:35https://www.marianne.net/debattons/bill ... -la-colereMais pourquoi ces salauds de profs prennent-ils la Terre entière en otage ? Pourquoi désorganisent-ils le bac au lieu de profiter de leurs trois mois de vacances aux frais du contribuable et de nous laisser tranquilles ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’ils peuvent bien réclamer de plus, ces privilégiés ? Vous n’y comprenez rien ? C’est normal, c’est voulu – et c’est même le cas d’un certain nombre d’enseignants qui ont bien du mal à y voir clair dans le jeu gouvernemental. Voici donc quelques éléments pour vous aider à comprendre ce qui peut pousser une personne rationnelle, consciencieuse et attachée à ses élèves (suivis parfois depuis trois ans) à perturber le bac.
quelques passages du texte :Voilà, j'ai extrait ce qui me semblait essentiel dans ce projet et sa contestation.Les idées du gouvernement pour le lycée. Elles ne peuvent rencontrer que l’adhésion sur les grands principes puisqu’il s’agissait de faire un bac plus musclé, recentré sur les matières fondamentales, et de créer un lycée plus souple que le système des filières afin de donner plus de liberté aux élèves.
[...]
Quant à l’abandon du système des filières, là encore les grands principes sont admirables : liberté de choisir ses matières pour les élèves, fin de la hiérarchie des séries, meilleure préparation aux études supérieures…
[...]
L’idée centrale est de laisser chaque élève choisir en fin de seconde trois matières de spécialité qu’il suivra en première, en plus d’un tronc commun à tous. Il sera évalué (pour le bac) sur une spécialité abandonnée en fin de première, et sur les deux autres au printemps de terminale. En réalité la hiérarchie sera amplement maintenue, notamment par les mathématiques : il n’y en a pas dans le tronc commun, tous les élèves poussés par leurs parents se précipitent donc vers la "spé maths" pour ne pas se "fermer de portes", car on ignore encore largement quelles spécialités seront nécessaires pour quelles études. Problème : cette spécialité sera très difficile, plus que la série S actuelle, et beaucoup vont aller à l’échec.
Il n’y a pas de maths "élémentaires" pour tous ceux qui ne viseraient pas maths sup. Le conseiller du prince Cédric Villani semble avoir oublié que tous les élèves ne visaient pas la médaille Fields. Ici encore on déguise en choix pédagogique un état de fait : la pénurie de professeurs de mathématiques. Les étudiants s’obstinent à préférer devenir ingénieurs chez Thalès plutôt que prof de 3ème dans un collège de banlieue et pour une rémunération divisée par quatre, c’est à n’y rien comprendre.
[...]
Pour la philosophie en particulier, qui est ma discipline, elle sort affaiblie de la réforme : son poids dans le bac diminue, la série littéraire disparaît, et elle est associée de force avec le français dans une spécialité hybride qui n’aura sans doute pas grand succès, et qui mécontente aussi bien les profs de philo que les profs de lettres.
Les enseignants ont eu ce qu'ils méritaient.
C'est assez incroyable d'écrire que l'idée de base était bonne : faire choisir les matières par les élèves et fin de la hiérarchie des filières.
Comme si un gamin de quinze ans était armé pour faire des choix judicieux en matière d'instruction et de savoirs porteurs, savoirs qui pourraient structurer ses approches, développer ses compétences, satisfaire un projet d'activité professionnelle pour la tranche de vie de 25 à 65 ans. C'est étonnant de lire cela quand on a eu quinze ans soit même. En fait, non, ce n'est pas étonnant quand on s'attend que le système continue de servir la soupe à une palanquée d'enseignants inutiles pour l'avenir des mômes.
Méconnaissance encore évidente des filières, qui sont hiérarchisées par les demandes des employeurs, ce qui est la logique principale du choix de filière supérieure, et encore plus de la filière pro.
Méconnaissance encore plus ridicule du niveau de difficulté des filières scientifiques, où le rédacteur - professeur de philosophie - considère un enseignement de filière maths spécialisée en terminale du niveau de la médaille Fields. Que c'est grotesque.
Vivement que des croupières soient taillées dans ces armées de bouffeurs de soupe, qui auraient été prêts à une fois de plus pondre des réformes à l'avantage des enseignants, sans aucune adéquation avec la réalité des formations utiles par la suite.
Pas étonnant qu'emmerge une armée d'abrutis des jupes poisseuses d'une nation orgasmique.
Tout les profs que je connais en province ont énormément de temps, sont musiciens, belle baraque. Partent faire des tournées l’été durant les longues vacances. A défaut d’avoir un salaire énorme ils ont aussi leurs avantages.
Oui le temps c’est un avantage mais jusqu’à un certain point. Les profs assez âgés qui ont démarré leur carrière tot dans une petite ville peuvent vivre correctement. Après tu as du temps libre et si tu n’a pas beaucoup de fric ce n’est pas forcément un avantage. Mais je dirai que cela peut être un choix de vie. J’avoue que les journées ou je ne bosses pas ne sont pas bonnes pour mon compte en banqueTout les profs que je connais en province ont énormément de temps, sont musiciens, belle baraque. Partent faire des tournées l’été durant les longues vacances. A défaut d’avoir un salaire énorme ils ont aussi leurs avantages.
le choix ? quel choix ? Depuis quand un certifié en mathématiques a-t-il les compétences en analyse de données pour faire data scientist ?franckyfranck a écrit : ↑16 juil. 2019, 16:39De toute façon vu le salaire d'un prof de Maths, faut vraiment que le mec ait la foi.
Tu as le choix entre démarrer ta carrière à 1600 Euros comme prof de Maths (et ca va mettre du temps à monter) ou faire un boulot de data scientist (dans lesquelles tu as toutes les compétences pour exceller) ou tu démarrera à 2600 net minimum. Soit 12 000 Euros annuels de différence. Pas étonnant que l'on ne parvienne pas à recruter à ce stade.
Non, elle ne réalise pas cela cette prof de philo, parce que pour elle, dans son vécu implicite, la grille de rémunération des enseignants ne dépend en aucune manière de la discipline enseignée. C’est le grand râteau de l’éducation nationale. A poste « égal », salaire égal. La qualification d’un prof de philo ou de français serait rémunérée à quelle hauteur dans une boîte privée ? Vous savez écrire ? Vous avez lu des philosophes, vous pouvez nous parler de Kant ? Parfait, super. On vous propose un poste de secrétaire d’accueil.
Le problème, c'est surtout que les salaires des traders ont explosés. Les salaires de profs n'ont pas été "divisés" comme le suggère le prof de philo, mais le coût d'opportunité a été multiplié (depuis l'époque des "yuppies", je dirais).sawaï a écrit : ↑16 juil. 2019, 23:30Ceci dit, j'ai souvenir d'un temps que les moins de vingt ans ont failli connaitre, et pendant lequel le concours pour devenir prof de maths était très relevé. Pourtant, la grille de rémunération n'était pas tellement différente de celle d'aujourd'hui. Me trompe-je? C'était avant que la Princesse de Clèves ne tombe de son piédestal.