Discussions et revue de presse sur des thèmes ne relevant ni de la politique ni de l'économie et des finances: technologies, emploi, écologie, transport, sport...
L'astéroïde venu d'une autre étoile serait-il un vaisseau extraterrestre ?
L'astéroïde interstellaire `Oumuamua intrigue avec sa forme allongée. Trop petit pour être le vaisseau Rama, du roman d'Arthur Clarke, ne pourrait-il pas être tout de même une sonde interstellaire de passage dans notre Système solaire ? C'est la question que semblent se poser les membres du programme Seti ayant écouté le voyageur avec des radiotélescopes.
(...)
Des analyses seraient encore en cours.
D'abord, il y a sa forme. Les chercheurs qui ont étudié les courbes de sa luminosité — entre autres avec le VLT — ont conclu que l'objet dont la période de rotation est de 7,34 heures est au moins 10 fois plus long que large. Sa luminosité varie d'un facteur 10. Mesurant entre environ 400 mètres, `Oumuamua est tout en longueur, ressemblant à un crayon, un cigare ou encore un sous-marin. Une forme vraiment inhabituelle. « Nous ne voyons rien de tel dans notre Système solaire » a déclaré l'auteure principale de l'étude, Karen Meech, chef de l'étude à l'Institut d'astronomie de l'université d'Hawaï. « Nous avons par ailleurs constaté qu'il était de couleur rouge foncé, semblable à celle des objets situés en périphérie du Système solaire, et qu'il était totalement inerte, aucune trace de poussière n'ayant été détectée dans son environnement proche. »
D'abord pris pour une comète, 1I/2017 U1 se montre en réalité pauvre en eau et en glace. C'est un corps céleste dense et rocheux, plutôt riche en métal, estiment les auteurs. Sa teinte sombre — nous le verrions brun foncé — résulterait « des effets de l'irradiation par les rayons cosmiques sur des millions d'années », écrit l'ESO.
Praséodyme a écrit :
...est au moins 10 fois plus long que large. ...ressemblant à un crayon, un cigare ou encore un sous-marin.
ils ont oublié de décrire les réservoirs pour que ça fonctionne.
"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."
Pourquoi le mystérieux astéroïde Oumuamua est désormais considéré comme une comète
28 juin 2018
Les astronomes se sont interrogés sur la nature d'Oumuamua, un objet céleste d'abord assimilé à un astéroïde en visite dans le système solaire. Une nouvelle étude se fonde sur sa vitesse pour conclure qu'il s'agit bien d'une comète.
Le mystère d’Oumuamua est résolu : le 27 juin 2018, une équipe d’astronomes et chercheurs a établi que ce mystérieux objet spatial, découvert l’année dernière, s’avère bien être une comète. D’après leur publication dans la revue Nature, cet énigmatique corps accélère comme une comète. Il ne serait donc pas, comme l’une des hypothèses le suggérait, un astéroïde.
Le 19 octobre 2017, le télescope PanSTARRS 1 (Panoramic Survey Telescope And Rapid Response System), chargé d’établir une base de données des objets visibles depuis Hawaï, a immortalisé un point lumineux en mouvement. C’est Robert Weryk, astronome et chercheur à l’Université d’Hawaï à Mānoa, qui a fait cette découverte en observant les images capturés par le télescope.
L’Union astronomique internationale avait d’abord classé l’objet comme une comète en octobre, avant de le reclasser sous le nom d’Oumuamua en tant d’objet interstellaire en novembre.
Comète ou astéroïde ?
Une comète est un corps céleste formé par un noyau de glace et de poussière, en orbite autour d’une étoile. Les astéroïdes sont des planètes mineures, faites de roches, métaux et glaces. L’activité du noyau de ces deux objets célestes n’est pas identique — bien que la distinction entre les deux tende à devenir de plus en plus floue car certains astéroïdes présentent parfois une activité cométaire.
Dans leur étude, les chercheurs expliquent avoir suivi la trajectoire d’Oumuamua, qui se dirigeait en dehors du système solaire. Pour cela, ils ont utilisé plusieurs télescopes au sol, ainsi que Hubble, celui-ci ayant permis de maintenir une surveillance même lorsque Oumuamua semblait disparaitre.
Ces observations les ont amené à découvrir que la vitesse d’Oumuamua ne pouvait pas être simplement le résultat de la gravité des planètes et du Soleil. Il se sont demandé si l’accélération de l’objet pouvait être liée à des dégagement gazeux, comme c’est le cas pour les comètes.
« Nous avons trouvé que le dégazage semblable à celui d’une comète était une explication physiquement viable, à condition qu’Oumuamua ait des caractéristiques thermiques similaires à celles des comètes », écrivent les chercheurs dans le résumé de leur article. Les autres hypothèses envisagées par les auteurs pour expliquer les changements de vitesse d’Oumuamua leur ont semblé « irréalistes ou insuffisantes ».
«Les autres explications sont « insuffisantes »»
L’aspect atypique d’Oumuama a nourri le débat scientifique sur l’identité de cet objet. Comme le souligne The Verge, la plupart des astronomes s’attendaient à ce que le premier corps spatial à venir de l’extérieur du système solaire soit une comète. Si notre propre système a rejeté des boules de glaces et de rochers dans l’espace lors de sa formation, cela aurait pu être le cas pour d’autres systèmes.
Or, les comètes sont généralement entourées d’un nuage de gaz et de poussière, ce dont Oumuamua semblait dépourvu. C’est pour cette raison que l’on a pu le considérer comme un astéroïde, composé principalement de roche et de métal.
Ces hypothèses sont d’ailleurs à l’origine même du nom d’Oumuamua, d’origine hawaïenne et signifiant « éclaireur » ou « messager », comme si l’objet céleste était le témoin d’une zone de l’espace encore inconnue, ou d’un passé révolu.
Oumuamua n'est certainement pas un objet d'un seul tenant :
Oumuamua as a Cloud of Debris Explains Anomalies
Brian Wang | February 2, 2019 |
A NASA JPL researcher has calculated that Oumuamua was probably a cloud of debris and not an interstellar space sail fragment. There was a Harvard research theory that Oumuamua was an interstellar space sail fragment. The new JPL analysis is simpler and explains other observations and is consistent with the way other dwarf comets break apart.
Un autre objet mystérieux de l’espace interstellaire pourrait avoir pénétré dans notre système solaire
Stéphanie Schmidt 12 septembre 2019
Les astronomes ont peut-être repéré le deuxième objet visitant notre système solaire tout en provenant d’un autre système stellaire : cet objet pourrait même voyager près de Mars plus tard au cours de l’année.
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Un autre objet mystérieux de l’espace interstellaire pourrait avoir pénétré dans notre système solaire
Stéphanie Schmidt 12 septembre 2019
Les astronomes ont peut-être repéré le deuxième objet visitant notre système solaire tout en provenant d’un autre système stellaire : cet objet pourrait même voyager près de Mars plus tard au cours de l’année.
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Newly discovered comet is likely interstellar visitor
September 12, 2019
Source: NASA/Jet Propulsion Laboratory
Summary:
A newly discovered comet has excited the astronomical community this week because it appears to have originated from outside the solar system. The official confirmation that comet C/2019 Q4 is an interstellar comet has not yet been made, but if it is interstellar, it would be only the second such object detected.
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Pas si évident à réaliser comme mission. Il file vite, l'animal.
Il faut propulser une sonde à une vitesse de 70km/s par rapport au Soleil, à comparer avec les 45km/s de New Horizon. Pour utiliser l'assistance gravitationnelle de plusieurs planètes, une fenêtre de tir se présenterait en 2021, mais c'est trop court pour monter le projet. Les gars de l'I4IS ont identifié des fenêtres en 2030 et 2033, permettant de rattraper le cigare interstellaire vers 2047 ou 2049.
L'I4IS est une association qui planche et lance des concours pour des études de faisabilité de missions interstellaires. Ils voient loin, mais ça reste théorique. Leur argument pour le projet Lyra est que l'occasion d'explorer un objet interstellaire ne se représentera peut être pas de notre vivant. Avec l'arrivée de C/2019 Q4 Borisov, ils remettront probablement leurs calculs à jour pour proposer d'autres fenêtres de tir.
Pas si évident à réaliser comme mission. Il file vite, l'animal.
Il faut propulser une sonde à une vitesse de 70km/s par rapport au Soleil, à comparer avec les 45km/s de New Horizon. Pour utiliser l'assistance gravitationnelle de plusieurs planètes, une fenêtre de tir se présenterait en 2021, mais c'est trop court pour monter le projet. Les gars de l'I4IS ont identifié des fenêtres en 2030 et 2033, permettant de rattraper le cigare interstellaire vers 2047 ou 2049.
L'I4IS est une association qui planche et lance des concours pour des études de faisabilité de missions interstellaires. Ils voient loin, mais ça reste théorique. Leur argument pour le projet Lyra est que l'occasion d'explorer un objet interstellaire ne se représentera peut être pas de notre vivant. Avec l'arrivée de C/2019 Q4 Borisov, ils remettront probablement leurs calculs à jour pour proposer d'autres fenêtres de tir.
Merci pour les liens.
Il y a un problème de résistance de la sonde à utiliser le soleil pour l'assistance gravitationnelle ? Je ne me rends pas compte des ordres de grandeurs de vitesse et de la proximité du soleil qu'il faut avoir pour atteindre les 70km/s.
C'est quand même abusé que l'exploration interstellaire soit faite par des assoc mais heureusement qu'ils sont là meme si les fonds proviennent d'un etat. En gros, on demande a des Jeff Bezos et autres de financer le truc
c'est un peu ça le problème de tout ce qui a trait au système solaire et au delà, de près comme de loin !
Beaucoup d'hypothèses et autant de certitudes qui font consensus que de concret !
"Ils feront le travail pour nous et nous prospérerons grâce à leurs dettes et leur dur labeur, ...nous continuerons à les faire vivre dans la peur et la colère par l’image et le son."
On a étudié sa trajectoire. Vu la distance du périhélie et la vitesse, on a calculé une excentricité de 1,2 c'est donc une trajectoire hyperbolique qui part à l'infini. S'il venait du nuage de Oort, il serait sur une orbite elliptique (excentricité comprise entre 0 et 1) avec une aphélie située entre 20 000 et 100 000 unités astronomiques.
On a étudié sa trajectoire. Vu la distance du périhélie et la vitesse, on a calculé une excentricité de 1,2 c'est donc une trajectoire hyperbolique qui part à l'infini. S'il venait du nuage de Oort, il serait sur une orbite elliptique (excentricité comprise entre 0 et 1) avec une aphélie située entre 20 000 et 100 000 unités astronomiques.
Ok merci. Je me doutais qu’ils avaient calculé j’ai je ne l’ai pas lu.
L’Union Astronomique Internationale confirme officiellement l’origine interstellaire de la comète 2I/Borisov
Thomas Boisson 26 septembre 2019
Il y a quelques semaines, l’astronome amateur Gennady Borisov détectait un objet à la trajectoire curieuse dans le ciel. Après quelques observations supplémentaires, les astrophysiciens en sont venus à poser l’hypothèse qu’il s’agissait d’un objet interstellaire. Des images plus précises prises par le télescope Gemini ont permis d’établir qu’il s’agissait d’une comète. Grâce à des données supplémentaires, l’Union Astronomique Internationale a pu confirmer officiellement l’origine interstellaire de la comète Borisov.
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L’Union Astronomique Internationale confirme officiellement l’origine interstellaire de la comète 2I/Borisov
Thomas Boisson 26 septembre 2019 Espace & Astrophysique
image comete| Gemini
Il y a quelques semaines, l’astronome amateur Gennady Borisov détectait un objet à la trajectoire curieuse dans le ciel. Après quelques observations supplémentaires, les astrophysiciens en sont venus à poser l’hypothèse qu’il s’agissait d’un objet interstellaire. Des images plus précises prises par le télescope Gemini ont permis d’établir qu’il s’agissait d’une comète. Grâce à des données supplémentaires, l’Union Astronomique Internationale a pu confirmer officiellement l’origine interstellaire de la comète Borisov.
La comète repérée fin août est officiellement un objet interstellaire, selon l’Union astronomique internationale (UAI). Le verdict signifie que l’objet, provisoirement appelé C/2019 Q4, est maintenant appelé 2I/Borisov, avec le préfixe indiquant que la comète est le deuxième objet interstellaire que les astrophysiciens ont identifié à ce jour. Le premier étant 1I/’Oumuamua, qui avait été aperçu pour la première fois en octobre 2017.
« L’orbite est maintenant suffisamment connue et son objet est sans équivoque d’origine interstellaire ; il a reçu sa désignation définitive en tant que deuxième objet interstellaire, 2I » écrit l’IAU dans un communiqué. Le nom de Borisov rend hommage à son découvreur, l’astronome amateur de Crimée, Gennady Borisov.
Une trajectoire hyperbolique caractéristique d’une origine interstellaire
Début septembre, les astrophysiciens spéculaient, sur la base des données initiales, que l’objet était interstellaire, mais l’UAI a demandé plus d’observations avant de publier sa déclaration. Pour prendre cette décision, les astrophysiciens ont suivi la trajectoire de la comète suffisamment longtemps pour confirmer que celle-ci avait une orbite extrêmement hyperbolique.
Un large arc qui se dirigeait dans une direction puis partait dans une autre, la désignant comme un objet venant de traverser notre système solaire. 21I/Borisov a une trajectoire plus hyperbolique que tout autre comète que les astronomes ont étudiée à ce jour, écrit l’UAI (les objets originaires du Système solaire sont piégés dans des orbites elliptiques autour du Soleil, qui ressemblent à des cercles écrasés).
Ces observations ont également permis aux astrophysiciens de déterminer quand 2I/Borisov se rapprochera le plus du Soleil. Le 7 décembre, la comète passera devant le Soleil à une distance de 300 millions de kilomètres, soit environ deux fois plus que la distance entre la Terre et le Soleil (150 millions de km).
À peu près à la même époque, la comète ne sera visible que depuis l’hémisphère sud. 2I/Borisov sera plus facile à repérer de la Terre en décembre et janvier, mais restera observable jusqu’à plus tard en 2020.
L’Union Astronomique Internationale confirme officiellement l’origine interstellaire de la comète 2I/Borisov
Thomas Boisson 26 septembre 2019
Il y a quelques semaines, l’astronome amateur Gennady Borisov détectait un objet à la trajectoire curieuse dans le ciel. Après quelques observations supplémentaires, les astrophysiciens en sont venus à poser l’hypothèse qu’il s’agissait d’un objet interstellaire. Des images plus précises prises par le télescope Gemini ont permis d’établir qu’il s’agissait d’une comète. Grâce à des données supplémentaires, l’Union Astronomique Internationale a pu confirmer officiellement l’origine interstellaire de la comète Borisov.
La comète repérée fin août est officiellement un objet interstellaire, selon l’Union astronomique internationale (UAI). Le verdict signifie que l’objet, provisoirement appelé C/2019 Q4, est maintenant appelé 2I/Borisov, avec le préfixe indiquant que la comète est le deuxième objet interstellaire que les astrophysiciens ont identifié à ce jour. Le premier étant 1I/’Oumuamua, qui avait été aperçu pour la première fois en octobre 2017.
« L’orbite est maintenant suffisamment connue et son objet est sans équivoque d’origine interstellaire ; il a reçu sa désignation définitive en tant que deuxième objet interstellaire, 2I » écrit l’IAU dans un communiqué. Le nom de Borisov rend hommage à son découvreur, l’astronome amateur de Crimée, Gennady Borisov.
Une trajectoire hyperbolique caractéristique d’une origine interstellaire
Début septembre, les astrophysiciens spéculaient, sur la base des données initiales, que l’objet était interstellaire, mais l’UAI a demandé plus d’observations avant de publier sa déclaration. Pour prendre cette décision, les astrophysiciens ont suivi la trajectoire de la comète suffisamment longtemps pour confirmer que celle-ci avait une orbite extrêmement hyperbolique.
Un large arc qui se dirigeait dans une direction puis partait dans une autre, la désignant comme un objet venant de traverser notre système solaire. 21I/Borisov a une trajectoire plus hyperbolique que tout autre comète que les astronomes ont étudiée à ce jour, écrit l’UAI (les objets originaires du Système solaire sont piégés dans des orbites elliptiques autour du Soleil, qui ressemblent à des cercles écrasés).
Ces observations ont également permis aux astrophysiciens de déterminer quand 2I/Borisov se rapprochera le plus du Soleil. Le 7 décembre, la comète passera devant le Soleil à une distance de 300 millions de kilomètres, soit environ deux fois plus que la distance entre la Terre et le Soleil (150 millions de km).
À peu près à la même époque, la comète ne sera visible que depuis l’hémisphère sud. 2I/Borisov sera plus facile à repérer de la Terre en décembre et janvier, mais restera observable jusqu’à plus tard en 2020.
Nouvelles images de la comète interstellaire Borisov
30 nov 2019 futurasciences
Deux nouvelles images de 2I/Borisov, ce visiteur interstellaire venu d'un autre système planétaire que les astronomes étudient avec la plus grande attention quelques jours avant son passage au plus près du Soleil.
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Espace : la comète Atlas bientôt visible à l’oeil nu
Par Jérôme Karlen, publié le 26 mars 2020
De son vrai nom C/2019Y4, elle a été découverte il y a quelques mois et se dirige vers le Soleil. Elle pourrait être visible dans quelques semaines.
C’est à la toute fin de l’année dernière que des astronomes du programme de la Nasa Atlas ont repéré C/2019Y4 à 273 millions de kilomètres du Soleil. Depuis, l’intensité de sa luminosité ne cesse de croître, avec une valeur 4 000 fois plus importante depuis le mois dernier.
Au plus près de la Terre le 23 mai
Bientôt visible avec une bonne paire de jumelles dans la constellation de la Grande Ourse, rapporte le Télégramme de Brest, c’est à la fin du mois de mai qu’elle atteindrait le maximum de son intensité lumineuse. Au point qu’elle pourrait être visible même en journée. La comète sera alors au plus près du Soleil, environ 37 millions de kilomètres. Le quotidien régional ajoute qu’en attendant avril-mai, “pour guetter Atlas, pointez vos instruments au nord-nord-ouest, entre les constellations de la Grande Ourse et de la Girafe”. Et si d’ici là, sa trop grande proximité avec le Soleil ne finit pas par la détruire. Et nos illusions de grand spectacle en prime.
Et si l’astéroïde interstellaire Oumuamua était couvert d’azote glacé ?
18 mars 2021 ciel et espace
Nouvelle piste pour expliquer la nature d’Oumuamua, le premier astéroïde interstellaire jamais découvert. Selon deux publications le 16 mars 2021 dans le Journal of Geophysical Research : Planets (ici et ici), la surface de l’objet découvert en 2017 pourrait être essentiellement composée de glace d’azote. C’est la conclusion tirée par les deux auteurs de l’étude, après avoir considéré un éventail de compositions glacées pour leur enquête.
À l’approche du Soleil, le dégazage de sa surface subie par Oumuamua génère une impulsion supplémentaire, telle une petite fusée. En calculant cette accélération, les chercheurs ont constaté que seul l’azote permettait de reproduire les mesures de vitesse effectuées en 2017. Un coup d’accélérateur, longtemps intrigant pour la communauté scientifique.
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