3615 MaVie :
J'ai eu l'occasion de demander à ma mère comment c'était passé mon saut de classe.
Il'y a presque 40 ans, j'étais en section maternelle d'une écolle privée catho (Je pense que le "catho" a son importance. cf. infra) et c'est la directrice de l'école qui a suggéré à ma mère de demander à ce que j'entre directement en CP en sautant la grande section (je savais déjà compter, je sais plus mon rapport à la lecture/écriture, mais mon grand frère m'apprenait ce qu'il voyait en CP quand j'était en moyenne section). Ma mère n'était pas trop chaude pour avoir l'air intrusive parce qu'elle était prof de collège/lycée et que les instituteurs (trices en fait) n'aimaient pas trop que les profs se croient compétents pour la petite enfance. Il y a eu une première "évaluation" où l'on a dit à ma mère que j'étais encore "un peu jeune" (sans préciser ce que ça voulais dire : je suis né en mai, et?). Ma mère a pris ça comme un refus et en a informé la directrice de la maternité. Celle-ci lui a dit :"Ils disent toujours ça pour tester la motivation : redemandez !". Ce qu'elle a fait et je suis effectivement passé directement en CP dans une école sélective (qui virait les queues de classe tous les ans pour être sûre d'avoir 100% de réussite au Bac C ans les années 90).
Bref, je suis reconnaissant à cette directire car même si son école était privée et que j'y ai passé un an de moins (l'école devenait non mixte fille partir de la CP
), elle a impulsé et soutenu la démarche pour que je ne m'ennuie pas en classe. Je pense que le côté "privé catho" a peut-être joué parce que les échos que j'ai eu (échantillon pas plus représentatif) avec un gamin extrêmement intelligent et né début janvier :
- école privée (Montessori) : les gens se sont bien rendu compte que le gamin était TRÈS en avance, mais n'ont surtout rien fait pour qu'il reste (paie) un an de moins.
- école publique : les gens sont par principes (idéologiques) opposés au saut de classe. On va quand même pas enrichir (scolairement, intellectuellement) encore plus un salaud que ses parents ont déjà injustement gavé (de stimulations intellectuelles, lectures) !
Bref… entre le business de l'éducationet les pédagochistes du public, c'est mal barré.
L'islamophobie n'est pas plus du racisme que l'antisionisme n'est de l'antisémitisme.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.