jobserve75 a écrit : ↑19 mars 2020, 16:45
Comme l’a dit Macron, nous sommes en guerre mais c’est l’inverse des autres guerre. On sacrifie du pognon pour essayer de sauver des vies humaines.
c'est surtout tout l'inverse d'un investissement, normalement les dépenses publiques ont une notion de retour sur investissement :
-on forme les enfants de manière à ce que plus tard le pays y gagne avec des travailleurs formés
-on soigne les gens de manière à ce qu'un pays en bonne santé ait des gens qui travaillent mieux
-on donne diverses sociales pour contenir les externalités de la pauvreté sur la société moyenne (vol, violence rançons...)
-on donne des retraites pour que les actifs se tuent à la tâche en se disant qu'ils seront pris en charge
-on construit des routes pour développer le commerce / le tourisme / l'économie...
A la fin on est censé gagner plus si ça se passe bien que ce que ça a coûté.
Mais pas ici, ici on dépense pour le plaisir de rallonger la vie de gens qui sont essentiellement en fin de vie.
Il y a quelque chose d'étrange là dedans, une telle débauche de moyens et un tel handicap pour le pays, pour un objectif si minime.
Donc soit :
-les gouvernants sont fous
-soit il y a d'autres conséquences de cette maladie qu'on ne nous dit pas -style X% des moins de 50/ 40 /30 ans touchés qui deviennent lourdement handicapés-
-soit, le truc le plus trash, l'amateurisme dans lequel tout est fait (transports en communs toujours actifs, élections maintenues, confinement à deux francs sur l'honneur, scandale des masques, visites régulières en hôpital ou en Ehpad du personnel politique, confinement pas annoncé à valeur immédiate mais avec un délai de manière à ce que la fourmilière parisienne contaminée se répande en Province...) a comme but de tuer réellement ces gens qui sont en moyenne des poids pour la collectivité, ce qui va amoindrir la nécessité des réformes retraites / travail / sécu qui ne passent pas socialement, mais en faisant croire en apparence qu'on a voulu les sauver.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936