Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Difficile d'imaginer que a n'aura pas un impact sur les prix (chômage, situations précaires, perte de confiance, conditions d'octroi de prêts plus strictes ?).
On peut aussi se poser la question pour les prêts en cours. Seront-ils remboursés en monnaie de singe ?
On peut aussi se poser la question pour les prêts en cours. Seront-ils remboursés en monnaie de singe ?
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux. (T. Jefferson)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
L'immobilier, les actions, le profit spéculatif en général, s'est terminé les gars. Pour un bon bout de temps.
Le virus et la pandémie mondiale qui va avec, c'est un évènement global dont l'importance se situe quelque part entre la seconde guerre mondiale et l'entrée de la Chine et de l'Inde dans l'OMC (difficile de déterminer le niveau exact de bouleversement à l'heure qu'il est...)
Le virus ne concerne pas seulement les individus, c'est tout la société et le système économique qui est frappé de maladie. Comme pour les individus, les différentes nations réagissent plus ou moins bien à l'attaque virale et à l'heure qu'il est, personne ne sait combien de temps le virus va nous toucher, et combien de temps durera la convalescence...
Mais ce qui est certain, c'est que quand la machine redémarrera, on aura besoin, d'artisans, de techniciens, pas de banquiers et d'assureurs... En tout cas, pas en aussi grand nombre.
A mon avis, on est en train de vivre un évènement historique qui implique une réorganisation des sociétés humaines.
Le virus et la pandémie mondiale qui va avec, c'est un évènement global dont l'importance se situe quelque part entre la seconde guerre mondiale et l'entrée de la Chine et de l'Inde dans l'OMC (difficile de déterminer le niveau exact de bouleversement à l'heure qu'il est...)
Le virus ne concerne pas seulement les individus, c'est tout la société et le système économique qui est frappé de maladie. Comme pour les individus, les différentes nations réagissent plus ou moins bien à l'attaque virale et à l'heure qu'il est, personne ne sait combien de temps le virus va nous toucher, et combien de temps durera la convalescence...
Mais ce qui est certain, c'est que quand la machine redémarrera, on aura besoin, d'artisans, de techniciens, pas de banquiers et d'assureurs... En tout cas, pas en aussi grand nombre.
A mon avis, on est en train de vivre un évènement historique qui implique une réorganisation des sociétés humaines.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Mouai. J’attends de voir. La stupidité humaine a quand même une résilience extraordinaire.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Il y a toujours des ventes (un paquet) qui doivent se faire. Ceci dit, s'il y a actuellement peu de visites et peu de transactions terminées (peu d'études notariales ouvertes pour finaliser, banques qui n'accordent pas facilement les prêts, agences fermées,...) en ce moment, tout ceci redémarrera sans spécialement qu'il y ait un grand impact sur les prix à mon avis. Même si on tombe dans la saison "haute" qui historiquement fait monter les prix.Ben92 a écrit : ↑22 mars 2020, 15:01Ces situations existent, mais elles ne constituent pas le gros du marché. Un crédit relais ça dure jusqu'à deux ans donc pas obligé de vendre au pire moment. Dans le cas d'un divorce, les protagonistes auront intérêt à attendre quelques mois voire un an pour éviter de vendre au plus bas. (on parle d'un appartement parisien donc les proprios sont rarement des cassos obligés de vendre immédiatement !)ProfGrincheux a écrit : ↑22 mars 2020, 11:39Il existe toujours des gens obligés de vendre:
-crédit relais
-divorce
-succession, si les héritiers n'ont pas les liquidités pour payer les droits de succession.
Même si tout ceci prendra un certain temps (embouteillage pour obtenir un prêt,...). Les vendeurs ne devraient pas spécialement s'inquiéter s'ils ne vendent pas immédiatement car ils auront la cause en tête. Même en cas de succession, les héritiers ne vont pour la plupart pas "brader" leur héritage en se disant que c'est trop cher car peu de visites ces prochains mois.
Sur ce point, je suis en phase avec toi, c'est surtout en volume qu'il devrait y avoir une forte correction dans un premier temps.
L'impact sur les prix reviendra s'il y a un nouvel équilibre entre offres (à mon avis, il y aura peu de variation dans les zones "tendues") et demandes (il peut y avoir des variations si renchérissement du chômage/précarisation des profils qui veulent acheter, si les banques resserrent le crédit,...).
L'immobilier n'est pas la bourse. Il y a un lien plus fort entre économie réelle et prix (c'est principalement des personnes qui achètent pour se loger ou pour avoir des compléments de revenus à long terme. Il y a assez peu d'institutionnels donc il n'y a pas les mêmes sous ou surréactions).
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Cette phrase me fait tiquer, car la crise actuelle est justement une crise de l'économie réelle, et pas une crise financière (boursière).
Donc si on suit ta logique, l'immobilier qui est lié à l'économie réelle devrait prendre très cher (ce que je ne pense pas, du moins à ce stade).
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Comme je le disais, s'il y a une dégradation forte des profils qui achètent dans une zone (ce ne sont pas les mêmes profils pour tous les marchés immobiliers) ou un resserrement du crédit, il y aura un impact.alpha2 a écrit : ↑23 mars 2020, 10:32Cette phrase me fait tiquer, car la crise actuelle est justement une crise de l'économie réelle, et pas une crise financière (boursière).
Donc si on suit ta logique, l'immobilier qui est lié à l'économie réelle devrait prendre très cher (ce que je ne pense pas, du moins à ce stade).
Il va y avoir un impact économique mais difficile de savoir de quelle ampleur (si c'est juste des sociétés qui feront moins de CA avec les plus fragiles qui fermeront et un impact limité sur l'offre d'emplois/les salaires ou si cela sera plus grave à moyen terme).
A mon avis, cela ne sera pas si terrible vu tout ce qui est fait pour amortir (rémunération en chômage partiel compensé en partie et facilité par l'état, politique monétaire de la BCE, possibilité d'imposer des congés de dernière minutes au salarier,...).
A noter également que même si la situation d'un propriétaire se dégrade, nous ne sommes pas aux USA. Le "coussin" français est assez fort (chômage long et rémunéré correctement, taux fixe, possibilité de suspendre son prêt un temps, épargne élevée des français, pas de "walk away", aides diverses,...). Les chocs sont donc en général en partie amortis (ainsi que les redémarrages).
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
La dernière crise a contribué à l'envolée des prix de l'immo, résultat logique d'un mouvement de baisse des taux historique (et inconsidéré).
Là, je ne vois pas quel élément va maintenir les prix sur ses sommets. Logique applicable à l'économie réelle également.
Là, je ne vois pas quel élément va maintenir les prix sur ses sommets. Logique applicable à l'économie réelle également.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
D'après ce que j'ai lu sur le sujet, il y a eu une bulle spéculative alimentée par les marchands de biens en 1990/91.jobserve75 a écrit : ↑23 mars 2020, 01:34De 91 à 97, Paris a cédé plus de 30%, alors pour quelle raison serait-elle épargnée surtout avec les Lehman brother XXL qui s’annoncent.
Ils se revendaient parfois même les promesses de ventes entre eux avec plus-value au bout de quelques jours !
Bref rien à voir avec ce qui passe depuis les années 2000, où le marché est avant tout fait les particuliers et n'est pas spéculatif.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Aujourd'hui, qui peut affirmer qu'on n'est pas dans une bulle spéculative à Paris? Il me semble que c'est avant-tout un marché d'investisseurs.
Le rendement d'une location classique est devenu tellement ridicule que les Airbnb ont explosé (65 000 logements rien que pour cette plateforme). Quel est le % de proprio-résidents à Paris? Certainement très faible.
Le rendement d'une location classique est devenu tellement ridicule que les Airbnb ont explosé (65 000 logements rien que pour cette plateforme). Quel est le % de proprio-résidents à Paris? Certainement très faible.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Le % de proprio-résident est assez faible.Korn a écrit : ↑23 mars 2020, 11:31Aujourd'hui, qui peut affirmer qu'on n'est pas dans une bulle spéculative à Paris? Il me semble que c'est avant-tout un marché d'investisseurs.
Le rendement d'une location classique est devenu tellement ridicule que les Airbnb ont explosé.
Quel est le % de proprio-résident à Paris? Certainement très faible.
Mais je parlerai plus d'un marché d'héritiers que d'investisseurs.
Personne achete un 2-5 pieces pour faire du locatif à Paris depuis un bon moment.
En dehors de l'héritier, le cas courant du bailleur c'est le primo qui s'est payé (avec aide de papa-maman?) un F2 mais qui ne peut pas acheter plus grand quand les besoins changent, et qu'il repasse en location. Le F2 se retrouve en location et on a un locataire bailleur.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Il va falloir trouver des sous pour rembourser les emprunts de folie souscrits en ce moment par l'état, koikilenkoute. L'immo qui jusqu'ici était encore relativement épargné va morfler, particulièrement s'il n'est pas consacré à l'économie réelle : priorité au logement des salariés sur leur lieu de travail !
L'immo de bureaux et de commerces ne tenait déjà en lévitation que par des artifices comptables, du genre revalorisation annuelle du loyer... mais 1 à 2 mois offerts ! Les SCPI ont du souci à se faire, car les parts seront dorénavant évaluées à leur vraie valeur de marché.
La taxe sur les logements vacants devrait exploser, ainsi que les amendes sur la location de loisirs dissimulée. Les voisins se feront un plaisir de dénoncer au fisc la mauvaise utilisation des ressources dans leur immeuble. On voit déjà la réaction de certains face au non-respect du confinement !
Comme les revenus des locataires ne risquent pas d'augmenter, le rendement locatif va continuer à s'éroder. À prévoir aussi, la suppression des aides (yapludsou) mais le maintien d'obligation pour le bailleur de faire des travaux d'isolation, sous peine de ne pas pouvoir relouer au départ du locataire !
Pour toutes ces raisons, l'immo locatif même en zone tendue fera fuir les spéculateurs.
Les revenus seront impactés à tous les niveaux, y compris les plus élevés. Les actionnaires regarderont à 2 fois avant d'accorder une rémunération de ouf à leur pdg.
Il y aura moins d'argent global consacré à l'immo dans les prochaines années. Donc une baisse, brutale, pour les plus endettés faute d'acheteurs. Quelques affaires en vue... mais réservées aux marchands de bien, vu le resserrement du crédit aux profils standard.
Et une baisse graduelle pour ceux qui feront de la rétention, et verront leur bien perdre 1% par an tout en attendant "la reprise".
L'immo se comportera comme une action dont le cours resterait stable, mais le dividende deviendrait négatif.
L'immo de bureaux et de commerces ne tenait déjà en lévitation que par des artifices comptables, du genre revalorisation annuelle du loyer... mais 1 à 2 mois offerts ! Les SCPI ont du souci à se faire, car les parts seront dorénavant évaluées à leur vraie valeur de marché.
La taxe sur les logements vacants devrait exploser, ainsi que les amendes sur la location de loisirs dissimulée. Les voisins se feront un plaisir de dénoncer au fisc la mauvaise utilisation des ressources dans leur immeuble. On voit déjà la réaction de certains face au non-respect du confinement !
Comme les revenus des locataires ne risquent pas d'augmenter, le rendement locatif va continuer à s'éroder. À prévoir aussi, la suppression des aides (yapludsou) mais le maintien d'obligation pour le bailleur de faire des travaux d'isolation, sous peine de ne pas pouvoir relouer au départ du locataire !
Pour toutes ces raisons, l'immo locatif même en zone tendue fera fuir les spéculateurs.
Les revenus seront impactés à tous les niveaux, y compris les plus élevés. Les actionnaires regarderont à 2 fois avant d'accorder une rémunération de ouf à leur pdg.
Il y aura moins d'argent global consacré à l'immo dans les prochaines années. Donc une baisse, brutale, pour les plus endettés faute d'acheteurs. Quelques affaires en vue... mais réservées aux marchands de bien, vu le resserrement du crédit aux profils standard.
Et une baisse graduelle pour ceux qui feront de la rétention, et verront leur bien perdre 1% par an tout en attendant "la reprise".
L'immo se comportera comme une action dont le cours resterait stable, mais le dividende deviendrait négatif.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
La semaine dernière la FED annonçait 1 500 milliards de dollars et la BCE 750 milliards d’euros.
Ce week end, l’Allemagne annonce un plan de 882 milliards d’euros et les Etats-Unis eux, vont débloquer 4 000 milliards de dollars pour les entreprises
Un petit coup d'inflation (voir si ils continuent dans les semaines à venir à augmenter les chiffres... d'hyperinflation) & pis s'en va ?
Ce week end, l’Allemagne annonce un plan de 882 milliards d’euros et les Etats-Unis eux, vont débloquer 4 000 milliards de dollars pour les entreprises
Un petit coup d'inflation (voir si ils continuent dans les semaines à venir à augmenter les chiffres... d'hyperinflation) & pis s'en va ?
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Il ne faut pas exagérer, j'ai vu dans mon entourage plus ou moins lointain des couples de cadres lambada ~35 ans acheter des 3P en 2019, sans être héritiers.Pazuzu a écrit : ↑23 mars 2020, 11:36En dehors de l'héritier, le cas courant du bailleur c'est le primo qui s'est payé (avec aide de papa-maman?) un F2 mais qui ne peut pas acheter plus grand quand les besoins changent, et qu'il repasse en location. Le F2 se retrouve en location et on a un locataire bailleur.
700k€ ça reste accessible à pas mal de monde pas besoin d'être héritier.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Oui, mais avant ça, ce sera plutôt la purge sur les actifs puisqu'on sera en récession.kurisutofa a écrit : ↑23 mars 2020, 11:48La semaine dernière la FED annonçait 1 500 milliards de dollars et la BCE 750 milliards d’euros.
Ce week end, l’Allemagne annonce un plan de 882 milliards d’euros et les Etats-Unis eux, vont débloquer 4 000 milliards de dollars pour les entreprises
Un petit coup d'inflation (voir si ils continuent dans les semaines à venir à augmenter les chiffres... d'hyperinflation) & pis s'en va ?
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Le crédit ne génère pas d'inflation, puisque le capital prêté est détruit au fil des remboursement. Il n'y a pas de création monétaire, et même destruction si le taux est négatif comme actuellement.
Les sommes délirantes annoncées par les BC sont souvent des crédits à 1 jour... renouvelés indéfiniment puisque les banques sont dans l'incapacité de rembourser.
Le seul effet de cette inondation est de créer des bulles spéculatives, la plupart du
temps hors de l'économie réelle. Comme lorsque les banques empruntent pour racheter leurs propres actions et refaire monter leur cours... Sans effet à présent.
La vraie inflation pourrait venir de l'helicopter money : la FED semble prête à donner 1000 $ par habitant ? Mais l'effet réel serait probablement plus une dévaluation du $. Et pas grand monde en zone $ n'a envie que ça se produise.
L'euro serait gagnant à court-terme sur ses importations, mais perdant tout de même puisque ses exportations (surtout allemandes) chuteraient, au profit d'échanges en zone $.
Les sommes délirantes annoncées par les BC sont souvent des crédits à 1 jour... renouvelés indéfiniment puisque les banques sont dans l'incapacité de rembourser.
Le seul effet de cette inondation est de créer des bulles spéculatives, la plupart du
temps hors de l'économie réelle. Comme lorsque les banques empruntent pour racheter leurs propres actions et refaire monter leur cours... Sans effet à présent.
La vraie inflation pourrait venir de l'helicopter money : la FED semble prête à donner 1000 $ par habitant ? Mais l'effet réel serait probablement plus une dévaluation du $. Et pas grand monde en zone $ n'a envie que ça se produise.
L'euro serait gagnant à court-terme sur ses importations, mais perdant tout de même puisque ses exportations (surtout allemandes) chuteraient, au profit d'échanges en zone $.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Mais oui!!! 700000 euros soit 4,5 millions de francs c’est totalement à la portée de n’importe quel couple de cadre lambda pour acheter : un t3 mouhahaha lol spasmeBen92 a écrit : ↑23 mars 2020, 11:50Il ne faut pas exagérer, j'ai vu dans mon entourage plus ou moins lointain des couples de cadres lambada ~35 ans acheter des 3P en 2019, sans être héritiers.Pazuzu a écrit : ↑23 mars 2020, 11:36En dehors de l'héritier, le cas courant du bailleur c'est le primo qui s'est payé (avec aide de papa-maman?) un F2 mais qui ne peut pas acheter plus grand quand les besoins changent, et qu'il repasse en location. Le F2 se retrouve en location et on a un locataire bailleur.
700k€ ça reste accessible à pas mal de monde pas besoin d'être héritier.
Soit sérieux ce marché est juste devenu n’importe quoi.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
On parle des bailleurs. TU connais beaucoup de couples qui ont acheté un 3P pour le louer à des locataires ?Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 11:50Il ne faut pas exagérer, j'ai vu dans mon entourage plus ou moins lointain des couples de cadres lambada ~35 ans acheter des 3P en 2019, sans être héritiers.Pazuzu a écrit : ↑23 mars 2020, 11:36En dehors de l'héritier, le cas courant du bailleur c'est le primo qui s'est payé (avec aide de papa-maman?) un F2 mais qui ne peut pas acheter plus grand quand les besoins changent, et qu'il repasse en location. Le F2 se retrouve en location et on a un locataire bailleur.
700k€ ça reste accessible à pas mal de monde pas besoin d'être héritier.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
700ke pour un couple de cadre lambda de 35ans sans héritage ?kamoulox a écrit : ↑23 mars 2020, 12:22Mais oui!!! 700000 euros soit 4,5 millions de francs c’est totalement à la portée de n’importe quel couple de cadre lambda pour acheter : un t3 mouhahaha lol spasmeBen92 a écrit : ↑23 mars 2020, 11:50Il ne faut pas exagérer, j'ai vu dans mon entourage plus ou moins lointain des couples de cadres lambada ~35 ans acheter des 3P en 2019, sans être héritiers.Pazuzu a écrit : ↑23 mars 2020, 11:36En dehors de l'héritier, le cas courant du bailleur c'est le primo qui s'est payé (avec aide de papa-maman?) un F2 mais qui ne peut pas acheter plus grand quand les besoins changent, et qu'il repasse en location. Le F2 se retrouve en location et on a un locataire bailleur.
700k€ ça reste accessible à pas mal de monde pas besoin d'être héritier.
Soit sérieux ce marché est juste devenu n’importe quoi.
soit ils ont mangé des pâtes pendant 10ans, soit ca colle pas ! Ou alors c'est un couple de cadre pas si lambda qui est en fait dans le top 5 niveau revenu du travail
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Sur meilleur taux sur 20 ans et en rajoutant 80000 balles de frais, mensualité de 3910 euros par moisGpzzzz a écrit : ↑23 mars 2020, 13:40700ke pour un couple de cadre lambda de 35ans sans héritage ?kamoulox a écrit : ↑23 mars 2020, 12:22Mais oui!!! 700000 euros soit 4,5 millions de francs c’est totalement à la portée de n’importe quel couple de cadre lambda pour acheter : un t3 mouhahaha lol spasmeBen92 a écrit : ↑23 mars 2020, 11:50Il ne faut pas exagérer, j'ai vu dans mon entourage plus ou moins lointain des couples de cadres lambada ~35 ans acheter des 3P en 2019, sans être héritiers.Pazuzu a écrit : ↑23 mars 2020, 11:36En dehors de l'héritier, le cas courant du bailleur c'est le primo qui s'est payé (avec aide de papa-maman?) un F2 mais qui ne peut pas acheter plus grand quand les besoins changent, et qu'il repasse en location. Le F2 se retrouve en location et on a un locataire bailleur.
700k€ ça reste accessible à pas mal de monde pas besoin d'être héritier.
Soit sérieux ce marché est juste devenu n’importe quoi.
soit ils ont mangé des pâtes pendant 10ans, soit ca colle pas ! Ou alors c'est un couple de cadre pas si lambda qui est en fait dans le top 5 niveau revenu du travail
Une paye !
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
crispus a écrit : ↑23 mars 2020, 12:05Le crédit ne génère pas d'inflation, puisque le capital prêté est détruit au fil des remboursement. Il n'y a pas de création monétaire, et même destruction si le taux est négatif comme actuellement.
Les sommes délirantes annoncées par les BC sont souvent des crédits à 1 jour... renouvelés indéfiniment puisque les banques sont dans l'incapacité de rembourser.
Le seul effet de cette inondation est de créer des bulles spéculatives, la plupart du
temps hors de l'économie réelle. Comme lorsque les banques empruntent pour racheter leurs propres actions et refaire monter leur cours... Sans effet à présent.
La vraie inflation pourrait venir de l'helicopter money : la FED semble prête à donner 1000 $ par habitant ? Mais l'effet réel serait probablement plus une dévaluation du $. Et pas grand monde en zone $ n'a envie que ça se produise.
L'euro serait gagnant à court-terme sur ses importations, mais perdant tout de même puisque ses exportations (surtout allemandes) chuteraient, au profit d'échanges en zone $.
Tu crois que si la masse monétaire était restée la même qu'en 2000 alors les prix auraient quand même augmenté ?
Peut se prévaloir de la cosignature de l'union française pour la santé bucco-dentaire.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
On parle bien d'un budget de 700k, pas d'un apport ?
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Collector. Calculez l'apport, la durée, et la mensualité de l'emprunt, pour que l'on découvre le revenu du "cadre lambada" qui à mon sens n'a rien de lambda. Surtout à 35 ans.Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 11:50Il ne faut pas exagérer, j'ai vu dans mon entourage plus ou moins lointain des couples de cadres lambada ~35 ans acheter des 3P en 2019, sans être héritiers.Pazuzu a écrit : ↑23 mars 2020, 11:36En dehors de l'héritier, le cas courant du bailleur c'est le primo qui s'est payé (avec aide de papa-maman?) un F2 mais qui ne peut pas acheter plus grand quand les besoins changent, et qu'il repasse en location. Le F2 se retrouve en location et on a un locataire bailleur.
700k€ ça reste accessible à pas mal de monde pas besoin d'être héritier.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Vu qu'il n'y pas de différence entre crédit/dette et liquidité, les dépenses des uns étant le salaire des autres, c'est assez clair que la création/l’expansion monétaire est un facteur inflationniste.crispus a écrit :Le crédit ne génère pas d'inflation, puisque le capital prêté est détruit au fil des remboursement. Il n'y a pas de création monétaire, et même destruction si le taux est négatif comme actuellement.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ce n'est pas tout à fait "lambda" mais d'un autre côté il y a assez peu de ventes de cette nature.MoB a écrit : ↑23 mars 2020, 13:54Collector. Calculez l'apport, la durée, et la mensualité de l'emprunt, pour que l'on découvre le revenu du "cadre lambada" qui à mon sens n'a rien de lambda. Surtout à 35 ans.Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 11:50Il ne faut pas exagérer, j'ai vu dans mon entourage plus ou moins lointain des couples de cadres lambada ~35 ans acheter des 3P en 2019, sans être héritiers.Pazuzu a écrit : ↑23 mars 2020, 11:36En dehors de l'héritier, le cas courant du bailleur c'est le primo qui s'est payé (avec aide de papa-maman?) un F2 mais qui ne peut pas acheter plus grand quand les besoins changent, et qu'il repasse en location. Le F2 se retrouve en location et on a un locataire bailleur.
700k€ ça reste accessible à pas mal de monde pas besoin d'être héritier.
L'achat "standard" à Paris c'est ~50m2 dans les 500k€ et il n'y a que 40 000 ventes par an à Paris.
700k€ n'a rien d'inaccessible non plus. C'est deux cadres à 3000€/mois (c'est cohérent avec l'âge. Même si ce n'est pas tous les cadres, cela fait beaucoup de monde) qui ont accumulé de d'argent ou qui se font aider (disons 150-200k€) et qui empruntent sur 25 ans à 1,5% TAEG par exemple.
C'est plus riche que la moyenne des parisiens mais l'acheteur moyen a toujours été plus riche que la moyenne de la population.
Modifié en dernier par Vincent92 le 23 mars 2020, 15:51, modifié 1 fois.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Toute chose étant égal par ailleurs, je pense qu'il n'y aura que des effets d'opportunités sur le marché des intermédiaires qui travaillent à la marge mais chaque fois les particuliers en ont été exclus car les banques interviennent préfèrant racheter (rouler) les pertes que de les réaliser ... tant que c'est possible (Crédit lyonnais & co) .
En 92 ou 2000 très rare ont été les particuliers à bénéficier de la baisse dans sa totalité. Faut être à l'affût:. C'est 100% psy: Le pro. baisse pas (car il est l'offre pas le contraire) et le particulier ne vend à la baisse qu'à des pro. dans leur alcôve (pour pas perdre la face/estime de lui).
La carte n'est pas le territoire - Le monde du Ā (1945) 1er axiome de sémantique générale.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ce qui est certain, c'est que c'est Game Over pour le RBnB
Donc obligés de repasser par la location nue ou vente.
Le tourisme c'est fini pour quelques années.
Par contre la RS en campagne va redevenir le produit de niche avec le potager et la possibilité de vivre en autarcie.
Donc obligés de repasser par la location nue ou vente.
Le tourisme c'est fini pour quelques années.
Par contre la RS en campagne va redevenir le produit de niche avec le potager et la possibilité de vivre en autarcie.
Les affaires de ce monde sont gouvernées par la fortune et par Dieu. Machiavel.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Non il y en a à foison.miguel a écrit : ↑23 mars 2020, 14:46Ce qui est certain, c'est que c'est Game Over pour le RBnB
Donc obligés de repasser par la location nue ou vente.
Le tourisme c'est fini pour quelques années.
Par contre la RS en campagne va redevenir le produit de niche avec le potager et la possibilité de vivre en autarcie.
N’oublie pas que les riches aiment rester entre eux. Ils ne vont se mettre à acheter des maisons à sedan à maubeuge ou à saint Étienne!
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Non mais une RS à Sedan ou Sainté tu m'as plié
On parle de vraie RS, une vraie maison de caractère dans une région qui a la cote. Encore faut-il avoir les moyens de l'entretenir.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Pourquoi ? Dans deux mois au pire, la crise sera finie et il y aura un effet de rattrapage : tout le monde aura envie de partir en vacances en même temps après le confinement. Les avions seront pleins, AirBnB et les hôtels seront saturés, et il il y aura tellement de touristes chinois à Paris qu'on ne pourra même plus marcher sur les trottoirs !
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Et les filles viendront gratter à la porte de ton studio par dizaines (au lieu du stock standard de pâtes tu as fait un stock de Beuh c'est ça ?)Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 15:47Pourquoi ? Dans deux mois au pire, la crise sera finie et il y aura un effet de rattrapage : tout le monde aura envie de partir en vacances en même temps après le confinement. Les avions seront pleins, AirBnB et les hôtels seront saturés, et il il y aura tellement de touristes chinois à Paris qu'on ne pourra même plus marcher sur les trottoirs !
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
C’est ce que je dis. Ils vont acheter des rs à la baule ou Oléron pas en province ou les biens sont par centaine de milliers.Nouveau stephanois a écrit : ↑23 mars 2020, 15:30Non mais une RS à Sedan ou Sainté tu m'as plié
On parle de vraie RS, une vraie maison de caractère dans une région qui a la cote. Encore faut-il avoir les moyens de l'entretenir.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Je pense qu'il avait une dose de 2nd degré dans ses propos. Sinonroi.de.trefle a écrit : ↑23 mars 2020, 15:58Et les filles viendront gratter à la porte de ton studio par dizaines (au lieu du stock standard de pâtes tu as fait un stock de Beuh c'est ça ?)Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 15:47Pourquoi ? Dans deux mois au pire, la crise sera finie et il y aura un effet de rattrapage : tout le monde aura envie de partir en vacances en même temps après le confinement. Les avions seront pleins, AirBnB et les hôtels seront saturés, et il il y aura tellement de touristes chinois à Paris qu'on ne pourra même plus marcher sur les trottoirs !
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Je ne sais pas, c'est le même qui propose d'abattre rapidement tous les vieux, et comme çà, la crise est finie !
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
roi.de.trefle a écrit : ↑23 mars 2020, 16:30Je ne sais pas, c'est le même qui propose d'abattre rapidement tous les vieux, et comme çà, la crise est finie !
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
J'ai jamais dit ça. J'ai dit qu'on pourrait laisser faire "Dame Nature", c'est tout.roi.de.trefle a écrit : ↑23 mars 2020, 16:30Je ne sais pas, c'est le même qui propose d'abattre rapidement tous les vieux, et comme çà, la crise est finie !
Pour revenir au sujet, en effet je ne vois pas pourquoi tout ne reviendrait pas comme avant après la crise, des crises il y a en eu d'autres.( j'en rajoutais juste un peu avec les trottoirs plein de chinois).
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
un cadre lambda je ne sais pas, mais je me rappelle d'une ministre de la Justice qui n'avait pas les moyens de louer dans le privé et encore moins d'acheter à Paris, il y a quelques années.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Salaire moyen d’un cadre en idf : 52000 euros bruts (aucune idée si les bonus et primes sont comptés dedans)lecriminel a écrit : ↑23 mars 2020, 16:46un cadre lambda je ne sais pas, mais je me rappelle d'une ministre de la Justice qui n'avait pas les moyens de louer dans le privé et encore moins d'acheter à Paris, il y a quelques années.
Ce ne permets quand même pas d’acheter un bien de 700000 boules sur 20 ans sauf apport ultra conséquent
Mai ça va un peu dans le sens de ben92 faut le reconnaître.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Il y a plusieurs differences avec une crise purement financiere:Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 16:44J'ai jamais dit ça. J'ai dit qu'on pourrait laisser faire "Dame Nature", c'est tout.roi.de.trefle a écrit : ↑23 mars 2020, 16:30Je ne sais pas, c'est le même qui propose d'abattre rapidement tous les vieux, et comme çà, la crise est finie !
Pour revenir au sujet, en effet je ne vois pas pourquoi tout ne reviendrait pas comme avant après la crise, des crises il y a en eu d'autres.( j'en rajoutais juste un peu avec les trottoirs plein de chinois).
- malgré les mesures de soutien, le PIB lui meme va etre directement impacté, et donc le revenu des actifs disponible pour les achats immo.
- simultanement l'epargne financiere des menages qui nourrit les apports va prendre une claque (je prevois perso -50% sur les actifs financiers en raison du combo decalage des revenus, et retour a la realité des valorisations qui etaient jusque la tres speculatives)
- dans les années qui viennent il va falloir payer l'addition des mesures de soutien, les impots vont augmenter, ou alors les taux vont monter.
- le tourisme va mettre un certain temps a retrouver une pleine activité ce qui va obliger un certain nombre de loueurs en meublé a vendre.
- l'attractivité de la vie dans les agglos denses va avoir pris un coup, et ceci devrait faire reflechir ceux qui ont encore de l'argent a investir.
- enfin, il va y avoir un afflux de bien a vendre sur le marche, les victimes etant a priori plutot proprietaires qu'acheteurs.
Je m'attends donc pour ma part a ce que le marché parte a la baisse, avec l'inertie de l'immobilier.
ce n'est pas un point de vue tres original sur ce forum, je sais.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
J'aurais plutôt dit cohérent avec toi même et tes autres interventions d'année en année. Peu importe la situation, la conclusion est invariante. Moralité : tu as bien fait d'acheter des actions plutôt que de l'immobilier. Car l'immobilier est risqué et on gagne plus avec les actions à long termelocataireheureux a écrit : ↑23 mars 2020, 17:27Il y a plusieurs differences avec une crise purement financiere:Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 16:44J'ai jamais dit ça. J'ai dit qu'on pourrait laisser faire "Dame Nature", c'est tout.roi.de.trefle a écrit : ↑23 mars 2020, 16:30Je ne sais pas, c'est le même qui propose d'abattre rapidement tous les vieux, et comme çà, la crise est finie !
Pour revenir au sujet, en effet je ne vois pas pourquoi tout ne reviendrait pas comme avant après la crise, des crises il y a en eu d'autres.( j'en rajoutais juste un peu avec les trottoirs plein de chinois).
- malgré les mesures de soutien, le PIB lui meme va etre directement impacté, et donc le revenu des actifs disponible pour les achats immo.
- simultanement l'epargne financiere des menages qui nourrit les apports va prendre une claque (je prevois perso -50% sur les actifs financiers en raison du combo decalage des revenus, et retour a la realité des valorisations qui etaient jusque la tres speculatives)
- dans les années qui viennent il va falloir payer l'addition des mesures de soutien, les impots vont augmenter, ou alors les taux vont monter.
- le tourisme va mettre un certain temps a retrouver une pleine activité ce qui va obliger un certain nombre de loueurs en meublé a vendre.
- l'attractivité de la vie dans les agglos denses va avoir pris un coup, et ceci devrait faire reflechir ceux qui ont encore de l'argent a investir.
- enfin, il va y avoir un afflux de bien a vendre sur le marche, les victimes etant a priori plutot proprietaires qu'acheteurs.
Je m'attends donc pour ma part a ce que le marché parte a la baisse, avec l'inertie de l'immobilier.
ce n'est pas un point de vue tres original sur ce forum, je sais.
Modifié en dernier par Vincent92 le 23 mars 2020, 17:48, modifié 1 fois.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
je m'attends à une masse d'argent créée énorme de la part des Etats et de la BCE.
Hélicoptère Money, marchés publics pour construire des ponts, des tunnels, des éoliennes…. partout, augmentation généralisée des salaires et moindre des revenus de redistribution pour inciter le travail.
On en sortira par l'inflation qui sera facilitée par le départ du babyboom dans un monde meilleur
Hélicoptère Money, marchés publics pour construire des ponts, des tunnels, des éoliennes…. partout, augmentation généralisée des salaires et moindre des revenus de redistribution pour inciter le travail.
On en sortira par l'inflation qui sera facilitée par le départ du babyboom dans un monde meilleur
" Un journal a écrit que ce qui manque aux jeunes, c’est une bonne guerre ; ce qui ne nous apprend rien sur les jeunes, mais en dit long sur les vieux. " (Romain Gary)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Quelles sont tes sources actuelles d'information? Trump? Même lui est passé à autre choseBen92 a écrit : ↑23 mars 2020, 16:44J'ai jamais dit ça. J'ai dit qu'on pourrait laisser faire "Dame Nature", c'est tout.roi.de.trefle a écrit : ↑23 mars 2020, 16:30Je ne sais pas, c'est le même qui propose d'abattre rapidement tous les vieux, et comme çà, la crise est finie !
Pour revenir au sujet, en effet je ne vois pas pourquoi tout ne reviendrait pas comme avant après la crise, des crises il y a en eu d'autres.( j'en rajoutais juste un peu avec les trottoirs plein de chinois).
Modifié en dernier par Korn le 23 mars 2020, 17:54, modifié 1 fois.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
C'est un fait pour peu de ne pas être le monton qui rentre quand il entend à la télé que la bourse bat des records.Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 17:47J'aurais plutôt dit cohérent avec toi même et tes autres interventions d'année en année. Peu importe la situation, la conclusion est invariante. Moralité : tu as bien fait d'acheter des actions plutôt que de l'immobilier. Car l'immobilier est risqué et on gagne plus avec les actions à long termelocataireheureux a écrit : ↑23 mars 2020, 17:27Il y a plusieurs differences avec une crise purement financiere:Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 16:44J'ai jamais dit ça. J'ai dit qu'on pourrait laisser faire "Dame Nature", c'est tout.roi.de.trefle a écrit : ↑23 mars 2020, 16:30Je ne sais pas, c'est le même qui propose d'abattre rapidement tous les vieux, et comme çà, la crise est finie !
Pour revenir au sujet, en effet je ne vois pas pourquoi tout ne reviendrait pas comme avant après la crise, des crises il y a en eu d'autres.( j'en rajoutais juste un peu avec les trottoirs plein de chinois).
- malgré les mesures de soutien, le PIB lui meme va etre directement impacté, et donc le revenu des actifs disponible pour les achats immo.
- simultanement l'epargne financiere des menages qui nourrit les apports va prendre une claque (je prevois perso -50% sur les actifs financiers en raison du combo decalage des revenus, et retour a la realité des valorisations qui etaient jusque la tres speculatives)
- dans les années qui viennent il va falloir payer l'addition des mesures de soutien, les impots vont augmenter, ou alors les taux vont monter.
- le tourisme va mettre un certain temps a retrouver une pleine activité ce qui va obliger un certain nombre de loueurs en meublé a vendre.
- l'attractivité de la vie dans les agglos denses va avoir pris un coup, et ceci devrait faire reflechir ceux qui ont encore de l'argent a investir.
- enfin, il va y avoir un afflux de bien a vendre sur le marche, les victimes etant a priori plutot proprietaires qu'acheteurs.
Je m'attends donc pour ma part a ce que le marché parte a la baisse, avec l'inertie de l'immobilier.
ce n'est pas un point de vue tres original sur ce forum, je sais.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Pour ma part, je n'ai pas de boule de cristal. Donc, je pourrais conclure combien j'ai gagné ou perdu quand je vendrais et une fois la fiscalité déduite. Et voir si c'était vraiment mieux que tel ou tel support. J'évite de prendre un historique qui a pu se produire à un moment donné pour l'énoncer comme un fait immuable.Korn a écrit : ↑23 mars 2020, 17:53C'est un fait pour peu de ne pas être le monton qui rentre quand il entend à la télé que la bourse bat des records.Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 17:47J'aurais plutôt dit cohérent avec toi même et tes autres interventions d'année en année. Peu importe la situation, la conclusion est invariante. Moralité : tu as bien fait d'acheter des actions plutôt que de l'immobilier. Car l'immobilier est risqué et on gagne plus avec les actions à long termelocataireheureux a écrit : ↑23 mars 2020, 17:27Il y a plusieurs differences avec une crise purement financiere:Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 16:44
J'ai jamais dit ça. J'ai dit qu'on pourrait laisser faire "Dame Nature", c'est tout.
Pour revenir au sujet, en effet je ne vois pas pourquoi tout ne reviendrait pas comme avant après la crise, des crises il y a en eu d'autres.( j'en rajoutais juste un peu avec les trottoirs plein de chinois).
- malgré les mesures de soutien, le PIB lui meme va etre directement impacté, et donc le revenu des actifs disponible pour les achats immo.
- simultanement l'epargne financiere des menages qui nourrit les apports va prendre une claque (je prevois perso -50% sur les actifs financiers en raison du combo decalage des revenus, et retour a la realité des valorisations qui etaient jusque la tres speculatives)
- dans les années qui viennent il va falloir payer l'addition des mesures de soutien, les impots vont augmenter, ou alors les taux vont monter.
- le tourisme va mettre un certain temps a retrouver une pleine activité ce qui va obliger un certain nombre de loueurs en meublé a vendre.
- l'attractivité de la vie dans les agglos denses va avoir pris un coup, et ceci devrait faire reflechir ceux qui ont encore de l'argent a investir.
- enfin, il va y avoir un afflux de bien a vendre sur le marche, les victimes etant a priori plutot proprietaires qu'acheteurs.
Je m'attends donc pour ma part a ce que le marché parte a la baisse, avec l'inertie de l'immobilier.
ce n'est pas un point de vue tres original sur ce forum, je sais.
Ceci dit, c'est vrai qu'il n'est pas idiot d'acheter quand c'est pas cher et de vendre quand c'est cher. Je n'y avais pas pensé .
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
ou on pourrait creuser des trous et les reboucher; les grands travaux, c'est bien quand on en a besoin.lumierecendree a écrit : ↑23 mars 2020, 17:48Hélicoptère Money, marchés publics pour construire des ponts, des tunnels, des éoliennes…. partout, augmentation généralisée des salaires et moindre des revenus de redistribution pour inciter le travail.
On en sortira par l'inflation qui sera facilitée par le départ du babyboom dans un monde meilleur
Si tu veux inciter au travail (pourquoi ? on a une capacité nettement supérieure à ce dont on a besoin), mieux vaut rapatrier les industries, voire mettre le couteau sous la gorge des employeurs, les prétendants au travail on a en a déjà bien trop (des millions)
du coup, je ne crois ni à de grands travaux, ni à une hausse du travail (la baisse des travailleurs Français et autres pays à salaires élevés est une composante majeure de l'écart des revenus pour lesquels travaillent les dirigeants), l'inflation est la réponse théorique à la création monétaire, sauf que celle-ci n'est pas faite pour relancer la machine mais pour faire tenir un modèle qui ne survivrait pas sans elle, j'imagine qu'on continuera comme depuis des années à créer des sommes folles sans inflation officielle mais avec une inflation réelle légère sur un panier de biens (environ 3%/an).
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
DommageVincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 17:56Pour ma part, je n'ai pas de boule de cristal. Donc, je pourrais conclure combien j'ai gagné ou perdu quand je vendrais et une fois la fiscalité déduite. Et voir si c'était vraiment mieux que tel ou tel support. J'évite de prendre un historique qui a pu se produire à un moment donné pour l'énoncer comme un fait immuable.Korn a écrit : ↑23 mars 2020, 17:53C'est un fait pour peu de ne pas être le monton qui rentre quand il entend à la télé que la bourse bat des records.Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 17:47J'aurais plutôt dit cohérent avec toi même et tes autres interventions d'année en année. Peu importe la situation, la conclusion est invariante. Moralité : tu as bien fait d'acheter des actions plutôt que de l'immobilier. Car l'immobilier est risqué et on gagne plus avec les actions à long termelocataireheureux a écrit : ↑23 mars 2020, 17:27
Il y a plusieurs differences avec une crise purement financiere:
- malgré les mesures de soutien, le PIB lui meme va etre directement impacté, et donc le revenu des actifs disponible pour les achats immo.
- simultanement l'epargne financiere des menages qui nourrit les apports va prendre une claque (je prevois perso -50% sur les actifs financiers en raison du combo decalage des revenus, et retour a la realité des valorisations qui etaient jusque la tres speculatives)
- dans les années qui viennent il va falloir payer l'addition des mesures de soutien, les impots vont augmenter, ou alors les taux vont monter.
- le tourisme va mettre un certain temps a retrouver une pleine activité ce qui va obliger un certain nombre de loueurs en meublé a vendre.
- l'attractivité de la vie dans les agglos denses va avoir pris un coup, et ceci devrait faire reflechir ceux qui ont encore de l'argent a investir.
- enfin, il va y avoir un afflux de bien a vendre sur le marche, les victimes etant a priori plutot proprietaires qu'acheteurs.
Je m'attends donc pour ma part a ce que le marché parte a la baisse, avec l'inertie de l'immobilier.
ce n'est pas un point de vue tres original sur ce forum, je sais.
Ceci dit, c'est vrai qu'il n'est pas idiot d'acheter quand c'est pas cher et de vendre quand c'est cher. Je n'y avais pas pensé .
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Les bonus et primes ne sont pas comptés dedans du fait que c'est variable et aléatoire.kamoulox a écrit : ↑23 mars 2020, 16:56Salaire moyen d’un cadre en idf : 52000 euros bruts (aucune idée si les bonus et primes sont comptés dedans)lecriminel a écrit : ↑23 mars 2020, 16:46un cadre lambda je ne sais pas, mais je me rappelle d'une ministre de la Justice qui n'avait pas les moyens de louer dans le privé et encore moins d'acheter à Paris, il y a quelques années.
Ce ne permets quand même pas d’acheter un bien de 700000 boules sur 20 ans sauf apport ultra conséquent
Mai ça va un peu dans le sens de ben92 faut le reconnaître.
A 35 ans, j'avais déjà un apport supérieur à 400 k€ (sans héritages) et j'étais loin d'être le seul (et je ne mangeais pas que des pâtes même si j'adore ça...).
Imaginez alors pour un couple et avec un héritage ou de l'aide des parents...
Vous ne savez pas à quel point il y a de nombreux salaires élevés en IDF et le pognon qui existe !
C'est bien pour cette raison que vous ne comprenez pas le niveau des prix immo en IDF...
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit...
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Même si on le voulait, je pense qu'on n'y arriverait pas en France. Cela prendrait des années avant de pouvoir se lancer dans une telle politique. Le BTP et le secteur des TP manquent cruellement de main-d'oeuvre qualifiée. Difficile d'imaginer placer le curseur beaucoup plus haut qu'aujourd'hui.lecriminel a écrit : ↑23 mars 2020, 18:01ou on pourrait creuser des trous et les reboucher; les grands travaux, c'est bien quand on en a besoin.lumierecendree a écrit : ↑23 mars 2020, 17:48Hélicoptère Money, marchés publics pour construire des ponts, des tunnels, des éoliennes…. partout, augmentation généralisée des salaires et moindre des revenus de redistribution pour inciter le travail.
On en sortira par l'inflation qui sera facilitée par le départ du babyboom dans un monde meilleur
Si tu veux inciter au travail (pourquoi ? on a une capacité nettement supérieure à ce dont on a besoin), mieux vaut rapatrier les industries, voire mettre le couteau sous la gorge des employeurs, les prétendants au travail on a en a déjà bien trop (des millions)
du coup, je ne crois ni à de grands travaux, ni à une hausse du travail (la baisse des travailleurs Français et autres pays à salaires élevés est une composante majeure de l'écart des revenus pour lesquels travaillent les dirigeants), l'inflation est la réponse théorique à la création monétaire, sauf que celle-ci n'est pas faite pour relancer la machine mais pour faire tenir un modèle qui ne survivrait pas sans elle, j'imagine qu'on continuera comme depuis des années à créer des sommes folles sans inflation officielle mais avec une inflation réelle légère sur un panier de biens (environ 3%/an).
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
En admettant que tu es arrivé sur le marché du travail à 24-25 ans (ptet un poil avant) ça fait 40000 boules de côté par an.Indécis a écrit : ↑23 mars 2020, 18:11Les bonus et primes ne sont pas comptés dedans du fait que c'est variable et aléatoire.kamoulox a écrit : ↑23 mars 2020, 16:56Salaire moyen d’un cadre en idf : 52000 euros bruts (aucune idée si les bonus et primes sont comptés dedans)lecriminel a écrit : ↑23 mars 2020, 16:46un cadre lambda je ne sais pas, mais je me rappelle d'une ministre de la Justice qui n'avait pas les moyens de louer dans le privé et encore moins d'acheter à Paris, il y a quelques années.
Ce ne permets quand même pas d’acheter un bien de 700000 boules sur 20 ans sauf apport ultra conséquent
Mai ça va un peu dans le sens de ben92 faut le reconnaître.
A 35 ans, j'avais déjà un apport supérieur à 400 k€ (sans héritages) et j'étais loin d'être le seul (et je ne mangeais pas que des pâtes même si j'adore ça...).
Imaginez alors pour un couple et avec un héritage ou de l'aide des parents...
Vous ne savez pas à quel point il y a de nombreux salaires élevés en IDF et le pognon qui existe !
C'est bien pour cette raison que vous ne comprenez pas le niveau des prix immo en IDF...
Heu c’est quoi ton secret à part avoir commencé ta carrière très très fort?
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
+ 1. Pour illustrer ton propos, un tel couple pourra emprunter facilement 500 k€ sur 25 ans...Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 14:13700k€ n'a rien d'inaccessible non plus. C'est deux cadres à 3000€/mois (c'est cohérent avec l'âge. Même si ce n'est pas tous les cadres, cela fait beaucoup de monde) qui ont accumulé de d'argent ou qui se font aider (disons 150-200k€) et qui empruntent sur 25 ans à 1,5% TAEG par exemple.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Pas de secret. J'ai commencé vers 22-23 ans.
Un bon travail qui m'a permis d'accumuler facilement (avec les primes et bonus qui pouvaient représenter 4 mois de salaires).
+ Des bons choix d'investissement (immo, actions...) avec bien sûr une part de chance...
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