Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Merci beaucoup des précisions
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
+1Indécis a écrit : ↑23 mars 2020, 18:15+ 1. Pour illustrer ton propos, un tel couple pourra emprunter facilement 500 k€ sur 25 ans...Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 14:13700k€ n'a rien d'inaccessible non plus. C'est deux cadres à 3000€/mois (c'est cohérent avec l'âge. Même si ce n'est pas tous les cadres, cela fait beaucoup de monde) qui ont accumulé de d'argent ou qui se font aider (disons 150-200k€) et qui empruntent sur 25 ans à 1,5% TAEG par exemple.
On parle de cadres avec un revenu individuel d'environ 50K€ (assez standard dans certains types de jobs).
Avec 6K ils empruntent 2K/mois pour 500k€ sur 25 ans & achètent à Paris (ou juste à côté) parce que c'est plus sympa pour sortir & que de toute façon ils ne savent pas quoi faire de leur argent.
Pour l'apport, soit ils ont économisé (mis de côté leur PEE ou bonus) soit reçu un apport de la part de parents (voir les 2) soit pour les quarantenaires eu de la chance d'acheter un bien immo quand c'était pas cher & le revendent à prix d'or.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ca fait un bon moment que je suis 99% cash pour mon epargne, et que j'attendais patiemment le feu d'artifice. Retrospectivement on peut toujours penser avoir loupé une partie du train de la hausse, ca m'est egal, j'ai suffisamment gagné sur les quelques operations ou les fondamentaux etaient au rendez vous mais ignorés par les trend followers pour me permettre de choisir mes risques. Il y a quelques années j'aurais essayé de degoter des trades sur des risques sous estimés, mais je prefere profiter de la vie, on n'en a qu'une.Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 17:47J'aurais plutôt dit cohérent avec toi même et tes autres interventions d'année en année. Peu importe la situation, la conclusion est invariante. Moralité : tu as bien fait d'acheter des actions plutôt que de l'immobilier. Car l'immobilier est risqué et on gagne plus avec les actions à long termelocataireheureux a écrit : ↑23 mars 2020, 17:27Il y a plusieurs differences avec une crise purement financiere:Ben92 a écrit : ↑23 mars 2020, 16:44J'ai jamais dit ça. J'ai dit qu'on pourrait laisser faire "Dame Nature", c'est tout.roi.de.trefle a écrit : ↑23 mars 2020, 16:30Je ne sais pas, c'est le même qui propose d'abattre rapidement tous les vieux, et comme çà, la crise est finie !
Pour revenir au sujet, en effet je ne vois pas pourquoi tout ne reviendrait pas comme avant après la crise, des crises il y a en eu d'autres.( j'en rajoutais juste un peu avec les trottoirs plein de chinois).
- malgré les mesures de soutien, le PIB lui meme va etre directement impacté, et donc le revenu des actifs disponible pour les achats immo.
- simultanement l'epargne financiere des menages qui nourrit les apports va prendre une claque (je prevois perso -50% sur les actifs financiers en raison du combo decalage des revenus, et retour a la realité des valorisations qui etaient jusque la tres speculatives)
- dans les années qui viennent il va falloir payer l'addition des mesures de soutien, les impots vont augmenter, ou alors les taux vont monter.
- le tourisme va mettre un certain temps a retrouver une pleine activité ce qui va obliger un certain nombre de loueurs en meublé a vendre.
- l'attractivité de la vie dans les agglos denses va avoir pris un coup, et ceci devrait faire reflechir ceux qui ont encore de l'argent a investir.
- enfin, il va y avoir un afflux de bien a vendre sur le marche, les victimes etant a priori plutot proprietaires qu'acheteurs.
Je m'attends donc pour ma part a ce que le marché parte a la baisse, avec l'inertie de l'immobilier.
ce n'est pas un point de vue tres original sur ce forum, je sais.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
vous savez faire rêver les gars….donc un couple du 96e centile, s'il fait le sacrifice d'habiter et travailler à Paris, peut en s'endettant un max, en cramant l'héritage des ancêtres, et en ayant économisé les premières années de travail, s'acheter un bien qu'il finira de payer quand il prendra sa retraite. Le genre de bien dans lequel je refuserais probablement d'habiter. La vie n'a pas été clémente avec vous ? Quand vous voulez faire broyer du noir à quelqu'un, vous lui parlez d'immobilier ?kurisutofa a écrit : ↑23 mars 2020, 18:48+1Indécis a écrit : ↑23 mars 2020, 18:15+ 1. Pour illustrer ton propos, un tel couple pourra emprunter facilement 500 k€ sur 25 ans...Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 14:13700k€ n'a rien d'inaccessible non plus. C'est deux cadres à 3000€/mois (c'est cohérent avec l'âge. Même si ce n'est pas tous les cadres, cela fait beaucoup de monde) qui ont accumulé de d'argent ou qui se font aider (disons 150-200k€) et qui empruntent sur 25 ans à 1,5% TAEG par exemple.
On parle de cadres avec un revenu individuel d'environ 50K€ (assez standard dans certains types de jobs).
Avec 6K ils empruntent 2K/mois pour 500k€ sur 25 ans & achètent à Paris (ou juste à côté) parce que c'est plus sympa pour sortir & que de toute façon ils ne savent pas quoi faire de leur argent.
Pour l'apport, soit ils ont économisé (mis de côté leur PEE ou bonus) soit reçu un apport de la part de parents (voir les 2) soit pour les quarantenaires eu de la chance d'acheter un bien immo quand c'était pas cher & le revendent à prix d'or.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
C’est des choix de vie (que personnellement je ne pense pas faire). Ils ne sont pas si nombreux à les faire chaque vu que le nombre de transactions à ces prix. Le point est que ce n’est pas si hors de portée.lecriminel a écrit : ↑23 mars 2020, 19:17vous savez faire rêver les gars….donc un couple du 96e centile, s'il fait le sacrifice d'habiter et travailler à Paris, peut en s'endettant un max, en cramant l'héritage des ancêtres, et en ayant économisé les premières années de travail, s'acheter un bien qu'il finira de payer quand il prendra sa retraite. Le genre de bien dans lequel je refuserais probablement d'habiter. La vie n'a pas été clémente avec vous ? Quand vous voulez faire broyer du noir à quelqu'un, vous lui parlez d'immobilier ?kurisutofa a écrit : ↑23 mars 2020, 18:48+1Indécis a écrit : ↑23 mars 2020, 18:15+ 1. Pour illustrer ton propos, un tel couple pourra emprunter facilement 500 k€ sur 25 ans...Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 14:13700k€ n'a rien d'inaccessible non plus. C'est deux cadres à 3000€/mois (c'est cohérent avec l'âge. Même si ce n'est pas tous les cadres, cela fait beaucoup de monde) qui ont accumulé de d'argent ou qui se font aider (disons 150-200k€) et qui empruntent sur 25 ans à 1,5% TAEG par exemple.
On parle de cadres avec un revenu individuel d'environ 50K€ (assez standard dans certains types de jobs).
Avec 6K ils empruntent 2K/mois pour 500k€ sur 25 ans & achètent à Paris (ou juste à côté) parce que c'est plus sympa pour sortir & que de toute façon ils ne savent pas quoi faire de leur argent.
Pour l'apport, soit ils ont économisé (mis de côté leur PEE ou bonus) soit reçu un apport de la part de parents (voir les 2) soit pour les quarantenaires eu de la chance d'acheter un bien immo quand c'était pas cher & le revendent à prix d'or.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ca fait combien de temps que tu cherches à vendre ? Plus d'un an il me semble.Ben92 a écrit : ↑21 mars 2020, 18:34Je suis bien placé pour parler de l'impact du virus sur l'immobilier parisien/francilien étant moi-même vendeur d'un bien qualitatif dans le 92 (Boulogne).
Pour moi la stratégie est extrêmement simple : il est hors de question que je brade mon bien du moindre centime. Si ça doit baisser, j'attendrai que ça remonte.
M'est avis que si baisse il y a cela concernera très très peu de ventes, l'immense majorité des vendeurs feront de la rétention jusqu'à les prix remontent au niveau avant-crise. (voire plus haut )
Edit : Oh putain presque 3 ans !!!
http://www.bulle-immobiliere.org/forum/ ... 2#p2210269
Modifié en dernier par Bidibulle le 23 mars 2020, 20:12, modifié 1 fois.
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
ce n'est pas hors de portée quand on est dans les 4% mieux payés de France (bien qu'étant relativement jeunes)
si on achète un cagibi et qu'on ne veut pas avoir d'enfants.
Je ne suis pas sûr que ce genre de profils court les rues,
Ben92 qui est celui qui s'en rapproche le plus sur le forum est souvent moqué voire méfié sur la réalité de son personnage,
donc les milliers de blancs becs qui attendent de se faire plumer sur le marché parisien, je n'y crois pas trop;
je pense que le profil doit être assez différent de ce qui est imaginé, probablement moins de salariés (pour qui ce serait se tirer une balle dans le pied et gacher sa vie) et plus de gens extrêmement aisés (qui peuvent se permettre de dépenser voire de perdre des fortunes pour des caprices)
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Comment c'est possible de ne pas réussir à vendre un bien en RP au cours des 3 dernières années ? Faut voir le côté positif : t'as pas encore plus endetté avec un bien plus grand qui risque de perdre encore plus.Bidibulle a écrit : ↑23 mars 2020, 20:07Ca fait combien de temps que tu cherches à vendre ? Plus d'un an il me semble.Ben92 a écrit : ↑21 mars 2020, 18:34Je suis bien placé pour parler de l'impact du virus sur l'immobilier parisien/francilien étant moi-même vendeur d'un bien qualitatif dans le 92 (Boulogne).
Pour moi la stratégie est extrêmement simple : il est hors de question que je brade mon bien du moindre centime. Si ça doit baisser, j'attendrai que ça remonte.
M'est avis que si baisse il y a cela concernera très très peu de ventes, l'immense majorité des vendeurs feront de la rétention jusqu'à les prix remontent au niveau avant-crise. (voire plus haut )
Edit : Oh putain presque 3 ans !!!
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Correct ! Bravo, +1neron a écrit : ↑23 mars 2020, 14:34
En 92 ou 2000 très rare ont été les particuliers à bénéficier de la baisse dans sa totalité. Faut être à l'affût:. C'est 100% psy: Le pro. baisse pas (car il est l'offre pas le contraire) et le particulier ne vend à la baisse qu'à des pro. dans leur alcôve (pour pas perdre la face/estime de lui).
Qui va racheter. .leurs bicoque de 300K aux Bailleurs ou autres Ben92's qui perdront leur travail ?
Un fond qui lui donne 50K + une part de SCI cotee pour 300K
Et .il acceptera,
Et pour les Ben92 un magnifique contrat de location dans son propre appart
.:::(::E..t il ne pourra jamais revendre ses parts dans un marche LT baissier, Mais c¡'est une autre histoire,,,)
Billets philophynanciers crédit-consuméristes : http://ppcc-fr.blogspot.fr/?view=mosaic
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ouille ! ca fait long
Ignorés : Pimono - Pazuzu
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Je n'ai pas voulu relever ... mais j'ai pensé fort que si il vend ça sera au prix du marché.
La carte n'est pas le territoire - Le monde du Ā (1945) 1er axiome de sémantique générale.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
le contraire d'un acheteur touriste, c'est quoi?Bidibulle a écrit : ↑23 mars 2020, 20:07Ca fait combien de temps que tu cherches à vendre ? Plus d'un an il me semble.
Edit : Oh putain presque 3 ans !!!
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un vendeur casanier cagibier
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Avant 1 an, le marché ce sera;"Je t'offre 50K en liquide + un bout de papier qui dit "Part de SCCI bidule a la valeur de marché".+ rentabilité des loyers
Le. vendeur acceptera, persuadé de la b.onne..affa.i.re; ça montera, et que le bout de papier vaut bien 300K
Ou il n'aura pas le choix que de prendre les 50K,..et de louer son ex-appartement a sa propre SC::CI :.
.
.Ensuite, les rentabilités passées ne garantissent pas les rentabilités futures.........
Mais je pense que c'est comme cela q.u'on va balayer définitivement les hymphestisseurs et bailleurs particuliers que. les .déte.n.t.eurs .de Capitaux .(avec la.:BCE derriere) vont ruiner ..méthodique.ment dans les mois qui viennent,
Resultat; on aura transférer le parc immo a de grosses boites publiques et privees
Le logement dev.iend.ra. un. v.rai marcé concurrentiel, avec des "sociétés de services de logement"..
.L.a leçon de :.::A..i..r:B.nb assimilée par les grosse.s mains,
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...
Modifié en dernier par saturne le 23 mars 2020, 21:52, modifié 2 fois.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Franchement célibataire a vie comme lui, aucun intérêt d avoir un logement décent.. qu'il reste dans sa chambre de bonne, il garde son pognon pour faire la fête !m.enfin a écrit : ↑23 mars 2020, 21:26le contraire d'un acheteur touriste, c'est quoi?Bidibulle a écrit : ↑23 mars 2020, 20:07Ca fait combien de temps que tu cherches à vendre ? Plus d'un an il me semble.
Edit : Oh putain presque 3 ans !!!
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Voilà t'as résumé le marché immo à Paris et proche banlieue clean. Sauf que ce sont ces gens là qui ont le fric et le pouvoir et qui vivent entre eux à Paris.lecriminel a écrit : ↑23 mars 2020, 20:07et plus de gens extrêmement aisés (qui peuvent se permettre de dépenser voire de perdre des fortunes pour des caprices)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Je quote pour la postérité, quand dans quelques mois des milliers de milliards auront été lâchés par hélico et que le moindre F1 à Boulogne vaudra 500k€.saturne a écrit : ↑23 mars 2020, 20:38Qui va racheter. .leurs bicoque de 300K aux Bailleurs ou autres Ben92's qui perdront leur travail ?
Un fond qui lui donne 50K + une part de SCI cotee pour 300K
Et .il acceptera,
Et pour les Ben92 un magnifique contrat de location dans son propre appart
.:::(::E..t il ne pourra jamais revendre ses parts dans un marche LT baissier, Mais c¡'est une autre histoire,,,)
Je te rassure, j'ai suffisamment de cash pour payer mes mensualités pendant des années!
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
En fait si. Il y a une crise en arrière plan du même ordre de celle de 2008. C'est principalement ça qui a motivé la BCE à bouger.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
On n'en voit pas l'ampleur (mais on n'est qu'au début selon moi) mais on a une crise sanitaire, une crise de l'économie réelle et une crise financière (- 30 % en bourse) qui vont s'autoalimenter. Ce qui me fait vraiment flipper c'est les états unis où le gouvernement fédéral réfléchi toujours à ce qu'il convient de faire ! Vu le niveau d'endettement des ménages, si l'économie réelle est bloqué par un confinement (qu'ils devront faire sauf à accepter d'avoir des morts à la pelle), de nombreux ménages ne pourront pas faire face à leur dette (qui tourne autour de 140 000 $ en moyenne https://www.usatoday.com/story/money/pe ... 107651700/). Et là, on va tous avoir mal au secteur financier.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
La crise économique qui s’annonce sera encore plus grave que celle de 1929 à mon sens. Il suffit de voir le plan d’endettement de l’Allemagne de 156Md€, 2 fois supérieur à 2008-2009, pour soutenir son économie.Cagou780 a écrit : ↑24 mars 2020, 01:58On n'en voit pas l'ampleur (mais on n'est qu'au début selon moi) mais on a une crise sanitaire, une crise de l'économie réelle et une crise financière (- 30 % en bourse) qui vont s'autoalimenter. Ce qui me fait vraiment flipper c'est les états unis où le gouvernement fédéral réfléchi toujours à ce qu'il convient de faire ! Vu le niveau d'endettement des ménages, si l'économie réelle est bloqué par un confinement (qu'ils devront faire sauf à accepter d'avoir des morts à la pelle), de nombreux ménages ne pourront pas faire face à leur dette (qui tourne autour de 140 000 $ en moyenne https://www.usatoday.com/story/money/pe ... 107651700/). Et là, on va tous avoir mal au secteur financier.
La France avec ses 45Md€ ne sera pas à la hauteur et ne pourra pas faire plus.
Quant à l’Italie...
La zone euro est condamnée.
Les states seront bientôt confinés et je ne donne pas cher de son économie avec cette dette des ménage mais aussi de l’Etat. Jamais, la Chine ne rachètera de la dette US;
Ce sera l’hécatombe au niveau mondial.
Je ne comprends même pas pourquoi le CAC 40 n’est pas déjà en dessous des 3000 points. Il le sera tôt ou tard et atteindra peut-être un jour 2000 points.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Et en 2008 on n'avait pas une crise sanitaire potentiellement mortelle qui peut conduire à des violences sur fond de désespoir. Qu'est ce ça va donner notamment aux states où si tu n'as pas de couverture sociale tu as le droit de crever sur le trottoir ?
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Je me suis mal exprimé. Je soulignais que la monnaie dette n'est pas un lâcher de billets sur la population. Elle ne génère pas automatiquement de l'inflation, mais peut se contenter comme on l'a vu d'alimenter des bulles spéculatives.Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 13:56Vu qu'il n'y pas de différence entre crédit/dette et liquidité, les dépenses des uns étant le salaire des autres, c'est assez clair que la création/l’expansion monétaire est un facteur inflationniste.crispus a écrit :Le crédit ne génère pas d'inflation, puisque le capital prêté est détruit au fil des remboursement. Il n'y a pas de création monétaire, et même destruction si le taux est négatif comme actuellement.
Les QE actuels ne sont pas de la monnaie supplémentaire en circulation, mais des reports des dettes (journalières) en cours, des rustines pour tenter de maintenir les bulles actuelles dans l'espoir d'un lent dégonflement. Ce qui est perdu d'avance vu la somme de dettes en jeu. Ça pètera d'une façon ou d'une autre... Et là, inflation ou déflation ? Comme la seconde option on est incompatible avec l'idéologie dominante, je penche pour un lâcher de billets hyperinflationniste.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Concrètement on va devenir le Venezuela ou le paquet de pq coutera 1500 euros?crispus a écrit : ↑24 mars 2020, 09:13Je me suis mal exprimé. Je soulignais que la monnaie dette n'est pas un lâcher de billets sur la population. Elle ne génère pas automatiquement de l'inflation, mais peut se contenter comme on l'a vu d'alimenter des bulles spéculatives.Vincent92 a écrit : ↑23 mars 2020, 13:56Vu qu'il n'y pas de différence entre crédit/dette et liquidité, les dépenses des uns étant le salaire des autres, c'est assez clair que la création/l’expansion monétaire est un facteur inflationniste.crispus a écrit :Le crédit ne génère pas d'inflation, puisque le capital prêté est détruit au fil des remboursement. Il n'y a pas de création monétaire, et même destruction si le taux est négatif comme actuellement.
Les QE actuels ne sont pas de la monnaie supplémentaire en circulation, mais des reports des dettes (journalières) en cours, des rustines pour tenter de maintenir les bulles actuelles dans l'espoir d'un lent dégonflement. Ce qui est perdu d'avance vu la somme de dettes en jeu. Ça pètera d'une façon ou d'une autre... Et là, inflation ou déflation ? Comme la seconde option on est incompatible avec l'idéologie dominante, je penche pour un lâcher de billets hyperinflationniste.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
La déflation a commencé !
On a la bourse qui plonge (destruction de valeur), l'immobilier et la consommation (hors alimentaire) à l'arrêt. Une baisse de fait de salaires avec le confinement mondial.
C'est certain, on va d'abord avoir une baisse des prix. C'est déjà acté sur l'énergie (pétrole, mais aussi gaz et électricité dans un avenir proche), sur les actions et les produits financiers (qui n'en veut ? ), l'immobilier, bon on sait pas encore... Vu que tout est à l'arrêt... Et les produits technologiques ne se vendent plus, faute de clients, donc il est évident qu'il va y avoir une lutte pour la survie par la baisse des prix dans ce secteur. Pareil pour l'aérien et le tourisme, ça va être saignant.
Tout ce qui se trouve en haut de la pyramide de Maslow est d'ors et déjà superflu actuellement. Contrairement au PQ...
Ensuite, les banques centrales vont paniquer et injecter de plus en plus de pognon, jusqu'à ce que le public perde confiance et considère l'argent pour ce qu'il est, c'est à dire un vecteur économique basé sur la certitude que sa valeur est réelle.
Mais... Combien de temps durera la déflation... Un an ? Deux ans ? Dix ans ? Aucune idée...
On a la bourse qui plonge (destruction de valeur), l'immobilier et la consommation (hors alimentaire) à l'arrêt. Une baisse de fait de salaires avec le confinement mondial.
C'est certain, on va d'abord avoir une baisse des prix. C'est déjà acté sur l'énergie (pétrole, mais aussi gaz et électricité dans un avenir proche), sur les actions et les produits financiers (qui n'en veut ? ), l'immobilier, bon on sait pas encore... Vu que tout est à l'arrêt... Et les produits technologiques ne se vendent plus, faute de clients, donc il est évident qu'il va y avoir une lutte pour la survie par la baisse des prix dans ce secteur. Pareil pour l'aérien et le tourisme, ça va être saignant.
Tout ce qui se trouve en haut de la pyramide de Maslow est d'ors et déjà superflu actuellement. Contrairement au PQ...
Ensuite, les banques centrales vont paniquer et injecter de plus en plus de pognon, jusqu'à ce que le public perde confiance et considère l'argent pour ce qu'il est, c'est à dire un vecteur économique basé sur la certitude que sa valeur est réelle.
Mais... Combien de temps durera la déflation... Un an ? Deux ans ? Dix ans ? Aucune idée...
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Quel est le blaireau qui a écrit cet article !?Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
C'est pas tout ça mais faut que j'aille bosser pour entretenir ceux qui vont payer ma retraite....
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Quelqu'un qui a mis en vente un appart qualitatif depuis 3 ans ?
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Faut inscrire Benny à Maison à vendre. Plazza va halluciner : un appart dans un quartier prisé qui met 3 ans à se vendre. Gros, gros travail de dépersonnalisation de l'intérieur à prévoir.
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
A mon avis, il suffit de vendre au prix du marché s'il veut vendre (qui n'est pas forcément le prix d'achat + la PV supposée). J'ai du mal à croire qu'il y ait un problème de liquidité même si ce n'est pas le type d'appartement le plus facile à vendre (cher par rapport au reste des appartements du quartier et avec un problème d'agencement dû aux normes).
Mais je ne suis pas sûr qu'il cherche spécialement à vendre.
De souvenir, il a été découragé par le prix des appartements avec belle vue à Puteaux/Courbevoie. Comme beaucoup de propriétaires de son âge, on ne vend pas juste pour vendre et faire une PV mais pour racheter mieux.
Modifié en dernier par Vincent92 le 24 mars 2020, 10:59, modifié 2 fois.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
jobserve75 a écrit : ↑24 mars 2020, 03:34La crise économique qui s’annonce sera encore plus grave que celle de 1929 à mon sens. Il suffit de voir le plan d’endettement de l’Allemagne de 156Md€, 2 fois supérieur à 2008-2009, pour soutenir son économie.Cagou780 a écrit : ↑24 mars 2020, 01:58On n'en voit pas l'ampleur (mais on n'est qu'au début selon moi) mais on a une crise sanitaire, une crise de l'économie réelle et une crise financière (- 30 % en bourse) qui vont s'autoalimenter. Ce qui me fait vraiment flipper c'est les états unis où le gouvernement fédéral réfléchi toujours à ce qu'il convient de faire ! Vu le niveau d'endettement des ménages, si l'économie réelle est bloqué par un confinement (qu'ils devront faire sauf à accepter d'avoir des morts à la pelle), de nombreux ménages ne pourront pas faire face à leur dette (qui tourne autour de 140 000 $ en moyenne https://www.usatoday.com/story/money/pe ... 107651700/). Et là, on va tous avoir mal au secteur financier.
La France avec ses 45Md€ ne sera pas à la hauteur et ne pourra pas faire plus.
Quant à l’Italie...
La zone euro est condamnée.
Les states seront bientôt confinés et je ne donne pas cher de son économie avec cette dette des ménage mais aussi de l’Etat. Jamais, la Chine ne rachètera de la dette US;
Ce sera l’hécatombe au niveau mondial.
Je ne comprends même pas pourquoi le CAC 40 n’est pas déjà en dessous des 3000 points. Il le sera tôt ou tard et atteindra peut-être un jour 2000 points.
A peine 15 ans à attendre le Krach. Une broutille
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ca y est, les professionnels du secteur commencent à communiquer sur une baisse des prix, même à Paris.
Ils n'ont certainement pas envie de se retrouver avec un marché bloqué pendant des années.
Dans les articles, on revoit toujours les mêmes comparaisons.
Crise des 90', c'est pas pareil, tout ça...
Crise 2008, les prix avaient peu baissé (dans les zones tendues) avant de repatir à la hausse. Bien sûr, en oubliant de mentionner la baisse continue des taux. Baisse qui n'est plus possible aujourd'hui, à part dans des proportions infimes.
Ils n'ont certainement pas envie de se retrouver avec un marché bloqué pendant des années.
Dans les articles, on revoit toujours les mêmes comparaisons.
Crise des 90', c'est pas pareil, tout ça...
Crise 2008, les prix avaient peu baissé (dans les zones tendues) avant de repatir à la hausse. Bien sûr, en oubliant de mentionner la baisse continue des taux. Baisse qui n'est plus possible aujourd'hui, à part dans des proportions infimes.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»
http://www.leparisien.fr/immobilier/imm ... 286570.php
http://www.leparisien.fr/immobilier/imm ... 286570.php
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Pour ceux qui n’ont pas accès je coupe juste une partiedomcat74 a écrit : ↑24 mars 2020, 11:44Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»
http://www.leparisien.fr/immobilier/imm ... 286570.php
Avec l'arrêt des visites due à l'épidémie de coronavirus, le secteur immobilier est en pause. Qu'en est-il des transactions en cours? Quel sera l'impact de la crise? Jean-François Humbert, président du Conseil supérieur du notariat (CSN), fait le point.
Comment s'organise votre profession ?
JEAN-FRANÇOIS HUMBERT. Les 6000 offices notariaux ont fermé leur accueil au public, ce qui ne signifie pas que nos 70 000 collaborateurs arrêtent de travailler. Beaucoup travaillent à distance, ce qui nous permet de poursuivre nos activités, d'informer nos clients, de préparer les actes pour être prêts lors de la reprise et signer ce qui peut l'être. Mais au lieu de réaliser en moyenne 15 000 actes par jour, nous n'en faisons qu'environ 2000.
Quelles sont vos difficultés ?
Le problème qui va se poser assez rapidement est lié à nos partenaires qui, eux aussi touchés par cette crise, ferment les uns après les autres. C'est le cas des services fiscaux et de manière plus surprenante des services de publicité foncière. Lorsque les pièces administratives ne nous seront plus délivrées, nos dossiers ne pourront plus être constitués.
Comment gérez-vous la signature d'une promesse ou vente ?
Les signatures ne peuvent plus se faire que par voie de procuration en demandant à un collaborateur de l'étude, sur la base du volontariat, de signer. Dans la moitié des études, il est même possible de maintenir les rendez-vous entre acheteurs et vendeurs qui se font alors en visioconférence sécurisée mais toujours par l'intermédiaire de procurations pour la signature. Nous avons demandé au ministre de la Justice de pouvoir réaliser ces ventes en visioconférence sans procuration grâce à la signature électronique. Pour les promesses de vente signées, des prolongations de la durée de validité des clauses suspensives et des promesses elles-mêmes doivent être négociées pour ne pas devenir caduques. Quant à de nouvelles promesses, comme il n'est plus possible depuis quelques jours de visiter de biens, la question ne se pose plus.
Dans un courrier au ministre du Logement, la FNAIM vous accuse de réaliser moins de ventes et donc de ralentir l'activité des agents immobiliers, voire de la mettre en danger… Que lui répondez-vous ?
Engager des polémiques à ce jour est indécent. Je veux préciser que plus de 80 % des offices se sont immédiatement organisés afin de maintenir leur activité, qu'ils demeurent au service de leurs clients et s'emploient à trouver toutes les solutions possibles pour permettre la régularisation des projets. L'heure est à l'apaisement.
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Vu le contexte, assistez-vous à davantage de rétractations ?
Oui, nous faisons face à un très grand nombre de rétractations de personnes qui viennent de signer des avants-contrats, des promesses et préfèrent se rétracter dans le délai légal de dix jours, inquiètes par la tournure des événements. J'ai eu le cas d'une banque qui a indiqué à mon client ne plus instruire de dossiers de prêt faute de collaborateurs et cela dissuade évidemment un acquéreur d'aller plus loin.
Que conseillez-vous aux acheteurs ou vendeurs inquiets ?
On vit une crise sanitaire mais il y aura un rebond inévitable. Nous leur conseillons de garder leur sang-froid. Il ne faut surtout pas participer à l'emballement.
Faut-il s'attendre à une crise grave dans l'immobilier ?
On devrait connaître une crise comparable à celle de 2012-2013 avec une correction des prix de 10 % à 15 %. On aura incontestablement une baisse des transactions mais réduite grâce au maintien de taux d'intérêt bas, ceux-là mêmes qui soutiennent le marché immobilier aujourd'hui… En cas de crise de courte durée. Si le confinement venait à durer deux mois, ce serait en revanche une vraie catastrophe. N'oublions pas que la crise de 1990-1997 a vu les prix chuter de 50 % à Paris et le nombre de ventes dans des proportions identiques.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ha ? Serait ce à dire que le concept de parcours résidentiel a un obus de 105mm dans l'aile ?Vincent92 a écrit : ↑24 mars 2020, 10:56A mon avis, il suffit de vendre au prix du marché s'il veut vendre (qui n'est pas forcément le prix d'achat + la PV supposée). J'ai du mal à croire qu'il y ait un problème de liquidité même si ce n'est pas le type d'appartement le plus facile à vendre (cher par rapport au reste des appartements du quartier et avec un problème d'agencement dû aux normes).
Mais je ne suis pas sûr qu'il cherche spécialement à vendre.
De souvenir, il a été découragé par le prix des appartements avec belle vue à Puteaux/Courbevoie. Comme beaucoup de propriétaires de son âge, on ne vend pas juste pour vendre et faire une PV mais pour racheter mieux.
Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l'homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. (Gandhi)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Non il peut vendre pour acheter plus petit mais mieux placé ou plus grand en Auvergne
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Une sorte de parcours résidentiel descendant quoi.
Après, ça m’étonnerait que Benny veuille se mélanger aux ploucs d'Auvergne. Ici les filles sont moches, les bars pas branchés du tout, et les balcons, c'est pour les pots de fleur.
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Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Pour Ben92, l'Auvergne c'est "voyage en terre inconnue" Il doit avoir une attitude condescendante à l'égard de tout ce qui sort de Paris IM et de la proche banlieue clean.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Nouveau stephanois a écrit : ↑24 mars 2020, 12:33Pour Ben92, l'Auvergne c'est "voyage en terre inconnue" Il doit avoir une attitude condescendante à l'égard de tout ce qui sort de Paris IM et de la proche banlieue clean.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
J'attends avec impatience une baisse des prix de 50%.kamoulox a écrit : ↑24 mars 2020, 11:54On devrait connaître une crise comparable à celle de 2012-2013 avec une correction des prix de 10 % à 15 %. On aura incontestablement une baisse des transactions mais réduite grâce au maintien de taux d'intérêt bas, ceux-là mêmes qui soutiennent le marché immobilier aujourd'hui… En cas de crise de courte durée. Si le confinement venait à durer deux mois, ce serait en revanche une vraie catastrophe. N'oublions pas que la crise de 1990-1997 a vu les prix chuter de 50 % à Paris et le nombre de ventes dans des proportions identiques.
Mon cash est prêt !
AMHA je ne suis pas le seul...
L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit...
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Rêvez pas trop, c’est un article de presse du parisien. Les chiffres sont là pour faire du sensationnel.
Si ca baisse de 10% estimez vous heureux déjà!
Si ca baisse de 10% estimez vous heureux déjà!
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Les pro. l'on vu mais pas les particuliers Je faisais les agences + affiche parisienne + vente découpe à l'époque. On me proposait que du rebu et aucune baisse (ouest Paris).
Par contre après je me suis aperçu (car l'état avait fait des observatoires des prix en mairie) que de nombreux biens de qualité étaient partie à des prix très intéressant sans jamais passer par agence.
J'arrête le data mining mais ce sujet a été bien discuté et documenté (1992 ou 2000/2002)
La carte n'est pas le territoire - Le monde du Ā (1945) 1er axiome de sémantique générale.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Trop d'inconnues pour le savoir. La team grippette pense qu'on repart comme avant dans 2 mois. D'autres pensent qu'on va en chier un moment.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ah bon? Il y a eu une baisse des prix de 10 à 15% entre 2012 et 2013? Ceci a dût m'échapper.kamoulox a écrit : ↑24 mars 2020, 11:54Pour ceux qui n’ont pas accès je coupe juste une partiedomcat74 a écrit : ↑24 mars 2020, 11:44Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»
http://www.leparisien.fr/immobilier/imm ... 286570.php
Avec l'arrêt des visites due à l'épidémie de coronavirus, le secteur immobilier est en pause. Qu'en est-il des transactions en cours? Quel sera l'impact de la crise? Jean-François Humbert, président du Conseil supérieur du notariat (CSN), fait le point.
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JEAN-FRANÇOIS HUMBERT. Les 6000 offices notariaux ont fermé leur accueil au public, ce qui ne signifie pas que nos 70 000 collaborateurs arrêtent de travailler. Beaucoup travaillent à distance, ce qui nous permet de poursuivre nos activités, d'informer nos clients, de préparer les actes pour être prêts lors de la reprise et signer ce qui peut l'être. Mais au lieu de réaliser en moyenne 15 000 actes par jour, nous n'en faisons qu'environ 2000.
Quelles sont vos difficultés ?
Le problème qui va se poser assez rapidement est lié à nos partenaires qui, eux aussi touchés par cette crise, ferment les uns après les autres. C'est le cas des services fiscaux et de manière plus surprenante des services de publicité foncière. Lorsque les pièces administratives ne nous seront plus délivrées, nos dossiers ne pourront plus être constitués.
Comment gérez-vous la signature d'une promesse ou vente ?
Les signatures ne peuvent plus se faire que par voie de procuration en demandant à un collaborateur de l'étude, sur la base du volontariat, de signer. Dans la moitié des études, il est même possible de maintenir les rendez-vous entre acheteurs et vendeurs qui se font alors en visioconférence sécurisée mais toujours par l'intermédiaire de procurations pour la signature. Nous avons demandé au ministre de la Justice de pouvoir réaliser ces ventes en visioconférence sans procuration grâce à la signature électronique. Pour les promesses de vente signées, des prolongations de la durée de validité des clauses suspensives et des promesses elles-mêmes doivent être négociées pour ne pas devenir caduques. Quant à de nouvelles promesses, comme il n'est plus possible depuis quelques jours de visiter de biens, la question ne se pose plus.
Dans un courrier au ministre du Logement, la FNAIM vous accuse de réaliser moins de ventes et donc de ralentir l'activité des agents immobiliers, voire de la mettre en danger… Que lui répondez-vous ?
Engager des polémiques à ce jour est indécent. Je veux préciser que plus de 80 % des offices se sont immédiatement organisés afin de maintenir leur activité, qu'ils demeurent au service de leurs clients et s'emploient à trouver toutes les solutions possibles pour permettre la régularisation des projets. L'heure est à l'apaisement.
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Vu le contexte, assistez-vous à davantage de rétractations ?
Oui, nous faisons face à un très grand nombre de rétractations de personnes qui viennent de signer des avants-contrats, des promesses et préfèrent se rétracter dans le délai légal de dix jours, inquiètes par la tournure des événements. J'ai eu le cas d'une banque qui a indiqué à mon client ne plus instruire de dossiers de prêt faute de collaborateurs et cela dissuade évidemment un acquéreur d'aller plus loin.
Que conseillez-vous aux acheteurs ou vendeurs inquiets ?
On vit une crise sanitaire mais il y aura un rebond inévitable. Nous leur conseillons de garder leur sang-froid. Il ne faut surtout pas participer à l'emballement.
Faut-il s'attendre à une crise grave dans l'immobilier ?
On devrait connaître une crise comparable à celle de 2012-2013 avec une correction des prix de 10 % à 15 %. On aura incontestablement une baisse des transactions mais réduite grâce au maintien de taux d'intérêt bas, ceux-là mêmes qui soutiennent le marché immobilier aujourd'hui… En cas de crise de courte durée. Si le confinement venait à durer deux mois, ce serait en revanche une vraie catastrophe. N'oublions pas que la crise de 1990-1997 a vu les prix chuter de 50 % à Paris et le nombre de ventes dans des proportions identiques.
Edit : chiffres notaires INSEE des prix immobiliers France métropolitaine :
2012T1 106,8
2012T2 106,3
2012T3 105,7
2012T4 105,1
2013T1 104,7
2013T2 104
2013T3 103,3
2013T4 103,2
Qu'ils flippent pour leur activité est compréhensible mais il ne faudrait pas pousser mémé dans les orties...
Modifié en dernier par Vincent92 le 24 mars 2020, 13:43, modifié 2 fois.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Toi surement, Mais d'une part l'hélico est pour les entreprises (qui racheteront les subprimes par souci "social") etBen92 a écrit : ↑23 mars 2020, 23:44Je quote pour la postérité, quand dans quelques mois des milliers de milliards auront été lâchés par hélico et que le moindre F1 à Boulogne vaudra 500k€.saturne a écrit : ↑23 mars 2020, 20:38Qui va racheter. .leurs bicoque de 300K aux Bailleurs ou autres Ben92's qui perdront leur travail ?
Un fond qui lui donne 50K + une part de SCI cotee pour 300K
Et .il acceptera,
Et pour les Ben92 un magnifique contrat de location dans son propre appart
.:::(::E..t il ne pourra jamais revendre ses parts dans un marche LT baissier, Mais c¡'est une autre histoire,,,)
Je te rassure, j'ai suffisamment de cash pour payer mes mensualités pendant des années!
d'autre part pour revendre a 500K un F1, il ..f.audra des achet.e.urs, Autrement c'est le "prix marché" pour lequel on refilera de bouts de papier (parts de S:CCI)
N:'y ..compte pas trop a une reebullition. Paye tes mensualités, c'est tout ce qu'on attend,
Encore les locataires peuvent s'organiser pour forcer labaisse de leurs loyers, autant les proprios n'ont plus d'autre solution que rembourser,..... ou revendre a une sté immo pour 50K et devenir locataires chez eux,
C'est la meilleure solution pour s'en sortir,
Billets philophynanciers crédit-consuméristes : http://ppcc-fr.blogspot.fr/?view=mosaic
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Je pense que cela a déjà été abordé sur ce forum. Quand il y a un tassement des ventes immos, il y a moins de ventes mais sur des biens de meilleurs qualités.Vincent92 a écrit : ↑24 mars 2020, 13:35Ah bon? Il y a eu une baisse des prix de 10 à 15% entre 2012 et 2013? Ceci a dût m'échapper.kamoulox a écrit : ↑24 mars 2020, 11:54Pour ceux qui n’ont pas accès je coupe juste une partiedomcat74 a écrit : ↑24 mars 2020, 11:44Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»
http://www.leparisien.fr/immobilier/imm ... 286570.php
Avec l'arrêt des visites due à l'épidémie de coronavirus, le secteur immobilier est en pause. Qu'en est-il des transactions en cours? Quel sera l'impact de la crise? Jean-François Humbert, président du Conseil supérieur du notariat (CSN), fait le point.
Comment s'organise votre profession ?
JEAN-FRANÇOIS HUMBERT. Les 6000 offices notariaux ont fermé leur accueil au public, ce qui ne signifie pas que nos 70 000 collaborateurs arrêtent de travailler. Beaucoup travaillent à distance, ce qui nous permet de poursuivre nos activités, d'informer nos clients, de préparer les actes pour être prêts lors de la reprise et signer ce qui peut l'être. Mais au lieu de réaliser en moyenne 15 000 actes par jour, nous n'en faisons qu'environ 2000.
Quelles sont vos difficultés ?
Le problème qui va se poser assez rapidement est lié à nos partenaires qui, eux aussi touchés par cette crise, ferment les uns après les autres. C'est le cas des services fiscaux et de manière plus surprenante des services de publicité foncière. Lorsque les pièces administratives ne nous seront plus délivrées, nos dossiers ne pourront plus être constitués.
Comment gérez-vous la signature d'une promesse ou vente ?
Les signatures ne peuvent plus se faire que par voie de procuration en demandant à un collaborateur de l'étude, sur la base du volontariat, de signer. Dans la moitié des études, il est même possible de maintenir les rendez-vous entre acheteurs et vendeurs qui se font alors en visioconférence sécurisée mais toujours par l'intermédiaire de procurations pour la signature. Nous avons demandé au ministre de la Justice de pouvoir réaliser ces ventes en visioconférence sans procuration grâce à la signature électronique. Pour les promesses de vente signées, des prolongations de la durée de validité des clauses suspensives et des promesses elles-mêmes doivent être négociées pour ne pas devenir caduques. Quant à de nouvelles promesses, comme il n'est plus possible depuis quelques jours de visiter de biens, la question ne se pose plus.
Dans un courrier au ministre du Logement, la FNAIM vous accuse de réaliser moins de ventes et donc de ralentir l'activité des agents immobiliers, voire de la mettre en danger… Que lui répondez-vous ?
Engager des polémiques à ce jour est indécent. Je veux préciser que plus de 80 % des offices se sont immédiatement organisés afin de maintenir leur activité, qu'ils demeurent au service de leurs clients et s'emploient à trouver toutes les solutions possibles pour permettre la régularisation des projets. L'heure est à l'apaisement.
L'Essentiel de l'actu
Chaque matin, l'actualité vue par Le Parisien
JE M'INSCRIS
Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus
Vu le contexte, assistez-vous à davantage de rétractations ?
Oui, nous faisons face à un très grand nombre de rétractations de personnes qui viennent de signer des avants-contrats, des promesses et préfèrent se rétracter dans le délai légal de dix jours, inquiètes par la tournure des événements. J'ai eu le cas d'une banque qui a indiqué à mon client ne plus instruire de dossiers de prêt faute de collaborateurs et cela dissuade évidemment un acquéreur d'aller plus loin.
Que conseillez-vous aux acheteurs ou vendeurs inquiets ?
On vit une crise sanitaire mais il y aura un rebond inévitable. Nous leur conseillons de garder leur sang-froid. Il ne faut surtout pas participer à l'emballement.
Faut-il s'attendre à une crise grave dans l'immobilier ?
On devrait connaître une crise comparable à celle de 2012-2013 avec une correction des prix de 10 % à 15 %. On aura incontestablement une baisse des transactions mais réduite grâce au maintien de taux d'intérêt bas, ceux-là mêmes qui soutiennent le marché immobilier aujourd'hui… En cas de crise de courte durée. Si le confinement venait à durer deux mois, ce serait en revanche une vraie catastrophe. N'oublions pas que la crise de 1990-1997 a vu les prix chuter de 50 % à Paris et le nombre de ventes dans des proportions identiques.
Edit : chiffres notaires INSEE des prix immobiliers France métropolitaine :
2012T1 106,8
2012T2 106,3
2012T3 105,7
2012T4 105,1
2013T1 104,7
2013T2 104
2013T3 103,3
2013T4 103,2
Qu'ils flippent pour leur activité est compréhensible mais il ne faudrait pas pousser mémé dans les orties...
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Moi, dès la fin du confinement prononcé (mi mai si tout va bien...), je vais me préciter dans les bars et les salles de sport sachant qu'une saloperie traînera encore dans la population. Ah non en fait. Pas de vaccin avec des mois et des mois, alors pour ce qui de continuer à vivre exactement comme avant, j'attendrai un peu.kamoulox a écrit : ↑24 mars 2020, 13:39Wuhan lève la quarantaine le 8 avril.
Si certains espèrent encore sortir dans les bars mi mai...
A voir à quel moment la Chine retrouvera son rythme de croisière
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Tout à fait. Après le bon côté c’est qu’on aura du foot l’été !!!Korn a écrit : ↑24 mars 2020, 14:35Moi, dès la fin du confinement prononcé (mi mai si tout va bien...), je vais me préciter dans les bars et les salles de sport sachant qu'une saloperie traînera encore dans la population. Ah non en fait. Pas de vaccin avec des mois et des mois, alors pour ce qui de continuer à vivre exactement comme avant, j'attendrai un peu.kamoulox a écrit : ↑24 mars 2020, 13:39Wuhan lève la quarantaine le 8 avril.
Si certains espèrent encore sortir dans les bars mi mai...
A voir à quel moment la Chine retrouvera son rythme de croisière
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ils disent qu'ils comparent les biens de même nature suivant une méthodologie qui est détaillée. Il faut donc que les notaires se mettent d'accord avec les notaires...Korn a écrit : ↑24 mars 2020, 14:29Je pense que cela a déjà été abordé sur ce forum. Quand il y a un tassement des ventes immos, il y a moins de ventes mais sur des biens de meilleurs qualités.Vincent92 a écrit : ↑24 mars 2020, 13:35Ah bon? Il y a eu une baisse des prix de 10 à 15% entre 2012 et 2013? Ceci a dût m'échapper.kamoulox a écrit : ↑24 mars 2020, 11:54Pour ceux qui n’ont pas accès je coupe juste une partiedomcat74 a écrit : ↑24 mars 2020, 11:44Immobilier : face au coronavirus, les notaires anticipent une chute «des prix de 10 à 15%»
http://www.leparisien.fr/immobilier/imm ... 286570.php
Avec l'arrêt des visites due à l'épidémie de coronavirus, le secteur immobilier est en pause. Qu'en est-il des transactions en cours? Quel sera l'impact de la crise? Jean-François Humbert, président du Conseil supérieur du notariat (CSN), fait le point.
Comment s'organise votre profession ?
JEAN-FRANÇOIS HUMBERT. Les 6000 offices notariaux ont fermé leur accueil au public, ce qui ne signifie pas que nos 70 000 collaborateurs arrêtent de travailler. Beaucoup travaillent à distance, ce qui nous permet de poursuivre nos activités, d'informer nos clients, de préparer les actes pour être prêts lors de la reprise et signer ce qui peut l'être. Mais au lieu de réaliser en moyenne 15 000 actes par jour, nous n'en faisons qu'environ 2000.
Quelles sont vos difficultés ?
Le problème qui va se poser assez rapidement est lié à nos partenaires qui, eux aussi touchés par cette crise, ferment les uns après les autres. C'est le cas des services fiscaux et de manière plus surprenante des services de publicité foncière. Lorsque les pièces administratives ne nous seront plus délivrées, nos dossiers ne pourront plus être constitués.
Comment gérez-vous la signature d'une promesse ou vente ?
Les signatures ne peuvent plus se faire que par voie de procuration en demandant à un collaborateur de l'étude, sur la base du volontariat, de signer. Dans la moitié des études, il est même possible de maintenir les rendez-vous entre acheteurs et vendeurs qui se font alors en visioconférence sécurisée mais toujours par l'intermédiaire de procurations pour la signature. Nous avons demandé au ministre de la Justice de pouvoir réaliser ces ventes en visioconférence sans procuration grâce à la signature électronique. Pour les promesses de vente signées, des prolongations de la durée de validité des clauses suspensives et des promesses elles-mêmes doivent être négociées pour ne pas devenir caduques. Quant à de nouvelles promesses, comme il n'est plus possible depuis quelques jours de visiter de biens, la question ne se pose plus.
Dans un courrier au ministre du Logement, la FNAIM vous accuse de réaliser moins de ventes et donc de ralentir l'activité des agents immobiliers, voire de la mettre en danger… Que lui répondez-vous ?
Engager des polémiques à ce jour est indécent. Je veux préciser que plus de 80 % des offices se sont immédiatement organisés afin de maintenir leur activité, qu'ils demeurent au service de leurs clients et s'emploient à trouver toutes les solutions possibles pour permettre la régularisation des projets. L'heure est à l'apaisement.
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Vu le contexte, assistez-vous à davantage de rétractations ?
Oui, nous faisons face à un très grand nombre de rétractations de personnes qui viennent de signer des avants-contrats, des promesses et préfèrent se rétracter dans le délai légal de dix jours, inquiètes par la tournure des événements. J'ai eu le cas d'une banque qui a indiqué à mon client ne plus instruire de dossiers de prêt faute de collaborateurs et cela dissuade évidemment un acquéreur d'aller plus loin.
Que conseillez-vous aux acheteurs ou vendeurs inquiets ?
On vit une crise sanitaire mais il y aura un rebond inévitable. Nous leur conseillons de garder leur sang-froid. Il ne faut surtout pas participer à l'emballement.
Faut-il s'attendre à une crise grave dans l'immobilier ?
On devrait connaître une crise comparable à celle de 2012-2013 avec une correction des prix de 10 % à 15 %. On aura incontestablement une baisse des transactions mais réduite grâce au maintien de taux d'intérêt bas, ceux-là mêmes qui soutiennent le marché immobilier aujourd'hui… En cas de crise de courte durée. Si le confinement venait à durer deux mois, ce serait en revanche une vraie catastrophe. N'oublions pas que la crise de 1990-1997 a vu les prix chuter de 50 % à Paris et le nombre de ventes dans des proportions identiques.
Edit : chiffres notaires INSEE des prix immobiliers France métropolitaine :
2012T1 106,8
2012T2 106,3
2012T3 105,7
2012T4 105,1
2013T1 104,7
2013T2 104
2013T3 103,3
2013T4 103,2
Qu'ils flippent pour leur activité est compréhensible mais il ne faudrait pas pousser mémé dans les orties...
A moins qu'ils nous raconte des histoires pour essayer d'avoir plus d'activité quand cela va repartir et rattraper leur manque à gagner.
Ce n'est pas eux qui font les prix mais les acheteurs et les vendeurs (oui, les vendeurs ont leur mot à dire aussi. Même s'il y en a qui semble ne pas en avoir conscience ici). Dommage.
Donc, peu importe ce qu'ils disent, l'année sera très probablement moins bonne pour eux car moins de transactions.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Dans les stats on parle des vendeurs qui ont vendu. Ils ont leur mot à dire, mais ce sont les acheteurs (et les banques) qui débloquent - ou pas - le POGNON.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ce qu'ils disent est important pour la psychologie immédiate des acheteurs. Les vendeurs mettent en général plus de temps à intégrer...
Une baisse significative et durable du niveau de transactions, ca s'appelle un marché baissier. Après, on ne force personne à vendre, mais il y a toujours des vendeurs.
Une baisse significative et durable du niveau de transactions, ca s'appelle un marché baissier. Après, on ne force personne à vendre, mais il y a toujours des vendeurs.
Re: Les grandes épidémies n’ont eu qu’un impact limité sur les prix immobiliers
Ce qu'ils disent on connait : "Je ne vais pas brader !".