voir ce message et les suivants où j'évoquais que c'était très dur pour bcp de monde et où je me suis fait gentiment boulé...
http://www.bulle-immobiliere.org/forum/ ... 1#p2411171
voir ce message et les suivants où j'évoquais que c'était très dur pour bcp de monde et où je me suis fait gentiment boulé...
" soit à Paris il n'y aura plus que des Chefs d'entreprises ayant réussit dans 20 ans , soit les prix doivent baisser"
Dois-je comprendre que parmi ceux qui voulaient acheter dans les 6 mois, 3 sur 10 ont mis les voiles ? De mon point de vue, c'est beaucoup.Vincent92 a écrit : ↑29 avr. 2020, 10:44Les mêmes (seloger + IMO) ont sorti une étude le même jour qui dit que 7 français sur 10 ont toujours envie de concrétiser leur projet dans les 6 prochains mois et que plus de 80% pensent que leur pouvoir d'achat sera inchangé malgré le confinement.Cagou780 a écrit : ↑29 avr. 2020, 10:14Romario a écrit : ↑29 avr. 2020, 08:04Dans le même genre
1 locataire sur 20 et 1 propriétaire sur 5 ne peuvent plus payer loyer ou crédit, economiematin.fr, le 29/04/2020Les propriétaires les plus exposés sont, bien évidemment, ceux qui ont contracté un crédit immobilier pour acheter un bien locatif : ils représentent, selon l’enquête de Meelo, 13% de l’ensemble des propriétaires alors que 52,8% remboursent un crédit pour la résidence principale, 3,6% pour leur résidence secondaire et 30,6% n’ont pas de crédit en cours. Les propriétaires ayant payé un bien locatif par un crédit peuvent se retrouver dépendants de la situation de leur locataire : si ce dernier ne peut plus payer, ils pourraient ne pas pouvoir payer non plus.En 1 mois et demi. C'est là qu'on se rend compte qu'il y en a qui sont tout le temps ric rac.5,9% des locataires qui ne peuvent pas plus payer leur loyer...
Chez les propriétaires ayant un crédit immobilier à payer, ... 17% (qui) ne peuvent déjà plus rembourser,...
Comme quoi, cela dépend qui on interroge. Évidemment, le sondage qui est relayé ici est le plus négatif parmi tous ceux qu'ils ont fait. Forum à rendre dépressif...
Je ne présage rien pour 2020, 2021 ou 2022. Par ma part, il est trop tot pour appréhender les conséquences même si je m'attends à minima à une contraction relativement importante des volumes ces prochains mois. Les conséquences de cette crise sont trop difficile à appréhender correctement pour moi, il est trop tôt.lecriminel a écrit : ↑29 avr. 2020, 11:45" soit à Paris il n'y aura plus que des Chefs d'entreprises ayant réussit dans 20 ans , soit les prix doivent baisser"
aujourd'hui les conditions d'achat sont à peu près les mêmes qu'en 2006 donc les prix (au sens large, inflation et taux inclus) n'ont pas baissé (comme indiqué ils ne sont accessibles qu'aux très riches, "chefs d'entreprise" à prendre au sens large), j'aimerais que personne ne soit jamais plus à l'ouest que ça. Du moins parmi les décideurs, pour les autres, la vie serait peut-être plus triste.
Paris, le village gaulois qui résiste (logique, les très riches le sont de plus en plus, de leur point de vue, les prix baissent (moins d'effort et de risque)), même au Covid ?
Oui, tu as raion ne rien présager en 2020, peut-être finirons avec un PIB en forte croissance et inflation difficilement contenable du fait de la forte pression de la demande sur le pétrole. On ne sait pas.Vincent92 a écrit : ↑29 avr. 2020, 12:31Je ne présage rien pour 2020, 2021 ou 2022. Je dis qu'en 2009 il annonçait des prix à moins de 3000€/m2 à Paris, comme presque tous les intervenants de sa file. Que c'était complètement à côté de la plaque et qu'il y avait des signes positifs qu'on pouvait déjà desceller à l'époque (PTZ de l'ancien, krack boursier, interventions françaises et européennes,...). Mais ces éléments n'ont jamais été mis dans la balance tant cela était euphorisant pour les contributeurs de ne rapporter que les nouvelles les plus mauvaises et d'être celui qui verrait l'avenir le plus en noir.lecriminel a écrit : ↑29 avr. 2020, 11:45" soit à Paris il n'y aura plus que des Chefs d'entreprises ayant réussit dans 20 ans , soit les prix doivent baisser"
aujourd'hui les conditions d'achat sont à peu près les mêmes qu'en 2006 donc les prix (au sens large, inflation et taux inclus) n'ont pas baissé (comme indiqué ils ne sont accessibles qu'aux très riches, "chefs d'entreprise" à prendre au sens large), j'aimerais que personne ne soit jamais plus à l'ouest que ça. Du moins parmi les décideurs, pour les autres, la vie serait peut-être plus triste.
Paris, le village gaulois qui résiste (logique, les très riches le sont de plus en plus, de leur point de vue, les prix baissent (moins d'effort et de risque)), même au Covid ?
Je note que :
1- Ce n'est pas la meilleure façon d'avoir un avis éclairé
2- Il est assez prétentieux d'avoir un avis aussi tranché des conséquences d'une crise (et encore plus sur le prix des actifs dont la causalité n'est pas direct) alors que son ampleur dépend de plein de paramètres totalement hors de contrôle de monsieur tout le monde et difficile voir impossible à anticiper (décisions politiques par exemple)
Je parle de faire Madame Irma sur les prix à Paris ces prochaines années, comme le demande lecriminel. C'est acté par tout le monde qu'on sera en récession en 2020. Si c'est un exercice si évident pour toi, n'hésite pas à te lancer et fait nous un pronostic.Korn a écrit : ↑29 avr. 2020, 12:48Oui, tu as raion ne rien présager en 2020, peut-être finirons avec un PIB en forte croissance et inflation difficilement contenable du fait de la forte pression de la demande sur le pétrole. On ne sait pas.Vincent92 a écrit : ↑29 avr. 2020, 12:31Je ne présage rien pour 2020, 2021 ou 2022. Je dis qu'en 2009 il annonçait des prix à moins de 3000€/m2 à Paris, comme presque tous les intervenants de sa file. Que c'était complètement à côté de la plaque et qu'il y avait des signes positifs qu'on pouvait déjà desceller à l'époque (PTZ de l'ancien, krack boursier, interventions françaises et européennes,...). Mais ces éléments n'ont jamais été mis dans la balance tant cela était euphorisant pour les contributeurs de ne rapporter que les nouvelles les plus mauvaises et d'être celui qui verrait l'avenir le plus en noir.lecriminel a écrit : ↑29 avr. 2020, 11:45" soit à Paris il n'y aura plus que des Chefs d'entreprises ayant réussit dans 20 ans , soit les prix doivent baisser"
aujourd'hui les conditions d'achat sont à peu près les mêmes qu'en 2006 donc les prix (au sens large, inflation et taux inclus) n'ont pas baissé (comme indiqué ils ne sont accessibles qu'aux très riches, "chefs d'entreprise" à prendre au sens large), j'aimerais que personne ne soit jamais plus à l'ouest que ça. Du moins parmi les décideurs, pour les autres, la vie serait peut-être plus triste.
Paris, le village gaulois qui résiste (logique, les très riches le sont de plus en plus, de leur point de vue, les prix baissent (moins d'effort et de risque)), même au Covid ?
Je note que :
1- Ce n'est pas la meilleure façon d'avoir un avis éclairé
2- Il est assez prétentieux d'avoir un avis aussi tranché des conséquences d'une crise (et encore plus sur le prix des actifs dont la causalité n'est pas direct) alors que son ampleur dépend de plein de paramètres totalement hors de contrôle de monsieur tout le monde et difficile voir impossible à anticiper (décisions politiques par exemple)
bullshit anxiogene, avec une partie de vérité et une partie de mensonge.maud lepage 75 a écrit : ↑29 avr. 2020, 12:56http://survivreauchaos.blogspot.com/202 ... avant.html
Les choses ne reviendront pas à la normale. Pas plus demain, que jamais !!!!!!
https://www.franceinter.fr/societe/coro ... permarches il y en a eu !!!canti a écrit : ↑29 avr. 2020, 13:44bullshit anxiogene, avec une partie de vérité et une partie de mensonge.maud lepage 75 a écrit : ↑29 avr. 2020, 12:56http://survivreauchaos.blogspot.com/202 ... avant.html
Les choses ne reviendront pas à la normale. Pas plus demain, que jamais !!!!!!
Dire qu'actuellement les rayons sont vides dans les magasins et qu'il faut faire des heures de queue pour entrer, c'est faux
leur projet risque de ne pas durer longtemps !optimus maximus a écrit : ↑29 avr. 2020, 12:00La phrase est ambiguë tellement elle est elliptique.
C'est en fait : parmi les français qui avaient l'intention de concrétiser leur projet immobilier dans les 6 prochains mois, 70% maintiennent le cap.
Et probablement c'est que sur les 30% qui renoncent, c'est en raison d'une baisse de pouvoir d'achat pour deux tiers d'entre eux.
Et là, c'est moins rassurant pour l'état du marché immobilier pris dans sa globalité.
Concrètement, il y a t'il des rayons vides quand tu vas faire tes courses?maud lepage 75 a écrit : ↑29 avr. 2020, 13:50https://www.franceinter.fr/societe/coro ... permarches il y en a eu !!!canti a écrit : ↑29 avr. 2020, 13:44bullshit anxiogene, avec une partie de vérité et une partie de mensonge.maud lepage 75 a écrit : ↑29 avr. 2020, 12:56http://survivreauchaos.blogspot.com/202 ... avant.html
Les choses ne reviendront pas à la normale. Pas plus demain, que jamais !!!!!!
Dire qu'actuellement les rayons sont vides dans les magasins et qu'il faut faire des heures de queue pour entrer, c'est faux
https://www.lexpress.fr/actualite/monde ... 24682.html
Moi jamais, tout est plein. A noter que je ne vais pas au MONOP' du coin mais dans une grande surface.
Moi il y avait déjà des rayons vides et des queues devant les commerces alimentaire avant le COVID.
les journalistes qui ont besoin de faire du sensationnel pour être lu....maud lepage 75 a écrit : ↑29 avr. 2020, 13:50https://www.franceinter.fr/societe/coro ... permarches il y en a eu !!!canti a écrit : ↑29 avr. 2020, 13:44bullshit anxiogene, avec une partie de vérité et une partie de mensonge.maud lepage 75 a écrit : ↑29 avr. 2020, 12:56http://survivreauchaos.blogspot.com/202 ... avant.html
Les choses ne reviendront pas à la normale. Pas plus demain, que jamais !!!!!!
Dire qu'actuellement les rayons sont vides dans les magasins et qu'il faut faire des heures de queue pour entrer, c'est faux
https://www.lexpress.fr/actualite/monde ... 24682.html
il y a environ 800 000 emplois saisonniers en France, repartis comme suit :ddv a écrit : ↑29 avr. 2020, 14:45S'il est acté que le tourisme et la restauration vont être en très forte chute, voire nulle, y compris à Paris, on peut déjà acté également que les employés de ces secteurs vont soient être en difficulté de paiement de leur loyer, soit résilier leur bail. Ça fait déjà pas mal de monde j'imagine.
Les employés saisonniers vont carrément ne pas louer les meublés qu'ils louent habituellement dans les coins touristiques. Après, faut voir si les proprios de tous ces logements peuvent se permettre de passer une année sans loyers...
on devrait donc avoir des centaines de milliers de chomeurs en plus cet été juste avec les travailleurs saisonniers.. les 270 000 de Mars ca va etre de la rigolade lorsqu'on aura les prochains chiffres en juillet !recense 800.000 travailleurs saisonniers, dont deux tiers sont salariés dans le secteur du tourisme : 200.000 le sont dans la restauration, 180.000 dans l’hébergement (hôtels et campings) et 140.000 dans le divertissement (parcs à thème, remontées mécaniques, etc.). Le reste (280.000) a été employé dans le commerce et la fabrication (commerce de détail, grande distribution, magasins alimentaires ou généralistes, etc.).
270 000 en plus alors que la deceleration a essentiellement eu lieu au cours des 15 derniers jours. Le mois d'avril sera déjà un carnage.Gpzzzz a écrit : ↑29 avr. 2020, 14:49il y a environ 800 000 emplois saisonniers en France, repartis comme suit :ddv a écrit : ↑29 avr. 2020, 14:45S'il est acté que le tourisme et la restauration vont être en très forte chute, voire nulle, y compris à Paris, on peut déjà acté également que les employés de ces secteurs vont soient être en difficulté de paiement de leur loyer, soit résilier leur bail. Ça fait déjà pas mal de monde j'imagine.
Les employés saisonniers vont carrément ne pas louer les meublés qu'ils louent habituellement dans les coins touristiques. Après, faut voir si les proprios de tous ces logements peuvent se permettre de passer une année sans loyers...
on devrait donc avoir des centaines de milliers de chomeurs en plus cet été juste avec les travailleurs saisonniers.. les 270 000 de Mars ca va etre de la rigolade lorsqu'on aura les prochains chiffres en juillet !recense 800.000 travailleurs saisonniers, dont deux tiers sont salariés dans le secteur du tourisme : 200.000 le sont dans la restauration, 180.000 dans l’hébergement (hôtels et campings) et 140.000 dans le divertissement (parcs à thème, remontées mécaniques, etc.). Le reste (280.000) a été employé dans le commerce et la fabrication (commerce de détail, grande distribution, magasins alimentaires ou généralistes, etc.).
J'avais pronostiqué un chômage à au moins 15%, je pense que ça reste une estimation tout à fait raisonnable et je tiens toujours le pari. Après, la crise ne fait que commencer, il faudra attendre plusieurs mois/années pour en mesurer l'ensemble de l'impact. Voilà, dans les grandes lignes comment je vois les choses :optimus maximus a écrit : ↑29 avr. 2020, 15:03270 000 en plus alors que la deceleration a essentiellement eu lieu au cours des 15 derniers jours. Le mois d'avril sera déjà un carnage.Gpzzzz a écrit : ↑29 avr. 2020, 14:49il y a environ 800 000 emplois saisonniers en France, repartis comme suit :ddv a écrit : ↑29 avr. 2020, 14:45S'il est acté que le tourisme et la restauration vont être en très forte chute, voire nulle, y compris à Paris, on peut déjà acté également que les employés de ces secteurs vont soient être en difficulté de paiement de leur loyer, soit résilier leur bail. Ça fait déjà pas mal de monde j'imagine.
Les employés saisonniers vont carrément ne pas louer les meublés qu'ils louent habituellement dans les coins touristiques. Après, faut voir si les proprios de tous ces logements peuvent se permettre de passer une année sans loyers...
on devrait donc avoir des centaines de milliers de chomeurs en plus cet été juste avec les travailleurs saisonniers.. les 270 000 de Mars ca va etre de la rigolade lorsqu'on aura les prochains chiffres en juillet !recense 800.000 travailleurs saisonniers, dont deux tiers sont salariés dans le secteur du tourisme : 200.000 le sont dans la restauration, 180.000 dans l’hébergement (hôtels et campings) et 140.000 dans le divertissement (parcs à thème, remontées mécaniques, etc.). Le reste (280.000) a été employé dans le commerce et la fabrication (commerce de détail, grande distribution, magasins alimentaires ou généralistes, etc.).
Les masses de liquidités seront injectées de toute façon, ça c'est une chose dont on est sûr. C'est la stratégie "de base" pour sauver le système.supermascotte a écrit : ↑29 avr. 2020, 16:02
(...)
4) Ensuite le point le plus redoutable, ce sont les conséquences financières de la crise. Les faillites de particuliers ou d'entreprises, les difficultés des différents acteurs économiques se répercutent à la finance. Des entreprises qui initialement se portaient admirablement bien et avaient bien traversé la crise peuvent se retrouver en difficulté parce que leurs clients et/ou leurs fournisseurs ont été touchés. L'élément le plus critique c'est lorsque les Banques elles-mêmes sont touchées et qu'elles sont elles-mêmes menacées de faillite. Ne rigolez pas, on est pas en pleine fiction. Vous ne le savez peut-être pas encore mais les banques sont en train de morfler.
5) Et là ça peut nous amener à une situation où la crise s'installe. A ce moment, ménages réduisent leur consommation, les entreprises arrêtent les investissements pour éponger les pertes et/ou se constituer une épargne de précaution. On arrête de s'endetter et/ou on rembourse les emprunts. Les acteurs économiques sont conscients de la crise traversée et anticipent des temps plus difficiles, ils vont donc nécessairement mettre en standby les grosses dépenses et les investissements les plus importants pour se constituer une épargne de précaution. La circulation de l'argent ralentit et la masse monétaire diminue, l'économie ralentit (déflation de Fisher pour ceux que ça intéresse). On observe systématiquement ce type de comportement dans les crises et c'est d'ailleurs ce qu'on observe actuellement en Chine. Evidemment, ce comportement est contreproductif puisque ça ne fait qu'entretenir la crise. C'est la raison pour laquelle les banques centrales injectent des masses de liquidité pour essayer de contrer ce phénomène.
Evidemment le meilleur moyen de lutter contre cette crise, c'est de soutenir les entreprises, les inciter à ne pas licencier leurs employés etc... Ce qu'on fait en ce moment. Mais à un moment, il faudra nécessairement lancer un très grand plan de relance pour faire redémarrer l'économie. Le souci.... C'est que les états sont déjà très endettés et en plus on a le problème de l'Euro. Laisser les pays les plus endettés de l'Eurozone faire une politique de relance signifie que les pays riches devront supporter la dette des pays pauvres. J'ai beau être très pro Européen, je suis extrêmement sceptique que les Allemands acceptent longtemps les pays du sud de s'endetter non stop...
6) Donc dans le cas de l'UE, je vois difficilement comment on pourrait ne pas avoir à nouveau une crise de l'Euro...
Je suis pas si timoré, tu as dit au moins 17%. Et c'était il y a une semaine, hein. On n'est pas sur un pronostic de longue date.supermascotte a écrit :J'avais pronostiqué un chômage à au moins 15%, je pense que ça reste une estimation tout à fait raisonnable et je tiens toujours le pari.
Tu chipotes. En points de PIB, ça te pose moins de problème.Vincent92 a écrit : ↑29 avr. 2020, 16:55Je suis pas si timoré, tu as dit au moins 17%. Et c'était il y a une semaine, hein. On n'est pas sur un pronostic de longue date.supermascotte a écrit :J'avais pronostiqué un chômage à au moins 15%, je pense que ça reste une estimation tout à fait raisonnable et je tiens toujours le pari.
Attention au rehaussement quand on provisionne une perte qui n'est pas probable. Ici, la perte est certaine et sera constatée à la clôture de l'exercice comptable (baisse du CA). A la limite il faut déprécier les créances clients et fournisseurs dés qu'il y a des impayés (après relances et perte définitive de chance de recouvrer).
En BIT, passer de 8% à 17% c'est une augmentation de 2,5 millions de chômeurs. C'est plus qu'énorme. Si on va à 13% ou 14% ce sera déjà une catastrophe.Korn a écrit : ↑29 avr. 2020, 17:10Tu chipotes. En points de PIB, ça te pose moins de problème.Vincent92 a écrit : ↑29 avr. 2020, 16:55Je suis pas si timoré, tu as dit au moins 17%. Et c'était il y a une semaine, hein. On n'est pas sur un pronostic de longue date.supermascotte a écrit :J'avais pronostiqué un chômage à au moins 15%, je pense que ça reste une estimation tout à fait raisonnable et je tiens toujours le pari.
En temps normal oui, mais on n'est pas du tout dans une crise "classique".optimus maximus a écrit : ↑29 avr. 2020, 19:45En BIT, passer de 8% à 17% c'est une augmentation de 2,5 millions de chômeurs. C'est plus qu'énorme. Si on va à 13% ou 14% ce sera déjà une catastrophe.Korn a écrit : ↑29 avr. 2020, 17:10Tu chipotes. En points de PIB, ça te pose moins de problème.Vincent92 a écrit : ↑29 avr. 2020, 16:55Je suis pas si timoré, tu as dit au moins 17%. Et c'était il y a une semaine, hein. On n'est pas sur un pronostic de longue date.supermascotte a écrit :J'avais pronostiqué un chômage à au moins 15%, je pense que ça reste une estimation tout à fait raisonnable et je tiens toujours le pari.
A priori le marché du travail français est beaucoup plus rigide que dans d'autres pays. Je ne pense pas que ça va doubler.
Avant de parler de black il y a aussi les pourboires. A 3-4 jours semaine c’était un smic de pourboire par mois déjà pour ma femme avec des groupes de 10 personnes maxi pour visiter les musées.
Attends voir... ce n'est pas déjà leur rôle ça??Le document rédigé par des courtiers évaluera la fourchette du montant que les acheteurs peuvent espérer emprunter dans les conditions d'après-confinement. Outre des informations réactualisées données aux ménages, le service fournira aussi des données utiles pour convaincre les organismes de crédit d'accorder un prêt ou pour rassurer le vendeur d'un bien immobilier.
C'est beau comme du Prévert. Bon ok je déconne.Le document, qui n'a aucune valeur légale, favorisera une « réassurance sur la capacité de financement des futurs acquéreurs, avec en toile de fond, la volonté de rattraper ces deux mois de marché immobilier sur pause », analyse dans un communiqué le directeur général de Vousfinancer Jérôme Robin.
Non le chômage monte toujours plus graduellement et sur une plus longue durée en France. Par exemple, en France, après la crise de 2008, le chômage a atteint son pic en 2015 en France. C'est bien l'effet pervers du système en France. Il est plus compliqué et coûteux de licencier ses employés et on préfère ne pas licencier, quitte à mettre en péril les entreprises qui sont du coup mortellement touchée et qui font faillite. Le chômage se diffuse progressivement et la crise s'allonge dans la durée. A l'inverse, les US sont touchés beaucoup plus violemment mais là-bas, le système est purgé beaucoup plus rapidement et peut repartir beaucoup plus rapidement.ignatius a écrit : ↑29 avr. 2020, 16:26Honnêtement je sens bien le chômage monter rapidement à 12-13 % pour atteindre son pic d'ici octobre-novembre, puis refluer très rapidement vers 9-10 % au printemps prochain. Et ensuite on va se trainer un taux entre 8.5 et 10 % pendant 2-3 ans.
Cela bien sûr si on se chope pas un 2e confinement, puis un 3e.
Je crois savoir à quoi tu fais référence. Si tu retrouves mon post d'origine et que tu le lis correctement, tu verras que je parlais du chômage en France ET AUX US. Et à l'époque (c'est à dire, il y a à peu près 2 semaines) le chômage était déjà monté aux US à 17%. Depuis, le chômage est monté à 20% et on devrait aujourd'hui comme tous les jeudi avoir les nouveaux chiffres du chômage qui devraient à nouveau progresser.Vincent92 a écrit : ↑29 avr. 2020, 16:55Je suis pas si timoré, tu as dit au moins 17%. Et c'était il y a une semaine, hein. On n'est pas sur un pronostic de longue date.supermascotte a écrit :J'avais pronostiqué un chômage à au moins 15%, je pense que ça reste une estimation tout à fait raisonnable et je tiens toujours le pari.
La plupart des posteurs (pas que toi) sont extrêmement pessimistes, et vous contribuez à vous auto-alimenter dans une sorte de psychose collective.supermascotte a écrit : ↑30 avr. 2020, 06:50C'est pas que ça me réjouisse particulièrement, mais plus le temps passe, et plus on s'aperçoit que cette crise dépasse les attentes. Les éternels optimistes béats en sont pour leur frais et les pessimistes voient leur scénarios noirs se réaliser.
Je ne comprends pas le principe.slash33 a écrit : ↑30 avr. 2020, 00:13Immobilier : les courtiers proposent les « passeports » et « visas » d'emprunteurs pour relancer le marché
Boursorama avec Newsgene, le 29/04/2020
https://www.boursorama.com/patrimoine/a ... 3115671a29Attends voir... ce n'est pas déjà leur rôle ça??Le document rédigé par des courtiers évaluera la fourchette du montant que les acheteurs peuvent espérer emprunter dans les conditions d'après-confinement. Outre des informations réactualisées données aux ménages, le service fournira aussi des données utiles pour convaincre les organismes de crédit d'accorder un prêt ou pour rassurer le vendeur d'un bien immobilier.C'est beau comme du Prévert. Bon ok je déconne.Le document, qui n'a aucune valeur légale, favorisera une « réassurance sur la capacité de financement des futurs acquéreurs, avec en toile de fond, la volonté de rattraper ces deux mois de marché immobilier sur pause », analyse dans un communiqué le directeur général de Vousfinancer Jérôme Robin.
J'aimerais partager ton optimisme mais franchement, il y a dans les 1600/2000 cas nouveaux détectés en ce moment, sachant qu'on ne détecte que 5% de cas en France et ça après un confinement de 6 semaines. Sachant que le gouvernement table sur 3000 cas nouveaux / jours après le déconfinement si tout va bien et que 20% de cas détectés environ nécessitent hospitalisation cela veut dire une moyenne de 600 nouvelles hospitalisations / jour dont 1/4 en réa....Ben92 a écrit : ↑30 avr. 2020, 08:58La plupart des posteurs (pas que toi) sont extrêmement pessimistes, et vous contribuez à vous auto-alimenter dans une sorte de psychose collective.supermascotte a écrit : ↑30 avr. 2020, 06:50C'est pas que ça me réjouisse particulièrement, mais plus le temps passe, et plus on s'aperçoit que cette crise dépasse les attentes. Les éternels optimistes béats en sont pour leur frais et les pessimistes voient leur scénarios noirs se réaliser.
N'étant (pas encore du moins !) atteint par ce biais cognitif, je vois les choses bien différemment. Comme le Pr Raoult - qui n'est pas le dernier des imbéciles en virologie - je pense que ce virus va disparaitre comme il est venu. Déjà le nombre de nouveaux cas graves par jours est divisé par 5 par rapport il y a un mois. Et mon petit doigt me dit que ça n'a pas grand chose à voir avec le confinement , mais plus avec l'évolution naturelle de l'épidémie. (Il n'y a qu'à voir en Suède où ça diminue aussi).
Le plus dur sera de remettre les français au boulot. Il y a une énorme des réticence des salariés et des fonctionnaires de revenir au travail, ils évoquent la peur du virus mais ce n'est qu'un prétexte pour pas aller bosser car ce sont de grosses fainéasses bien contents d'être payés à rien foutre. J'ai la preuve de ce que je dis : les indépendants (commerçants, restaurateurs, artisans) sont eux très pressés de reprendre le boulot. La fameuse "peur de virus" ne concernerait donc que salariés et fonctionnaires ? Allons ce n'est pas sérieux. Le gouvernement a un évidemment une responsabilité majeure dans cette situation en distribuant chômage partiel illimité pendant des mois. Une meilleure solution aurait été de permettre aux société de "mettre en pause" les contrats de travail, sans licenciement donc mais sans rémunération pour les employés (à la limite le RSA). Ainsi ils auraient été pressés de revenir au boulot.
Mais je reste optimiste, je pense que cet été le virus ne sera plus que sporadique et le gouvernement va enfin arrêter la perfusion, à ce moment-là l'économie va repartir, et vite. Vous allez voir. La plupart des français consommateurs de biens de service, de tourisme, de voitures ont accumulé un bas de laine ENORME et vont consommer comme des porcs. Y compris de l'immobilier, toute la demande non satisfaite pendant le confinement va se disputer un marché restreint en même temps.
J’avais déjà mis un lien dans mon message précédent sur ton message de prévision, il suffisait de cliquer sur le « 17% ». Pour information, la balise à utiliser est [url]puis [/url avec un ] à la fin.supermascotte a écrit :blablabla
supermascotte a écrit : Ils sont passés de 3.5% de chômage à 16.5 - 17 % de chômage en seulement 4 semaines. Et ce n'est que le début. Qu'en sera t'il dans 2-3 mois? En France, on a le matelas de notre régime social et du chômage partiel. M'enfin on sait très bien qu'à moins d'un miracle on finira par avoir un chômage du niveau des USA voire supérieur.
Avant ce virus, combien penses tu qu’il y avait de patients amenés dans un état grave à l’hôpital ou qui mourraient par jour en France pour des raisons non naturel? (Accidents dans les transports, maladies en tout genre,...)Ave a écrit : J'aimerais partager ton optimisme mais franchement, il y a dans les 1600/2000 cas nouveaux détectés en ce moment, sachant qu'on ne détecte que 5% de cas en France et ça après un confinement de 6 semaines. Sachant que le gouvernement table sur 3000 cas nouveaux / jours après le déconfinement si tout va bien et que 20% de cas détectés environ nécessitent hospitalisation cela veut dire une moyenne de 600 nouvelles hospitalisations / jour dont 1/4 en réa....
Non mais ce sont des cas d'hospitalisations et en réa en plus de ce qu'il existe déjà par ailleurs. Ou est ce que tu crois qu'après le 11 mai les autres maladies, accidents vont disparaître? Donc 600 nouvelles hospitalisations / jour supplémentaires liées uniquement au Coronavirus au délà du 11 mai c'est énorme et je ne sais pas si assumable par le système de santé.Vincent92 a écrit : ↑30 avr. 2020, 10:02Avant ce virus, combien penses tu qu’il y avait de patients amenés dans un état grave à l’hôpital ou qui mourraient par jour en France pour des raisons non naturel? (Accidents dans les transports, maladies en tout genre,...)Ave a écrit : J'aimerais partager ton optimisme mais franchement, il y a dans les 1600/2000 cas nouveaux détectés en ce moment, sachant qu'on ne détecte que 5% de cas en France et ça après un confinement de 6 semaines. Sachant que le gouvernement table sur 3000 cas nouveaux / jours après le déconfinement si tout va bien et que 20% de cas détectés environ nécessitent hospitalisation cela veut dire une moyenne de 600 nouvelles hospitalisations / jour dont 1/4 en réa....
Je te demande ça car j’ai l’impression que dans ta tête on était dans un monde sans risque et que ce risque a explosé.
Par exemple, selon santé public, rien que pour la grippe c’est 3000 morts sur les 3 premiers semaines de 2019.
Biensur que les autres risques n’ont pas disparus (même si c’est clair que les accidents de la route ont dû chuté par exemple). Cela vient s’additionner.Ave a écrit : ↑30 avr. 2020, 10:10Non mais ce sont des cas d'hospitalisations et en réa en plus de ce qu'il existe déjà par ailleurs. Ou est ce que tu crois qu'après le 11 mai les autres maladies, accidents vont disparaître? Donc 600 nouvelles hospitalisations / jour supplémentaires liées uniquement au Coronavirus au délà du 11 mai c'est énorme et je ne sais pas si assumable par le système de santé.Vincent92 a écrit : ↑30 avr. 2020, 10:02Avant ce virus, combien penses tu qu’il y avait de patients amenés dans un état grave à l’hôpital ou qui mourraient par jour en France pour des raisons non naturel? (Accidents dans les transports, maladies en tout genre,...)Ave a écrit : J'aimerais partager ton optimisme mais franchement, il y a dans les 1600/2000 cas nouveaux détectés en ce moment, sachant qu'on ne détecte que 5% de cas en France et ça après un confinement de 6 semaines. Sachant que le gouvernement table sur 3000 cas nouveaux / jours après le déconfinement si tout va bien et que 20% de cas détectés environ nécessitent hospitalisation cela veut dire une moyenne de 600 nouvelles hospitalisations / jour dont 1/4 en réa....
Je te demande ça car j’ai l’impression que dans ta tête on était dans un monde sans risque et que ce risque a explosé.
Par exemple, selon santé public, rien que pour la grippe c’est 3000 morts sur les 3 premiers semaines de 2019.
Je ne parle pas de risque individuel, cela n'a aucune importance en épidémiologie (si je pense à ma petite personne, je suis sûrement immunisé pour quelque temps). Je parle de risque global par rapport au système de santé et capacités hospitalières. Sans un traitement efficace ou un vaccin, je ne pense pas que ce soit soutenable 600 hospitalisations supplémentaires / jour. Et cela, dans le meilleur de cas où le nombre de cas est contenu autour de 3000/jour après déconfinement ce qui n'est pas garanti...Vincent92 a écrit : ↑30 avr. 2020, 10:15Biensur que les autres risques n’ont pas disparus (même si c’est clair que les accidents de la route ont dû chuté par exemple). Cela vient s’additionner.
Mais quand je lis ton premier message, il me laisse supposer que le risque qu’il t’arrive quelque chose a explosé. J’aimerais donc comprendre.
Si on part du principe que le risque que je sois hospitalisé ou que je meurs pour des raisons non naturelles était de 100 avant l’épidémie, il est de combien d’après toi aujourd’hui?
Ok, ce n’était pas le sujet de Ben92. Il a dit que les gens disaient avoir peur de reprendre le travail car ils pensaient prendre des risques importants. Et notait que ceux dont le salaire n’était pas assuré par l’état avaient bizarrement moins peur et étaient près à reprendre au plus vite.Ave a écrit : ↑30 avr. 2020, 10:21Je ne parle pas de risque individuel, cela n'a aucune importance en épidémiologie (si je pense à ma petite personne, je suis sûrement immunisé pour quelque temps). Je parle de risque global par rapport au système de santé et capacités hospitalières. Sans un traitement efficace ou un vaccin, je ne pense pas que ce soit soutenable 600 hospitalisations supplémentaires / jour. Et cela, dans le meilleur de cas où le nombre de cas est contenu autour de 3000/jour après déconfinement ce qui n'est pas garanti...Vincent92 a écrit : ↑30 avr. 2020, 10:15Biensur que les autres risques n’ont pas disparus (même si c’est clair que les accidents de la route ont dû chuté par exemple). Cela vient s’additionner.
Mais quand je lis ton premier message, il me laisse supposer que le risque qu’il t’arrive quelque chose a explosé. J’aimerais donc comprendre.
Si on part du principe que le risque que je sois hospitalisé ou que je meurs pour des raisons non naturelles était de 100 avant l’épidémie, il est de combien d’après toi aujourd’hui?