sanglier78 a écrit : ↑14 mai 2020, 10:27
Le VIH 1 & 2 sont théoriquement éradicables, le traitement de la trithérapie permet de rendre les séropositifs avec une charge virale nulle, donc le virus ne se propage plus, c'est ici une histoire d'argent, l'OMS avec une vraie volonté aurait pu tuer le VIH en grande partie en Afrique. Le VIH soigné est une maladie chronique comme l'hypertension. (après des l'arrèts du traitement, la charge virale réapparait progressivement, les deux cas de guérisons reconnues sont suite à des greffes de moelle osseuse).
Le VIH c'est une histoire de gros sous, mais où exactement ?
Parce que moi ce que je vois c'est que quand j'étais adolescent on disait que des "pays d'Afrique allaient être rayés de la carte" à cause de leur taux de séropositivité. Or 25ans après, ces pays sont bien plus populeux.
Style le Botswana qui avait dans les 60% de séropositifs "officiels" en 1995 et qui maintenant compte 50% d'habitants en plus. Sacré hécatombe, digne de la famine en Somalie en 1992 où il y a eu une baise de 1-2% de la population avant que ça reparte à la hausse encore plus fort que le Botswana (+100% par rapport à 1992 environ)
Déjà à l'époque il était dit que le VIH en Afrique c'était une blague, ou plutôt une technique pour avoir des crédits occidentaux pour l'aide humanitaire en Afrique car les médias occidentaux étaient focalisés sur cette maladie, et une technique en occident pour avoir une masse de malade conséquente pour justifier des travaux en occidents pour aider les malades occidentaux (donc les vrais travaux scientifiques, pas le brassage d'air des médias).
C'était une blague parce qu'à l'époque très peu de personnes étaient testées en occident, moi même ma première pds qui le dépistait était en 2017, et en Afrique avec les conditions sanitaires qu'on connait on nous faisait croire qu'on était sûr des chiffres avancés. Sachant que les tests, quand ils étaient pratiqués, l'étaient sur des femmes enceintes qui étaient des cumulardes de situations où le test pouvait donner des faux positifs (température chaude, hygiène défaillante avec infections permanente, femme enceinte), et que souvent là bas dès qu'il y avait des symptômes pouvant correspondre au VIH c'était labelisé VIH sans test. Comme par exemple une diarrhée conséquente. Le truc qui n'arrive jamais en Afrique avec leur eau, hein….
Même en occident, on nous inondait de propagande dans les années 90 sur le VIH. Grosso modo la même que le covid19 actuellement, tout le monde est à risque, tout le monde peut être touché… Dans l'objectif double de ne pas stigmatiser les malades, et d'obtenir l'attention de tout le monde, et donc celle des financeurs publics, sur la maladie. Fin des années 90 j'étais au lycée, j'ai eu le droit à la seule séance d'information sur la sexualité de toute ma scolarité, le mec a insisté lourdement sur le VIH et les grossesses, mais les autre IST, pourtant bien plus nombreuses étaient complètement accessoires et évoquées en passant. Les générations précédentes étaient au moins voire plus concernées par les autres IST et pourtant utilisaient bien moins de préservatifs, ils étaient insouciants alors que plus à risque. Mais le VIH a été présenté comme le mal absolu, la pierre angulaire de la contrepartie sexuelle ..
Et pour finir traiter massivement des pays africain pour éradiquer le VIH comme vous dites, si on croit les chiffres officiels, auraient eu un coût prohibitif, tant humain que financier. Les effets secondaires ne sont pas anodins et les forcer à des gens finalement pas malades (chiffres bidons) c'est criminel, ensuite au niveau financier le traitement est très cher, et de telles sommes gagneraient bien plus, si jamais elles étaient dégagées pour l'aide africaine, à traiter des maladies plus régulières et bien moins coûteuses (paludisme, tuberculose, choléra…). Les américains ont par exemple une très bonne méthode contre le paludisme, sans effet secondaire pour l'humain, sans externalité pour la faune au delà des espèces ciblées : ils fabriquent des moustiques rendus stériles par irradiation et les mélangent aux moustiques normaux, ainsi ils cassent la reproduction et au bout de quelques générations la population de moustiques en liberté est réduite sous le seuil à risque. Mais ça coûte cher, donc c'est fait en Floride et dans les endroits qui peuvent se le payer.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936