ParisIDF92 a écrit : ↑30 juin 2020, 08:26
kitchenette a écrit : ↑30 juin 2020, 08:12
alpha2 a écrit : ↑29 juin 2020, 17:22
optimus maximus a écrit : ↑29 juin 2020, 15:36
Le rapport interdécile de l'épargne nette accumulée est faible. C'est fiable comme estimation ?
C'est justement lié au fait que les indépendants / professions libérales / cadres supérieurs ont eu moins de revenus pendant la période. Donc certains n'ont sans doute pas pu épargner davantage.
On voit que ce sont eux qui ont perdu des revenus.
A l'inverse, pour les employés, le salaire a été maintenu (aucune perte de recettes) et les dépenses ont fondu.
Tout à fait, les winners de la mondialisation et les premiers de cordés sont très touchés par la pandémie, mais leurs restes à vivre sont largement suffisants donc on en parle moins dans les médias, et c'est normal. C'est pour cela que je pense que les territoires immobiliers les plus touchés seront les métropoles mondialisées et pas les territoires rurbains déjà "au plancher", ou presque.
Les indépendants et les professions libérales peut être. Mais l'archétype du CSP du forum?
En France, je ne connais pratiquement que des CSP et je ne connais pas personnellement une seule personne qui ait été en "chômage partiel" pendant le confinement. Tout le monde a fait du télétravail. Le chômage partiel est quelque chose qu'on voit dans la télé comment on voit un typhon en Inde.
Sûrement que lorsque les plans sociaux des grandes entreprises commenceront, ils toucheront les CSP. Mais jusqu'à présent, les CSP ont été les grands gagnants de cette crise. Les perdants ont été les ouvriers en chômage partiel sans savoir s'ils vont perdre leur boulot (restauration, tourisme, industrie - par exemple usines de bagnoles avec moins de demande - etc).
Oui le salarié et le cadre d'une grosse boite est dans l'immense majorité épargné par la crise. C'est pas pour rien que décrocher un CDI dans ce type de boîte est encore aujourdhui considéré comme le graal qui apporte une sécurité de la situation professionnelle. .
Mais bon cela ne concerne au final qu'une fraction de la population française ou de la population francilienne. Après ils seront peut-être touchés plus tard sous diverses formes. Plan de licenciement, gel des salaires, moins d'opportunités d'évolution, suppression de projets, voire faillite ou déclins de certaines grosses boites.
Là ce sont mes petites boites, les sous-traitants, les freelances et les indépendants qui sont les premiers impactés de la crise. Et ils représentent la majorité de la population active y compris en région parisienne.
Là où je pense que Paris et sa région vont souffrir et probablement davantage qu'en région, c'est dans le secteur du tourisme, de la restauration et de l'événementiel. 90% du tourisme à Paris vient des étrangers. Je m'attends à un mois de juillet et d'août extrêmement calme.
Il n'y aura pas beaucoup de touristes français qui viendront à paris et compenser l'absence de touristes étrangers. Alors qu'en région, le tourisme peut se raccrocher à l'idée que les vacanciers français compenseront l'absence des étrangers.