kamoulox a écrit : ↑24 août 2020, 11:27
Les nouveaux esclaves du 21eme siècle.
Le but est d’avoir son indépendance et fonder une famille, pas de vivre comme en cité universitaire à 30 ou 40 ans.
Plutôt que le comparer à de l’esclavage moderne.
Est ce cela ? Ou est ce le modèle « métro-boulot-dodo » ou je rentre dans mon (certes) joli pavillon de banlieue en n’ayant que peu de contacts humains à part mes collégues et ma famille ? Et si on fait du télétravail ca donne quoi la vie ?
On pourrait pourtour tout à fait avoir des trucs sympa en co-living. Retour d’expérience asiatique : Les condominiums. Plein d’appartement privés mais aussi plein d’espaces de détentes communs (piscine, salle de sport, et même des bars lounges staffés, barbek partagés). J’ai souvent trouvé ce mode de vie très sympa. Et du coup, le m2 intérieur importait beaucoup moins.
Pour la vie de famille ? Les enfants vont jouer dans les espaces partagés, c’est gardienne et ils jouent au pied des tours dans un environnement « safe ». Bon faut dire qu’à Singapour c’est des coups de batons cul nul si tu fous le sbeul et apparemment ils y vont comme des sauvages. (Même si t’as des penchants pour le SM tu ne kiffes pas).
Si vous croisez des Russes, ils pourront aussi vous parler des interminables discussions de cuisine au temps du communisme car les cuisines étaient partagées entre plusieurs logements. En fait, à condition d’être entre gens civilisés, ca peut être sympa.
Idem pour la vie à l’hotel, ca fait peur car on s’imagine vivre dans une petite chambre moisie. Maintenant quand tu as une suite sympa dans un bon hotel (ce qui a couté très cher à ton patron mais t’ayant envoyé un mois en mission loin des tiens, il a du te permettre de le faire avec style) et bien tu vois la vie à l’hotel différemment. Possibilité d’organiser des réceptions dans la suite sans que les invités voient tes calebuts, service sympa et tout compris. J’ai mieux compris certains très riches qui vivent à l’hotel. (Notamment un entrepreneur de spectacle qui vit dans la Trump Tower de Las Vegas et qui ne la quitterait pour rien au monde). Après il est vrai que l’hotel était réservé pour de nombreuses personnes bossant sur le même évènement et que donc au niveau social on a bien profité du bar.
Bref, blagues à part sur la Batmanite, cela pourrait être une solution et je ne parles pas trop du problème de mètre carré qui est secondaire, je parles du seul vrai problème de notre siècle à savoir la solitude. Le mec qui arrive dans une grande ville sans connaitre personne il est mal. Et si finalement on pouvait recréer des lieux de socialisation cela ne serait pas plus mal. La question est, comment recréer la place du village dans un immeuble ? Ce qui redonnerait du sens à la vie de beaucoup.
Parce que finalement lorsque le modèle est l’immeuble ou le quartier pavillonnaire dans lequel tu ne connais pas tes voisins cela rend il semble tout le monde malheureux. Et la sociabilité de quartier doit venir compléter la sociabilité familiale, amicale et de travail. La réalité est que lorsque toutes ces sphères sont bien remplies un homme est généralement heureux.
On prend donc le problème à l’envers, pourquoi vouloir élever des digues entre soi et ses voisins. Et pourquoi on en arrives la alors que d’autres peuples savent mieux se comporter entre voisins. Des amis sont allé vivre au Texas et apparemment la socialisation de voisinage y fonctionne la ou elle échoue chez nous.