roi.de.trefle a écrit : ↑20 oct. 2020, 20:59
wasabi a écrit : ↑20 oct. 2020, 20:29
bien sûr on rappellera que la taxe foncière, comme les impôts en général, l'immobilier, le tabac... voire les actions, OPCVM ou autres... bref tout ce qui peut vraiment augmenter, sont exclus du calcul de l'inflation à partir duquel on détermine les taux directeurs, et donc les emprunts et donc l'inflation future.
Sinon les arbres ne pourraient pas monter au ciel.
+100 quelle blague le calcul de l'inflation, avec en prime un panier qui comprend un changement de tv tous les ans (et c'est vrai ca baisse à nombre de pouces constants) mais qui n'intègre que peu les nouveaux coûts (forfait tel, abonnements streaming, applications payantes).
en plus il y a cet aspect augmentation de la qualité, mais déjà à la base le logement est quasiment exclu, ils considèrent uniquement la consommation, donc ceux qui sont logés dans leur logement sont considérés ne rien consommer et que c'est gratuit (alors que si ils ont un emprunt il faut le payer et si ils n'en ont pas l'avantage en nature que constitue le logement est un revenu en nature, c'est pas zéro), et l'ensemble des dépenses de logements (loyers mais aussi charges : élec, chauffage, téléphone, provision pour rénovation....) sont à 18% du panier seulement (il y a quelques années ça a peut être légèrement changé). Le problème est que ça n'est pas anodin du tout, c'est à cause de ce calcul foireux que le livret A est devenu aussi bas (en plus en rab Fillon le filou a changé le mode de calcul de taux à un moment où le taux augmentait), mais surtout ça a créé une masse monétaire considérable que rien ne peut arrêter car quand les gens utilisent le levier du crédit pour acheter immobilier ou valeurs mobilières, l'augmentation de prix de ces biens consécutives à cet afflux de capitaux ex nihilo n'est pas comptabilisé dans l'inflation et donc l'effet de stabilisation des prix ne peut pas fonctionner (rétroaction négative par l'inflation et hausse des taux). Donc non seulement on a cassé le mécanisme de régulation mais en plus le thermomètre est pété en même temps.
Et encore pire si on dit que l'IPC reflète mal l'inflation on répondu que c'est normal ce n'est pas l'inflation, mais l'indice des prix à la consommation. Mais en revanche au moment de considérer l'inflation, c'est bien cette valeur là qui est prise.
"Le marché peut rester irrationnel plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable" - J.M. Keynes, 1936