Voilà qui renforce la légitimité de la politique imposée par l'homo-coco de la Mairie de Paris : tenter de mettre des riches chez les pauvres, ça ne marche pas. Au lieu de ça, il faut mettre des pauvres chez les riches !La Cour des comptes constate l’échec de la politique de la ville à réduire les inégalités entre quartiers
L’attractivité des quartiers dits « prioritaires » a peu progressé depuis dix ans, concluent les magistrats financiers après deux ans d’enquête. Leur rapport, publié mercredi, souligne l’inefficacité et le manque de lisibilité de nombreux dispositifs.
Et le constat, dressé avant la crise sanitaire, est sans appel : « En dépit des moyens financiers et humains déployés, cette attractivité a peu progressé en dix ans. » Pis, en matière d’activité, les quartiers prioritaires ont connu un recul économique et commercial. Les dispositifs de développement économique tels que les emplois francs (prime versée aux entreprises embauchant en CDI ou CDD un habitant issu des quartiers) se révèlent « inefficaces » alors que les activités illicites prospèrent.
Qu’il s’agisse du quartier des Minguettes-Clochettes, sur les communes de Vénissieux et Saint-Fons (Rhône), de celui des Provinces Françaises, à Maubeuge (Nord), du Grand Pont à Rive-de-Gier (Loire) ou des Rosiers-Chantepie à Sarcelles (Val-d’Oise), la cause principale est la même : l'appauvrissement sans cesse grandissante de ces territoires due à l’absence d’une véritable « politique de peuplement » (politique d’attribution des logements sociaux), volontaire et cohérente. En clair, les populations les moins défavorisées quittent ces quartiers dès qu’elles en ont les moyens, remplacées dans la foulée par les familles les plus précaires, rendant dès lors toute mixité sociale impossible. C’est l’une des treize recommandations émise par les magistrats financiers.
Source : https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... _3224.html
La mixité ethno-sociale ne fonctionne que dans un seul sens, celui des charters Bamako-Paris