Comme je disais, j'en viens, et je sais que certains ont des bons jobs. Mais c'est une minorité.Korn a écrit : ↑28 déc. 2020, 18:19J'ai justement indique dans un message plus haut que je n'en faisait pas parti. J'en connais qui se sont bien mieux débrouilles que moi à la sortie des études: bon job, bonne rémunération, bonnes perspectives et choix du lieu de vie.Cris28 a écrit : ↑28 déc. 2020, 18:10Je comprends pourquoi tu penses qu'être en province te fait penser que tu fais partie des "bons". On ne se connait pas, peut-être est-ce le cas.
Cependant, compte tenu de ton discours obtu, je pense que tu ne fais pas partie de ceux là
Par contre, il est clair que je ne regrette pas mes choix et me satisfait grandement de ma situation actuelle.
Il faut être limite dans sa vision du monde du travail pour penser qu'il n'y a pas de bons jobs rémunérateurs en Province.
Par contre, ils sont nombreux, une grosse majorité, à être les premiers à cracher sur Paris, à ne pas vouloir y aller, à se plaindre de ne pas évoluer professionnellement et salarialement, mais à s'enterrer dans leur petite ville de M en province par choix.
Comme je disais, tu peux évoluer vite et bien à Paris comme en province, à condition d'être mobile (changer de boîte). Et ceux que je connais, quand ils sont en province, ne le sont pas. Ceux qui partent de Paris sont super-méga mobiles pour partir de Paris mais quand ils trouvent un job payé 25% de moins que quand ils étaient à Paris, ils disent qu'ils vont "s'habituer". Tu les retrouves cinq ans après, au même endroit, qui se plaignent sans discontinuer de leur situation pro.
Quant au discours "on ne veut pas des parisiens ici", c'est du low cost, du discours de comptoir. Dans beaucoup de régions, tu retires les parisiens qui viennent en vacances, tu t'assoies sur un gros CA, des tas d'emplois, pas mal de revenus qui font vivre les gens du coin. Évidemment pas tout le monde, mais ça chiffre quand même. Concrètement, on veut pas des parisiens parce qu'ils ne sont pas comme ceux "du cru" et qu'on a des bouchons quand on veut aller à la plage (et qu'on est jaloux de leurs grosses voitures mais ça on le dira jamais), mais on veut bien de leur pognon. Bah c'est pas comme ça que ça se passe et les discours crasseux qui ont cours depuis les années 60 ont toujours une oreille attentive dans les villes de bouseux