Les loyers d'une location saisonnière ne couvrent pas du tout les mensualités du prix d'aquisition de 2020, 2019 ou 2018. Impossible sans mettre beaucoup de cash.Ben92 a écrit : ↑08 mars 2021, 11:53A part ce malheureux Philippe, pas grand monde n'a dû vendre avec moins-value. Comme dit dans l'article, la plupart des proprios ont basculé en location meublée classique. Ca couvre tout de même une bonne partie de la mensualité, et évidemment la plupart préfèrent faire le dos rond pendant quelques mois plutôt que vendre. Surtout qu'on voit maintenant le bout du tunnel. Enfin, parmi les rares qui vendent, encore plus rares doivent être ceux qui vendent avec moins-value. A moins d'avoir acheté en 2020, ou 5-10% au-dessus du marché en 2019. Ca doit concerner peut-être une dizaine de gus dans tout Paris !
Même payer 11 500€/m2(*) (10 000€/m2 à l'achat + tous les frais de frottements type FdN + les travaux + les meubles), cela fait ~380k€ pour 33m2 par exemple. Même sur 25 ans à 1%, ca fait dans les 1500€ de mensualité.
Si je prends le cas d'Ave qui a mis sa location au taquet de l'encadrement. Il dit louer elle dit louer 1200€ CC pour 33m2. En enlevant les charges courantes et exceptionnelles, la taxe foncière, les impôts, etc... ce n'est même plus de l'optimisme.
Surtout si on prend en compte le fait qu'on ne choisit pas vraiment pareil un appartement pour faire du AirBnB ou faire de la location classique (les emplacements ne sont pas les mêmes, les travaux ne sont pas les mêmes, etc...). Et qu'on ne crée pas de déficit foncier en essayant de louer dans l'illégalité. C'est sûrement souvent des travaux au "black" fait il y a x temps.
Il faut rajouter beaucoup d'argent tous les mois. Encore plus pour tous ceux comme toi qui nous disent tous les mois que la fin est proche et que les touristes vont revenir comme avant dans 3 mois. Pour ceux là, on imagine qu'il y a un trou de loyer de facile 9 mois.
La location meublée peut les aider mais le cash-flow sera souvent très largement négatif. Ils n’ont donc pas intérêt d’être « fragile » financièrement ou de tomber sur un mauvais locataire.
(*) Évidemment bien pire pour les «Philippe».