Il y a pourtant un manque cruel de logements, non ?Les propriétaires, pris à la gorge par leurs échéances de crédit, sont obligés de les céder, quitte à y perdre des plumes. «On a de plus en plus de vendeurs dans ce cas. La banque a accepté de geler leur crédit quelques mois, mais ils ont dû reprendre le remboursement et, sans touristes, ils ne s’en sortent pas»
À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
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À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
https://www.lefigaro.fr/societes/a-pari ... s-20210307
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
dommage que l'article soit payant mais oui depuis octobre on trouve des logements en vente tout meublé avec des photos type BnB, pas sûr que cela soit les surface les plus intéressantes pour un primo accédant mais ça va en refroidir certains.
Le retour au tourisme normal va prendre du temps et le vaccin ne va pas tout résoudre...d'autre part dans de nombreux pays les test PCR sont payants et coutent dans les 100USD, quand on paye 50-100euros son vol easyjet pour un weekend à Paris ça double la facture.
Le retour au tourisme normal va prendre du temps et le vaccin ne va pas tout résoudre...d'autre part dans de nombreux pays les test PCR sont payants et coutent dans les 100USD, quand on paye 50-100euros son vol easyjet pour un weekend à Paris ça double la facture.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
pour les abonnés, Philippe a trouvé un acheteur à quel prix ?
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
La pandémie, qui a mis à terre le secteur du tourisme, bouscule aussi le marché immobilier. Un nombre croissant de logements Airbnb, vides depuis des mois faute de vacanciers, se retrouvent sur le marché de la vente. Les propriétaires, pris à la gorge par leurs échéances de crédit, sont obligés de les céder, quitte à y perdre des plumes. «On a de plus en plus de vendeurs dans ce cas. La banque a accepté de geler leur crédit quelques mois, mais ils ont dû reprendre le remboursement et, sans touristes, ils ne s’en sortent pas», constate Frédéric Teboul, patron de plusieurs agences Guy Hoquet Aleph à Paris.
C’est le cas de Philippe. Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros. «La perte est lourde mais ce que je veux, c’est perdre le moins d’argent possible», lâche ce quadra parisien. À Paris, les prix parisiens s’essoufflent aussi avec la pandémie. Ils ont fléchi de 2,5 % entre le 1er septembre et le 1er mars selon le portail meilleursagents.com.
La mairie de Paris estime à 35.000 le nombre d’annonces disponibles sur Airbnb dans la capitale. Pendant la campagne municipale, Anne Hidalgo avait affiché sa volonté de racheter ces logements inoccupés - via une société d’économie mixte - pour louer mais 20 % moins cher en vue d’alimenter le marché locatif intermédiaire. «Notre cible, ce sont les propriétaires qui ont acheté des logements pour faire du Airbnb, qui ont contracté des emprunts et qui risquent donc de faire défaut», avait à l’époque détaillé Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris, en charge du logement. Mais ces velléités n’ont pas été confirmées depuis. Philippe ne fait pas mystère de sa mésaventure mais tous les propriétaires ne mettent pas ces difficultés en avant. «Il y a ceux qui nous le disent et ceux qui nous ne le disent pas, mais on le comprend assez vite», souligne Samuel Berrih, patron de plusieurs agences Century 21 à Paris. «Les propriétaires s’emmêlent les pinceaux quand ils nous expliquent ce qu’ils faisaient de ce logement. Mais lorsque l’on nous fournit des photos avec un panier de croissants sur la table, ou des serviettes enroulées sur le lit, il y a généralement peu de doute», poursuit-il.
Dans la capitale, les conditions pour louer régulièrement à des touristes sont très strictes et de coûteuses autorisations sont nécessaires. Peu de propriétaires s’y conforment, et risquent de lourdes amendes. La Cour de cassation vient de mettre fin à une longue bataille judiciaire en validant les règles édictées à Paris, lui permettant de dégeler 420 dossiers d’amendes pour un montant de près de 9 millions d’euros. Les ventes de logements destinés à la location touristique restent toutefois difficiles à quantifier. Une étude réalisée par l’université de Bordeaux-Montaigne auprès de 300 multipropriétaires indique que 8 % d’entre eux envisagent de vendre au moins un logement. Et 23 % préférer basculer au moins une partie de leurs biens sur le marché locatif classique - nus ou meublés.
À Paris, une majorité de propriétaires finit par se tourner vers la location classique. «Ils partent pour un an. Ils font le dos rond en attendant que la crise passe. Mais il faut pouvoir supporter une baisse de revenus de près de 50 à 70%. Tous ceux qui ont un crédit ne le peuvent pas», rappelle Frédéric Teboul. Ces nouvelles offres de location Airbnb ont un impact marqué sur le marché de la location. Le site d’annonce De particulier à particulier, très implanté à Paris et en Île-de-France, a constaté une hausse de 49 % en France de son offre locative en février. Une suroffre principalement attribuée à ces nouvelles locations.
C’est le cas de Philippe. Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros. «La perte est lourde mais ce que je veux, c’est perdre le moins d’argent possible», lâche ce quadra parisien. À Paris, les prix parisiens s’essoufflent aussi avec la pandémie. Ils ont fléchi de 2,5 % entre le 1er septembre et le 1er mars selon le portail meilleursagents.com.
La mairie de Paris estime à 35.000 le nombre d’annonces disponibles sur Airbnb dans la capitale. Pendant la campagne municipale, Anne Hidalgo avait affiché sa volonté de racheter ces logements inoccupés - via une société d’économie mixte - pour louer mais 20 % moins cher en vue d’alimenter le marché locatif intermédiaire. «Notre cible, ce sont les propriétaires qui ont acheté des logements pour faire du Airbnb, qui ont contracté des emprunts et qui risquent donc de faire défaut», avait à l’époque détaillé Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris, en charge du logement. Mais ces velléités n’ont pas été confirmées depuis. Philippe ne fait pas mystère de sa mésaventure mais tous les propriétaires ne mettent pas ces difficultés en avant. «Il y a ceux qui nous le disent et ceux qui nous ne le disent pas, mais on le comprend assez vite», souligne Samuel Berrih, patron de plusieurs agences Century 21 à Paris. «Les propriétaires s’emmêlent les pinceaux quand ils nous expliquent ce qu’ils faisaient de ce logement. Mais lorsque l’on nous fournit des photos avec un panier de croissants sur la table, ou des serviettes enroulées sur le lit, il y a généralement peu de doute», poursuit-il.
Dans la capitale, les conditions pour louer régulièrement à des touristes sont très strictes et de coûteuses autorisations sont nécessaires. Peu de propriétaires s’y conforment, et risquent de lourdes amendes. La Cour de cassation vient de mettre fin à une longue bataille judiciaire en validant les règles édictées à Paris, lui permettant de dégeler 420 dossiers d’amendes pour un montant de près de 9 millions d’euros. Les ventes de logements destinés à la location touristique restent toutefois difficiles à quantifier. Une étude réalisée par l’université de Bordeaux-Montaigne auprès de 300 multipropriétaires indique que 8 % d’entre eux envisagent de vendre au moins un logement. Et 23 % préférer basculer au moins une partie de leurs biens sur le marché locatif classique - nus ou meublés.
À Paris, une majorité de propriétaires finit par se tourner vers la location classique. «Ils partent pour un an. Ils font le dos rond en attendant que la crise passe. Mais il faut pouvoir supporter une baisse de revenus de près de 50 à 70%. Tous ceux qui ont un crédit ne le peuvent pas», rappelle Frédéric Teboul. Ces nouvelles offres de location Airbnb ont un impact marqué sur le marché de la location. Le site d’annonce De particulier à particulier, très implanté à Paris et en Île-de-France, a constaté une hausse de 49 % en France de son offre locative en février. Une suroffre principalement attribuée à ces nouvelles locations.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
merci,berliner59 a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:44Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros.
il a revendu en intégrant 100% du prix des travaux, ne perdant que les frais de notaires. Pas de baisse, donc.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Oui pour moi il n'est pas trop perdant peut-être qu'il l'a eu à un très bon prix et sous estime un peu le prix des travaux/frais car là il s'en tire plutôt bienlecriminel a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:49il a revendu en intégrant 100% du prix des travaux, ne perdant que les frais de notaires. Pas de baisse, donc.
Modifié en dernier par rapha le 07 avr. 2021, 11:57, modifié 1 fois.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Il a acheté fin 2019 et revendu au prix de fin 2019. Il y a eu une hausse jusqu'à fin Août 2020 puis une baisse depuis. C'est pour cette raison qu'il a vendu sur les mêmes bases.lecriminel a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:49merci,berliner59 a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:44Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros.
il a revendu en intégrant 100% du prix des travaux, ne perdant que les frais de notaires. Pas de baisse, donc.
Ca reste un achat perdant car il y a les frais de frottement (charges de copro, caution bancaire, intérêts du prêt, assurance, frais de notaire, meubles, etc...) pour finalement peu de revenus locatifs. Mais, cela n'est effectivement pas catastrophique.
En tout cas, cette baisse modérée parisienne vs hausse de la banlieue confirme tout ce que je disais vs ce que disaient Puzuzu ou Ben92 par exemple :
La plupart des franciliens n'en ont rien à faire de Paris. Ils s'intéressent surtout à leur temps de trajet pour aller à leur travail. Et, avec le développement du télétravail, ils sont même prêts à s'éloigner un peu plus pour avoir un logement plus confortable et un environnement moins dense. Les musées ou autres sont secondaire pour beaucoup d'entres eux.
Même si Paris restera toujours Paris et que beaucoup aimeraient y habiter, le télétravail rééquilibre tout de même un peu les prix au sein de la région. Et, je suis même assez convaincu que le rééquilibrage serait encore bien plus violent si tout le monde pouvait travailler où ils voulaient à 100% du temps.
Je suppose également que la covid a également ouvert les yeux de certains parisiens qui se sont rendu compte qu'ils faisaient preuve d'un snobisme qui leur voilé la face et qu'il y avait des zones hors de Paris où l'on pouvait vivre correctement.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
+1.
J ai adoré vivre à Paris. J en ai bien profité.
Mais maintenant avec une famille, j apprécie encore plus le calme et l espace !
L inconnue est de savoir si le télétravail régulier (au moins 2j par semaine, mais l idéal serait 3 j) sera vraiment pérenne.
Dans ces conditions il y aurait aussi un marché pour la location à la nuitée de petites surfaces, des employés qui passeront 1 nuit par semaine à Paris pour le boulot.
J ai adoré vivre à Paris. J en ai bien profité.
Mais maintenant avec une famille, j apprécie encore plus le calme et l espace !
L inconnue est de savoir si le télétravail régulier (au moins 2j par semaine, mais l idéal serait 3 j) sera vraiment pérenne.
Dans ces conditions il y aurait aussi un marché pour la location à la nuitée de petites surfaces, des employés qui passeront 1 nuit par semaine à Paris pour le boulot.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Oui, c'est sûr. Dans mon entourage j'ai 3 personnes travaillant dans 3 entreprises différentes (mais de grosse taille) qui ont signés un accord. Ma société a elle-même signée un accord sur 2J/semaine.
Difficile de savoir si ces exemples seront beaucoup suivis et tous les emplois de s'y prêtent pas, mais il y a quand même certaines entreprises qui le font déjà.
A noter que souhaiter trop de télétravail est aussi scier la branche sur laquelle on est assise. Puisque cela finit par mettre une concurrence plus frontale avec l'étranger et des salaires parfois bien plus faible.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Celle où je bosse aussi. Pour pouvoir faire du flex office...
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Absolument. Je le vois venir depuis longtemps.
Par exemple un studio pourrait être loué en semaine à 2 ou 3 télétravailleurs différents et le week-end à des touristes. Cette renta de fou ! Dès que ça va commencer à se mettre en place les prix pourraient grimper jusqu'à 20ke€/m² au vu de la renta de malade.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
C’est pas contradictoire. Beaucoup de gens rêvent encore de paris ou veulent rester à paris. Et beaucoup veulent se casser mais ne le feront pas. Ceux qui le veulent et le peuvent le font oui.Vincent92 a écrit : ↑07 avr. 2021, 11:26Il a acheté fin 2019 et revendu au prix de fin 2019. Il y a eu une hausse jusqu'à fin Août 2020 puis une baisse depuis. C'est pour cette raison qu'il a vendu sur les mêmes bases.lecriminel a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:49merci,berliner59 a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:44Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros.
il a revendu en intégrant 100% du prix des travaux, ne perdant que les frais de notaires. Pas de baisse, donc.
Ca reste un achat perdant car il y a les frais de frottement (charges de copro, caution bancaire, intérêts du prêt, assurance, frais de notaire, meubles, etc...) pour finalement peu de revenus locatifs. Mais, cela n'est effectivement pas catastrophique.
En tout cas, cette baisse modérée parisienne vs hausse de la banlieue confirme tout ce que je disais vs ce que disaient Puzuzu ou Ben92 par exemple :
La plupart des franciliens n'en ont rien à faire de Paris. Ils s'intéressent surtout à leur temps de trajet pour aller à leur travail. Et, avec le développement du télétravail, ils sont même prêts à s'éloigner un peu plus pour avoir un logement plus confortable et un environnement moins dense. Les musées ou autres sont secondaire pour beaucoup d'entres eux.
Même si Paris restera toujours Paris et que beaucoup aimeraient y habiter, le télétravail rééquilibre tout de même un peu les prix au sein de la région. Et, je suis même assez convaincu que le rééquilibrage serait encore bien plus violent si tout le monde pouvait travailler où ils voulaient à 100% du temps.
Je suppose également que la covid a également ouvert les yeux de certains parisiens qui se sont rendu compte qu'ils faisaient preuve d'un snobisme qui leur voilé la face et qu'il y avait des zones hors de Paris où l'on pouvait vivre correctement.
Mais ça restera faible au vu de la population francilienne. On va pas avoir 3 millions de parisiens débarquer en Normandie ou en Bretagne.
Sans compter qu’à chaque fois qu’il y a ça, 1 an ou 2 après beaucoup reviennent à paris car ils ne s’habituent pas à la province. Faut être provincial monté à paris pour pouvoir se casser en région. Si t’es parisien pur douche où depuis très longtemps difficile d’en partir
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Donc tu paies ses frais de notaires? Il a perdu 30k sur an un, voir plus si les FN n'étaient pas compris dedans (mais j'imagine qu'ils l'étaient encore que le doute est légitime)lecriminel a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:49merci,berliner59 a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:44Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros.
il a revendu en intégrant 100% du prix des travaux, ne perdant que les frais de notaires. Pas de baisse, donc.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Yep. C'est important ce que tu dis parce que j'en connais qui veulent se casser mais ne le peuvent pas (emploi non télétravaillable ou pas suffisamment), et d'autres qui télétravaillent à 100% mais ne voudraient partir pour rien au monde ! L'été dernier quand tout était ouvert ils me disaient qu'ils adoraient car ils pouvaient profiter de Paris, aller bosser un peu en terrasse, finir plus tôt pour l'apéro avec les potes... Pire j'ai même l'impression qu'il y a corrélation inverse, ce sont majoritairement ceux qui voudraient partir qui ne peuvent pas et inversement. On désire toujours ce qu'on ne peut pas avoir !kamoulox a écrit : ↑07 avr. 2021, 12:50C’est pas contradictoire. Beaucoup de gens rêvent encore de paris ou veulent rester à paris. Et beaucoup veulent se casser mais ne le feront pas. Ceux qui le veulent et le peuvent le font oui.
Mais ça restera faible au vu de la population francilienne. On va pas avoir 3 millions de parisiens débarquer en Normandie ou en Bretagne.
Sans compter qu’à chaque fois qu’il y a ça, 1 an ou 2 après beaucoup reviennent à paris car ils ne s’habituent pas à la province. Faut être provincial monté à paris pour pouvoir se casser en région. Si t’es parisien pur douche où depuis très longtemps difficile d’en partir
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
j'ai bien rigolé
Pour avoir des collègues qui se partagent des locations pour le télétravail ce n'est pas si simple, parfois les emplois du temps se chevauchent et l'un se retrouve à dormir sur le canapé, à la longue c'est un peu galère comme plan mais avantageux financièrement. mais en plus ajouter de la location pour touriste le weekend ça veut dire que tu ne peux louer le lundi et le vendredi enfin bref très très limité, le principe c'est quand même de pouvoir laisser ses affaires aussi, d'autre part ce genre d'appart sont plutôt proche du lieu de travail donc souvent en banlieue tant qu'à faire.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
relis bien, je dis pas de baisse (générale des prix), et non pas qu'il n'a rien perdu. Le doute n'est pas permis pour les FN, c'est on ne peut plus clair: "Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris".slash33 a écrit : ↑07 avr. 2021, 12:56Donc tu paies ses frais de notaires? Il a perdu 30k sur an un, voir plus si les FN n'étaient pas compris dedans (mais j'imagine qu'ils l'étaient encore que le doute est légitime)lecriminel a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:49merci,berliner59 a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:44Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros.
il a revendu en intégrant 100% du prix des travaux, ne perdant que les frais de notaires. Pas de baisse, donc.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
concurrence, mon ami Ben.
elle a massacré en quelques années le prix de la nuitée pour les touristes et fera de même si un marché pour les gens qui passent 3 ou 4 jours pour travailler se met en place. C'est vrai que ça apporterait de la souplesse.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Je ne parlais pas de la Bretagne ou de la Normandie. Plutôt de la banlieue parisienne. Même si certains sont certainement partis en région, je ne crois pas qu'il y ait un exode important.kamoulox a écrit : ↑07 avr. 2021, 12:50C’est pas contradictoire. Beaucoup de gens rêvent encore de paris ou veulent rester à paris. Et beaucoup veulent se casser mais ne le feront pas. Ceux qui le veulent et le peuvent le font oui.Vincent92 a écrit : ↑07 avr. 2021, 11:26Il a acheté fin 2019 et revendu au prix de fin 2019. Il y a eu une hausse jusqu'à fin Août 2020 puis une baisse depuis. C'est pour cette raison qu'il a vendu sur les mêmes bases.lecriminel a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:49merci,berliner59 a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:44Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros.
il a revendu en intégrant 100% du prix des travaux, ne perdant que les frais de notaires. Pas de baisse, donc.
Ca reste un achat perdant car il y a les frais de frottement (charges de copro, caution bancaire, intérêts du prêt, assurance, frais de notaire, meubles, etc...) pour finalement peu de revenus locatifs. Mais, cela n'est effectivement pas catastrophique.
En tout cas, cette baisse modérée parisienne vs hausse de la banlieue confirme tout ce que je disais vs ce que disaient Puzuzu ou Ben92 par exemple :
La plupart des franciliens n'en ont rien à faire de Paris. Ils s'intéressent surtout à leur temps de trajet pour aller à leur travail. Et, avec le développement du télétravail, ils sont même prêts à s'éloigner un peu plus pour avoir un logement plus confortable et un environnement moins dense. Les musées ou autres sont secondaire pour beaucoup d'entres eux.
Même si Paris restera toujours Paris et que beaucoup aimeraient y habiter, le télétravail rééquilibre tout de même un peu les prix au sein de la région. Et, je suis même assez convaincu que le rééquilibrage serait encore bien plus violent si tout le monde pouvait travailler où ils voulaient à 100% du temps.
Je suppose également que la covid a également ouvert les yeux de certains parisiens qui se sont rendu compte qu'ils faisaient preuve d'un snobisme qui leur voilé la face et qu'il y avait des zones hors de Paris où l'on pouvait vivre correctement.
Mais ça restera faible au vu de la population francilienne. On va pas avoir 3 millions de parisiens débarquer en Normandie ou en Bretagne.
Sans compter qu’à chaque fois qu’il y a ça, 1 an ou 2 après beaucoup reviennent à paris car ils ne s’habituent pas à la province. Faut être provincial monté à paris pour pouvoir se casser en région. Si t’es parisien pur douche où depuis très longtemps difficile d’en partir
Aujourd'hui, le marché un peu fou de Paris (où tu n'as même pas le temps de visiter que certains biens qu'ils sont déjà partis. Voir qu'une partie se vend carrément en "off market") s'est décalé à d'autres endroits de banlieue, en particulier sur le marché des maisons. Et Paris est plus morose. Si bien que les prix baissent lentement.
Et ce n'est pas un hasard. Cela vient du fait que certains acheteurs qui auraient acheté ailleurs et notamment à Paris viennent probablement sur ces marchés aujourd'hui.
Marchés qu'ils n'auraient pas regardé en 2019 parce que c'était trop long en transport en commun ou parce qu'ils imaginaient qu'il n'est pas possible de vivre en dehors de Paris. Je ne parle pas du fin fond du 77 évidemment. Mais de villes plutôt pavillonnaire qui permettent d'aller "relativement" rapidement à son travail en transport en commun.
Le relativement ayant souvent été revu à la hausse pour ceux qui peuvent faire du télétravail.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Après les gens peuvent supporter une journée ou 2 de 'Mot2Cambronne' dans les transports s’ils ont le reste en télétravail et un bien qu’il n’auraient pas sur paris ou Paris proche.
Se taper les transports 1 fois ou 2 par semaine c’est acceptable pour beaucoup si le bien en vaut la chandelle.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Je confirme que dans la banlieue ouest, le prix des maisons s'envolent.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Et encore t'as pas pris en compte le temps perdu, le stress et toute la paperasserie pour acheter et revendre un bien.slash33 a écrit : ↑07 avr. 2021, 12:56Donc tu paies ses frais de notaires? Il a perdu 30k sur an un, voir plus si les FN n'étaient pas compris dedans (mais j'imagine qu'ils l'étaient encore que le doute est légitime)lecriminel a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:49merci,berliner59 a écrit : ↑07 avr. 2021, 10:44Ce quadra a acheté un studio fin 2019 pour y faire de gros travaux et le louer à la nuit ou à la semaine. Il n’a été occupé par des vacanciers que quelques semaines. Les échéances de crédit, arrêtées six mois, ont repris. Il ne peut plus suivre la cadence. Le studio payé 350.000 euros, frais et travaux compris, vient de trouver preneur pour 320.000 euros.
il a revendu en intégrant 100% du prix des travaux, ne perdant que les frais de notaires. Pas de baisse, donc.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Ben92 a écrit : ↑07 avr. 2021, 12:49Absolument. Je le vois venir depuis longtemps.
Par exemple un studio pourrait être loué en semaine à 2 ou 3 télétravailleurs différents et le week-end à des touristes. Cette renta de fou ! Dès que ça va commencer à se mettre en place les prix pourraient grimper jusqu'à 20ke€/m² au vu de la renta de malade.
Le groupe Accor approuve
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
L'islamophobie n'est pas plus du racisme que l'antisionisme n'est de l'antisémitisme.
Que les racistes soient islamophobes n'implique pas que les islamophobes soient racistes.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Quelle est la, spécificité de la capitale pour qu'il y ait une écrasante majorité d'appartements entiers à louer ? De plus petites surfaces ?
En plus en dehors de Paris et quelques villes de la petite couronne, c'est beaucoup plus clairsemé).
En y pensant, Paris a perdu 100 000 habitants entre 2010 et 2020. Et la prise en compte du covid n'est que partielle.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
La vache. C’est énorme. Tu m’étonnes que les hôteliers tirent la tête. Ça en ferait des logements sur le marché s’ils étaient en location longue durée
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Attention car il me semble que la taille de Londres cest l'équivalent de toute l'île de France.
Faut voir le rapport de nombre apparts versus RBnb.
NY idem.
Paris Actuel est une petite ville en comparaison des autres mégapoles.
Hier j'étais à Rivoli, cest grave la voie unique pour les voitures et l'autoroute pour les vélos.
Faut voir le rapport de nombre apparts versus RBnb.
NY idem.
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Hier j'étais à Rivoli, cest grave la voie unique pour les voitures et l'autoroute pour les vélos.
Les affaires de ce monde sont gouvernées par la fortune et par Dieu. Machiavel.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
On voit bien qu'il y a très peu d'annonces au-delà de la première couronne. C'est symptomatique d'une certaine ségrégation urbaine, et qui n'est pas très saine. Et/ou d'une demande touristique bien particulière centrée sur les petits appartements (pour des voyages en couple ou voyage d'affaires).miguel a écrit : ↑31 déc. 2022, 16:46Attention car il me semble que la taille de Londres cest l'équivalent de toute l'île de France.
Faut voir le rapport de nombre apparts versus RBnb.
NY idem.
Paris Actuel est une petite ville en comparaison des autres mégapoles.
Hier j'étais à Rivoli, cest grave la voie unique pour les voitures et l'autoroute pour les vélos.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
des pistes de réponseoptimus maximus a écrit : ↑31 déc. 2022, 10:47Quelle est la, spécificité de la capitale pour qu'il y ait une écrasante majorité d'appartements entiers à louer ? De plus petites surfaces ?
En plus en dehors de Paris et quelques villes de la petite couronne, c'est beaucoup plus clairsemé).
-on n'aime pas la colocation en France. Tomber dedans, c'est une chute dans la hiérarchie sociale (un peu comme se décider à faire la manche, en un peu moins fort) qu'on évite.
-nombre d'appartements possédant une chambre supplémentaire très faible (petites surfaces comme tu dis)
-ville-musée: les appartements appartiennent à des gens aisés n'y habitant pas (pied à terre/ investissement locatif), les salariés parisiens n'ayant pas les moyens de les acheter.
Le résultats objectifs chez nous : 90% de la population éligible vaccinée en un an. Si on était resté à la chloroquine on serait tous mort. Mais ca doit être un détail.
Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
je ne dirais pas que l'on n'aime pas la coloc en france mais elle n'est pas favorisée (ou n'était pas) par la législation française. Quand j'étais en colocation c'était quasi impossible d'avoir un appartement en coloc, déjà il fallait un proprio qui accepte. Ensuite monter un dossier avec tes futurs coloc et leurs garants, bref c'était un merdier énorme même quand tt le monde le voulait, pas étonnant qu'un prioprio soit moyen motivé.lecriminel a écrit : ↑31 déc. 2022, 17:44-on n'aime pas la colocation en France. Tomber dedans, c'est une chute dans la hiérarchie sociale (un peu comme se décider à faire la manche, en un peu moins fort) qu'on évite.
Quand je suis allé en UK pour un stage j'ai trouvé mon appart en coloc qlqes heures sur le net en payement weekly puis monthly puis je m'y suis plu donc je suis resté 6 mois.
Je ne crois pas que cela soit une chute de hiérarchie sociale,il s'agit aussi d'une facilité d'accès. Je connais du monde qui a envie de se mettre en coloc pour être dans un appart plus grand, mieux situé ou être avec des potes.
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Re: À Paris, des logements Airbnb à vendre faute de touristes
Il y a quelques petites différences entre France et Royaume-Uni du point de vue de la location qui expliquent pourquoi il est plus facile de trouver un bail à signer au Royaume-Uni. Pas seulement les prix encore plus bullesques.
Ignorés: Manfred, titano.