Ben92 a écrit : ↑09 juin 2022, 23:39
achillemo a écrit : ↑09 juin 2022, 21:36
Les usines sont encore majoritairement occupées par des hommes, hormi dans les fonctions support (qualité, RH, logistique...). Et les hommes se laissent moins marcher sur les pieds. En conséquence, les salaires dans l'industrie sont nettement plus élevés que dans les services. Pourquoi croyez-vous que les patrons poussent tant les femmes vers les métiers de l'industrie? Pour leurs beaux yeux?
C'est vrai que les hommes sont globalement plus exigeants que les femmes sur le salaire, mais je ne suis pas convaincu que ce soit une question de docilité. Je penche plutôt pour un conditionnement de la société, qui oblige les hommes à avoir une paye correcte sinon ils sont des loosers aux yeux des autres- et surtout
aux yeux des femmes.
L'hypergamie féminine est une nature anthropologique connue. Mais je ne crois pas que cela soit l'essentiel de l'explication.
On ne s'oriente pas à 16-18 ans pour "être bien payé" dans le but de "ne pas être un looser aux yeux des femmes" en général.
C'est même assez rare d'en avoir conscience à 16 ou 18 ans car l'aspect financier n'entre pas vraiment dans les critères de sélection homme/femme à 16-18 ans. Et c'est vers cet âge-là qu'on fait son choix de filière.
Je pense plutôt que H pur et F pur ne recherchent pas la même chose. Ils n'ont pas le même rapport au monde.
H pur est binaire (tout est noir ou blanc), dénué d’empathie, étranger à toute psychologie, prompt à penser en système (problème => méthode => solution unique => solution qui marchera tout le temps), il aime les objets, etc...
F pur est empathique, a le sens du détail, s'intéresse aux relations, aux échanges, aime parler (dans "les secrets du cerveau féminin", l'auteur explique, à partir d'étude scientifique, que les femmes prononcent en moyenne 20 000 mots par jour contre 7000 pour les hommes), est sociable, etc...
Et ne me dites pas que c'est lié à l'éducation. Ces récurrences s'observent dès le plus jeune âge.
Il va de soi que H pur et F pur n'existent pas. On est tous un mélange des deux. Mais se sont des tendances. Ce qui explique que, lorsque vous laissez le choix aux femmes et aux hommes, ils n'ont pas les mêmes envies et ils ne choisissent pas les mêmes filières, ce qui ne débouchent pas vers les mêmes métiers. Et la différence essentielle de salaire vient de là.
Les hommes ont tendance à aller vers des sciences "dures" (mathématique, physique, informatique, génie civil, etc...) alors que les femmes ont tendance à aller vers des sciences "molles" (sociologie, psychologie, histoire de l'art, philosophie, l’économie, etc...).
Or, ce sont des sciences dont on n'a pas tellement besoin aujourd'hui dans le privé. Cela ne se monétise pas pareil dans notre système marchand.
Ensuite, pour un homme et une femme identique (qui sont dans le même domaine, à même qualification, même temps de travail, même investissement au travail, même capacité de se vendre, même capacité à prendre le risque de changer d'entreprise, etc...), je veux bien croire qu'il y a en moyenne quelques % de salaire en plus pour les hommes. Mais c'est à mon avis assez marginal.
Les seuls pays où il y a plus ou moins un équilibre de proportion entre hommes et femmes dans les sciences dures sont les pays du patriarcat, traditionnels, les pays musulmans :
https://www.econostrum.info/Les-pays-du ... 27326.html
Et contrairement à ce que dit la personne de l'Unesco qui fait à mon avis un contresens (aliénée par le prisme néo-féministe occidentale probablement), si dans ces pays les femmes rejoignent massivement ces filières c'est précisément que, contrairement aux pays "libres" où les femmes choisissent leur filière, c'est le patriarche qui pousse davantage sa fille à faire des sciences dures qu'elles n'auraient pas forcément choisi spontanément.
"un chômage supérieur à 15%" & "Peut-être que l'immobilier ne baissera que de 20%. Mais peut-être qu'à -20%, l'immobilier sera encore jugé trop cher" supermascotte en 2020 (covid)