Canada / Québec

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Re: Situation de l'immobilier au Canada et au Québec

#101 Message par Incubus » 18 mai 2008, 23:28

BulleDog a écrit :
Incubus a écrit :La différence actuellement entre un loyer est les coûts pour être propriétaire sont vraiment absurde.
pourrais-tu donner des exemples ?
Exemple:

Tu peux louer un bas de duplex à Montréal pour environ $1200/ mois. Pour ce prix tu as une surface de plancher d'environ 125 m2, un grande pièce au semi sous-sol, un garage et un jardin.

Maintenant, si tu veux acheter ce duplex, tu devras payer environ $500 000. Tu auras les loyers du haut $850 et celui d'un petit appartement au semi sous-sol de $500.

Les revenus sont donc de $2550/mois ou $30600 par année. De ce montant tu dois enlever les taxes foncières, l'entretien et les assurances pour une montant d'environ $6000. Le revenu net est donc d'environ $25000 ou ~ $2100/mois.

Le taux d'intérêt pour une hypothèque de 5 ans est de 7%. Pour un amortissement de 25 ans, le revenu net de $2100/mois te permet de couvrir une hypothèque de $300 000.

Normalement, le prix de vente du duplex devrait être de ~$300 000. Or le prix demandé et hélas vendu :shock: est autour de $500 000. Pour que le prix devienne normal celui-ci devrait donc de baisser de %40.

Si on fait le calcul avec un taux de %6 alors le prix grimpe à $325 000.

On voit donc qu'il y a une bulle de l'immobilier au Québec/Canada.
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Re: Situation de l'immobilier au Canada et au Québec

#102 Message par BulleDog » 19 mai 2008, 05:06

Il y a écart au fondamental entre prix de vente et loyers, certes mais il n'y a peut être pas bulle : http://www.canadian-housing-price-chart ... _chart.htm

Le marché de Montréal est plat contrairement à Calgary, Edmonton ou Vancouver.
Qui est le BulleDog ? http://www.bulle-immobiliere.org/forum/ ... 52#p263252 voir les ** New **

aquafiestas

Re: Situation de l'immobilier au Canada et au Québec

#103 Message par aquafiestas » 19 mai 2008, 07:27

BulleDog a écrit :J'ia déjà fait un truc sur le Canada : http://forum.bulle-immobiliere.org/view ... 78#p410678
Je fusionne tout dans la file dédié "Canada Québec".

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Re: Situation de l'immobilier au Canada et au Québec

#104 Message par Incubus » 19 mai 2008, 13:20

BulleDog a écrit :Il y a écart au fondamental entre prix de vente et loyers, certes mais il n'y a peut être pas bulle : http://www.canadian-housing-price-chart ... _chart.htm

Le marché de Montréal est plat contrairement à Calgary, Edmonton ou Vancouver.
Non il y en a pas, c'est ce que le milieu veut faire croire à la populace.


Ton graphique c'est de la marde. Il est conçu pour donner confiance aux pigeons que les prix sont normaux.

Le marché de Montréal est plat. :shock: Il a des maisons qui ont doublées en l'espace de quelques années.

Tu fais la même erreur que les pigeons qui ne savent pas calculer. Ils deviennent ainsi des esclaves endettés envers les banques.

Les seuls pigeons qui réussisent à faire de l'argent sont ceux qui revendent pendant que les prix sont toujours en ascensions. Les autres, devront attendre le prochain cycle lorsque la tendance à long terme rejoindra le prix payé.
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Re: CANADA + QUEBEC

#105 Message par micnatis » 19 mai 2008, 16:28

Quant à la crise financière (on entend que les banques françaises comme le Crédit Agricole ont été touchées par la crise des subprimes), on dirait que les banques canadiennes n'ont aucun problème de leur côté. Je n'ai pas lu un article sur le sujet.

Est-ce que c'est le syndrome du nuage de Tchernobyl ? Je ne sais pas.

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Re: CANADA + QUEBEC

#106 Message par Incubus » 19 mai 2008, 16:48

micnatis a écrit :Quant à la crise financière (on entend que les banques françaises comme le créd** agri**** ont été touchées par la crise des subprimes), on dirait que les banques canadiennes n'ont aucun problème de leur côté. Je n'ai pas lu un article sur le sujet.

Est-ce que c'est le syndrome du nuage de Tchernobyl ? Je ne sais pas.
Ici il y a la chute des titres de papier commercial adossé à des actifs (PCAA).
Certaines banques ont également perdues de l'argent avec le subprime.
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L'immobilier au Canada

#107 Message par micnatis » 26 juin 2008, 00:07

On en parle peu sur ce forum. Voici des nouvelles de l'immobilier au Canada où le marché continue de bien se porter et où les problèmes du voisin Américain semblent bien loin. Bien loin, mais pas tant que ça dans la réalité. Ménages surendettés, taux hypothécaires sur 30 ou 40 ans, taux variables, bulle en vue (Alberta), etc.
Immobilier - Gare aux nouvelles tentations hypothécaires

La Banque du Canada brandit les spectres de la crise économique américaine et de l'éclatement de la dernière bulle immobilière au pays pour mettre en garde les ménages canadiens contre les dangers que peuvent représenter les nouveaux produits hypothécaires.

«Même si notre marché de l'immobilier ne présente pas actuellement les signes d'excès généralisés qu'on constate dans certains autres pays, il n'y a pas lieu de pavoiser», dit la sous-gouverneure de la Banque du Canada, Sheryl Kennedy, dans le texte du discours qu'elle a prononcé lundi à Banff, au congrès de l'Association canadienne du commerce des valeurs mobilières. «Les Canadiens seraient bien avisés de ne pas oublier que les prix de l'immobilier résidentiel peuvent certes monter, mais aussi descendre.»

La représentante de la banque centrale se penche longuement dans son discours sur les risques inhérents aux nouveaux produits financiers offerts à ceux qui veulent acheter une maison. Elle cite le cas des «prêts hypothécaires avec mise de fonds réduite (voire sans aucune mise de fonds)», les prêts amortis sur une plus longue durée (de 25 à 40 ans), ainsi que, «dans une faible mesure chez nous», les prêts conçus à l'intention des emprunteurs à risque.

Ces «innovations financières» ne sont pas mauvaises en soi, prend-elle le temps de préciser. Elles peuvent conférer aux ménages une souplesse accrue en plus d'améliorer l'efficience des marchés financiers. «Mais elles peuvent [aussi] être néfastes si elles amplifient les tensions cycliques, amènent des gens à acheter des habitations qu'ils n'ont pas les moyens de se payer à plus ou moins long terme, favorisent la spéculation, ou si les risques inhérents ne sont pas bien compris.»

Sheryl Kennedy rappelle qu'un prêt hypothécaire de 200 000 $ remboursé à un taux d'intérêt annuel moyen de 5 % coûtera au total environ 110 000 $ de plus à l'emprunteur qui aura choisi de l'amortir sur 40 ans plutôt que 25. Or plus de la moitié des nouveaux prêts hypothécaires assurés qui ont été accordés l'année dernière au pays prévoyaient de plus longues périodes d'amortissement qu'à l'accoutumée, note-t-elle. «L'effet potentiel de ce changement de comportement financier peut, lorsqu'il est conjugué à des prêts hypothécaires à mise de fonds réduite ou sans mise de fonds, être problématique, surtout s'il se produit également un relâchement des critères d'octroi des prêts.»

L'éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis, ainsi que dans d'autres pays comme le Royaume-Uni et l'Espagne, nous rappelle les conséquences économiques funestes que pourrait avoir un manque de prudence en ce domaine, souligne la sous-gouverneure. «Cela ne fait d'ailleurs pas si longtemps, fin des années 1980 et début des années 1990 pour être exacte, que le Canada a vécu le gonflement, puis l'éclatement, d'une bulle immobilière. Il a fallu une décennie avant que l'activité reprenne et que les prix réels commencent à grimper.»

Afin d'éviter une répétition de l'histoire, les pouvoirs publics et les acteurs financiers devraient, selon la Banque du Canada, porter une attention particulière aux fondements des nouveaux produits financiers, à la bonne compréhension de leur degré de risque ainsi qu'à la transparence de leur fonctionnement. Un effort supplémentaire devrait également être fait afin de rehausser le niveau des connaissances des emprunteurs en ce domaine.

«Nous devrions nous méfier des innovations qui favorisent des hausses de prix supérieures à ce que pourraient justifier les facteurs fondamentaux, dit Sheryl Kennedy. Les nouveaux produits ne devraient pas être fondés sur l'hypothèse d'une appréciation des prix du logement, et les motivations doivent être en synergie pour promouvoir un comportement prudent à la fois chez l'emprunteur et le prêteur.»

Atterrissage en douceur

En dépit de ce que pourraient laisser croire toutes ces inquiétantes mises en garde, la banque centrale canadienne dit continuer de croire que le marché immobilier canadien saura, contrairement à sa voisine américaine, revenir sur terre sans dommage. Ce succès a été remporté, selon Sheryl Kennedy, «grâce surtout à la culture plus conservatrice au Canada en matière de crédit hypothécaire».

Aux États-Unis, les prix réels des maisons ont diminué en l'espace de quelques mois seulement de 7,4 % à 22,3 % après avoir augmenté d'environ 45 % entre 1998 à 2007. Au Canada, les prix réels ont bondi en dix ans de 55 % pour les maisons existantes et d'environ 27 % pour les logements neufs. Ces moyennes cachent cependant des écarts importants entre les provinces de l'Ouest, où le marché était en ébullition jusqu'à tout récemment, et les autres régions du pays.

On assiste aujourd'hui globalement au Canada à une décélération ordonnée caractérisée par des «hausses de prix plus modérées». Cette baisse de pression «à la fois attendue et bienvenue» est principalement attribuable à la construction de centaines de milliers de nouveaux logements au fil des ans ainsi qu'à «un léger ralentissement de l'économie».

Il appert, dans un tel contexte, «qu'un renversement accusé et généralisé des prix des maisons est peu probable à court terme», dit la sous-gouverneure. «Mais nous ne pouvons pas nous permettre de nous reposer sur nos lauriers», insiste-t-elle encore une fois pour bien marquer l'importance du message qu'elle avait à livrer lundi.

source : Le Devoir - 25 juin 2008

Togo

Achat appartement Montreal ( Canada )

#108 Message par Togo » 30 juin 2008, 15:09

Mon fils entre en 2ieme annee de fac a MacGill ( Montreal ) et nous pensons lui acheter un appartement en centre ville ( Ville Marie...), pres des facs. Les prix paraissent raisonnables a environ 175-200 fois le loyer ( par ex loyer de $1000/mois, appart en vente a $175-200K ). Je ne connais pas Montreal, seulement 2 visites en 4 ans. Ou faut il acheter? ou ne pas acheter? comment est le marche? ca monte, descend, stagne?. Toutes infos sont les bienvenues.

Togo

Re: Achat appartement Montreal ( Canada )

#109 Message par Togo » 12 juil. 2008, 06:55

:cry: Personne de Montreal? ou du Quebec? meme pas une petite info? give me something!!! :mrgreen:

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Re: CANADA + QUEBEC

#110 Message par BulleDog » 17 juil. 2008, 00:14

Montréal = Flat market.

Pour le reste c'est ici : viewtopic.php?f=4&t=42310

A fusionner bientôt... ou recopier ici..
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cgjs
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Re: Achat appartement Montreal ( Canada )

#111 Message par cgjs » 17 juil. 2008, 00:27

Togo a écrit :Mon fils entre en 2ieme annee de fac a MacGill ( Montreal ) et nous pensons lui acheter un appartement en centre ville ( Ville Marie...), pres des facs. Les prix paraissent raisonnables a environ 175-200 fois le loyer ( par ex loyer de $1000/mois, appart en vente a $175-200K ). Je ne connais pas Montreal, seulement 2 visites en 4 ans. Ou faut il acheter? ou ne pas acheter? comment est le marche? ca monte, descend, stagne?. Toutes infos sont les bienvenues.
J'eviterais le pelin centre-ville. Il vaut mieux acheter dans le "Ghetto" de McGill, delimité au sud par Sherbrooke, au nord par Pine, a l'ouest par University et a l'est par StLaurent. Il y a de beaux appartements dans des maisons victoriennes qui ont de la gueule. Eviter les appartements dans les tours du centre ville, c'est bcp moins prisé. J'ai habité dans les 2, les appartements du "Ghetto" auront toujours une meilleure valeur patrimoniale car plus recherchés par les étudiants de McGill. Il faut aussi propsecter a l'ouest, entre McGill et Concordia - pour attirer les populations des 2 universités, en prenant soin de rester entre Pine et Sherbrooke, et de ne pas aller plus a l'ouest que la rue Guy, ou Atwater à la rigueur.

Derniere note tout de meme: si vous pensez acheter pour votre fils qui fait ses etudes, dites-vous quand meme qu'il faudra ensuite louer et entretenir ce patrimoine a distance quand il les aura finies. Avec un renouvellement de locataire tous les ans (bail d'1 an au Quebec), posez vous bien la question avant de vous lancer la-dedans, ou trouvez un partenaire tres serieux sur place. Perso, 6 annees sur place, 6 appartements!!
Si c'est pour acheter puis revendre, oubliez-ca: meme si Montreal n'a pas connu de forte bule speculative comme Calgary, Vancouver, ou ici en Europe, la hausse des taux va porter un coup dur a l'immo la-bas aussi. Risque donc de perte nette si ce n'est pas un investissement long terme.

Au fait, il etudie quoi le fiston?

marc33

Re: CANADA + QUEBEC

#112 Message par marc33 » 17 juil. 2008, 17:52

:lol: salut les cousins !! je suis a la recherche d'un terrain sur saint sauveur quelqu'un pourrai me communiqué les prix du marché la bas dans les laurentide ? merci les cousins :lol: :lol:

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L'immobilier canadien se corrige

#113 Message par BulleDog » 19 juil. 2008, 11:21

L'immobilier canadien se corrige
15 mai 2008 - 11h08
LaPresseAffaires.com
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... R/80515099

Michel Munger
Les prix des propriétés privées en vente au Canada a baissé pendant quatre mois de suite cette année, pour une correction de 15% depuis les sommets de l'été 2007.
Les prix des maisons connaissent leur première baisse en sept ans au Canada au premier trimestre, mais la Banque Scotia assure que la correction est mineure et saine.
Selon les données que les Études économiques Scotia publient jeudi sur les tendances immobilières il y a des «preuves convaincantes» que le marché s'essouffle au pays.
Les prix des propriétés privées en vente au Canada a baissé pendant quatre mois de suite cette année, pour une correction de 15% depuis les sommets de l'été 2007.
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micnatis

Re: CANADA + QUEBEC

#115 Message par micnatis » 31 juil. 2008, 16:47

Tout va bien à Montréal...

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... INFORMER01

On peut dormir tranquille. La baisse ne passera pas par nous. :D

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Re: CANADA + QUEBEC

#116 Message par BulleDog » 31 juil. 2008, 17:24

«La revente de Montréal se comporte beaucoup mieux qu'ailleurs au Canada, où les ventes ont chuté à Toronto (-14%), à Vancouver (-20%) et à Calgary (-32%). Aux États-Unis, le prix des maisons chute de 16% cette année et autant en 2007, souligne Michel Beauséjour, qui rentre du congrès de l'Inman Connect. «C'est préoccupant mais jusqu'ici, il n'y a pas de contagion au Canada». Et Ottawa a durci les normes, banni les hypothèques de 40 ans, sans comptant, note-t-il.
Ils ont banni les prêts longs et les prêts sans apport et le marché tient ?
Comment font-ils ?
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Re: CANADA + QUEBEC

#117 Message par Incubus » 04 sept. 2008, 21:53

La propagande continue. :roll:
La SCHL optimiste pour le logement au Québec
Olivier Schmouker, Lesaffaires.com 15 août 2008

Le nombre de mises en chantier n’accusera qu’une faible baisse en 2008 et en 2009. Photo: Bloomberg

Tout va bien pour les mises en chantier d’habitations au Québec, d’après la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Et ce grâce à «l'expansion soutenue de l'économie québécoise», selon Bertrand Recher, économiste principal à la SCHL.

Ainsi, la construction de 48 553 logements ont été effectuées au Québec en 2007, soit 1,4% de plus qu'en 2006. «Et en raison notamment de la faiblesse relative des taux hypothécaires», le nombre de mises en chantier n’accusera qu’une faible baisse en 2008 et en 2009 : il s'établira respectivement à 46 600 et à 45 750, d’après la SCHL.

De plus, le marché de la revente étant «plutôt bien portant», le prix moyen des habitations québécoises s'accroîtra de 4,7% cette année et de 2,7% l'an prochain.

La vigueur de l'économie québécoise, vue par la SCHL

«Même si les conditions liées à l'achat d'une habitation sont, depuis peu, moins favorables qu'auparavant, la vigueur de l’économie québécoise contribuera à maintenir la demande de logements», affirmeM. Recher.

«L'économie provinciale se développera grâce aux dépenses intérieures et aux investissements, tandis que la récente expansion de l'emploi et la hausse du revenu disponible continueront d'alimenter la demande», poursuit-il.

«Du coup, on s'attend à ce que le taux de croissance économique au Québec s'établisse à 0,9% cette année et soit inférieur à 2% en 2009. De son côté, l'emploi croîtra autour de 1%», d'ajouter M. Recher.

Les taux hypothécaires devraient rester relativement stables

Au Québec, les taux d'intérêt à court terme et ceux à long terme varieront tout au plus d'entre 25 et 50 points de base d'ici la fin de 2008 et légèrement en 2009, selon les prévisions de la SCHL.

Par conséquent, les taux des prêts hypothécaires de un an et de cinq ans se situeront dans des fourchettes allant respectivement de 6,50 à 7,25% et de 6,75 à 7,50% en 2008 et en 2009.

Un marché en pleine mutation

Une certaine proportion d'acheteurs potentiels devraient graduellement délaisser les maisons individuelles au profit des logements collectifs (ex. : les jumelés, les maisons en rangée, voire les appartements en copropriété), qui sont habituellement moins chers.

La SCHL estime ainsi que les fondations de 20 000 maisons individuelles seront coulées au Québec, tant en 2008 qu'en 2009.

De plus, la cadence de la construction de logements collectifs (maisons de retraite, etc.) ralentira : 27 500 logements collectifs seront commencés en 2008 et plus de 26 000 autres en 2009.

De leur côté, les ventes de logements existants devraient diminuer en 2008, à 76 000, mais demeureront nombreuses au cours des prochaines années, dont 77 000 en 2009.

Avec le repli des ventes et l'augmentation des stocks, la croissance des prix s'atténuera durant les prochaines années. À la suite de la contraction de la demande, la hausse des prix ne devrait pas dépasser les 5% en 2008 et en 2009. Par conséquent, le prix moyen montera à 218 000 $ cette année et à 224 000 $ en 2009.

© 2007 LesAffaires.com

http://www.lesaffaires.com/article/0/im ... ec.fr.html
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Re: CANADA + QUEBEC

#118 Message par Incubus » 06 sept. 2008, 15:56

Par contre d'autres savent.
Mais comme d'habitude, les faits sont niés.
:lol:
A recent report from investment bank Merrill Lynch says house prices in Canada are clearly in bubble territory, with cities in the West especially so. The economic analysis, titled “Peaked: Canada’s Housing Market In Depth,” warns home prices are heading for a sustained downturn.

“We’re most concerned about Saskatchewan, where the doubling of house prices in both Regina and Saskatoon over the past two years has led us to estimate that these markets are now close to 50 percent overvalued—a level that our research denotes as the beginning of the ‘extreme’ zone where bust risks rise materially,” said the report (emphasis mine). After Saskatoon and Regina, the most overvalued homes are in Victoria, Vancouver, Edmonton, Sudbury, Calgary and Montreal.

The report stirred a firestorm of protest, from realtor associations and housing industry representatives, who claimed the report was flawed and that local conditions suggest home prices have not overly appreciated. In July, Finance Minister Jim Flaherty also said: “There is no bubble in the Canadian housing sector, that has not been our concern.”
http://www.thetrumpet.com/index.php?q=5434.3734.0.0
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Re: CANADA + QUEBEC

#119 Message par Incubus » 24 sept. 2008, 20:08

8)
Canada could be headed for mortgage meltdown, says Merrill Lynch Canada
2008-09-24
TORONTO — Contrary to the prevailing view that Canada's housing and mortgage markets are more stable than their U.S. counterparts, Merrill Lynch is warning that this country could face a meltdown that's similar to the one that has devasted the American economy.

In a report issued Wednesday, Merrill Lynch Canada economists said many Canadian households are more financially overextended than their counterparts in the United States or Britain.

They said it's only a matter of time before the "tipping point" is reached and the housing and credit markets crack in Canada.

The Merrill Lynch Canada report by economists David Wolf and Carolyn Kwan acknowledges that the analysis is more pessimistic than the prevailing view.

Many economists have been saying that Canada's housing and banking sectors are much more stable than their American counterparts and will likely slow down but not crash.

James Marple, an economist at TD Bank, said Wednesday "we don't feel there will be the kind of crash that we have seen in the United States."

For instance, he said, housing affordability has not declined like it has in the United States.

"We have seen a housing market that has stayed closer to what we feel are underlying demographic fundamentals," Marple said.

The housing sector in Canada has not "had that kind of glut of housing supply across the country" that would lead to the massive correction experienced in the U.S., he said.

But Merrill Lynch - whose U.S. parent is one of the biggest victims of a crisis in financial markets that is rooted in the American housing and mortgage meltdown - said Canadians should be wary.

Household net borrowing in Canada amounted to 6.3 per cent of disposable income in 2007 - meaning they're carrying more debt than households in the United Kingdom and not far off the peak U.S. shortfall in 2005 - just before the subprime mortgage crisis erupted.

"These data imply that the Canadian household sector is now overextending itself as much as the U.S. or U.K. ever did, challenging the consensus view that Canadian lenders and borrowers have been far more conservative through the cycle," the Merrill report says.

It also says housing prices are now falling and inventories of unsold homes are rising sharply in Canada suggesting that this market turnaround will not be a transitory phenomenon.

However, the prevailing view is that Canada's lenders have issued few of the type of subprime mortgages that sparked the U.S. crisis, which is continuing to ripple through the financial system.

In addition, many observers argue that Canadian residential properties are, by and large, not overvalued - considering the strength of regional economies in resource-rich provinces.

Said Marple, housing demand in Canada has been the strongest in places such as Alberta where there has been strong income growth and strong migration due to the oil industry and the oilsands projects.

"Those markets ... likely were a little bit overheated," he said.

"We have started to see prices falling down ... but nowhere near the type of correction that we have observed in the United States."

In fact, he said, if you take out the Alberta housing market, "home prices are still rising" across the country.

"We've moved into a more balanced market," said Marple, "where we have seen in the last year new listings growth outpace home sales."
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Re: CANADA + QUEBEC

#120 Message par BulleDog » 30 déc. 2008, 00:51

Vancouver se casse la gueule, C T pas trop tôt :

http://www.canadian-housing-price-chart ... _chart.htm

Incubus pourra confirmer.....
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Re: CANADA + QUEBEC

#121 Message par BulleDog » 30 déc. 2008, 18:00

Up si Incubus passait par là.
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Re: CANADA + QUEBEC

#122 Message par Incubus » 09 févr. 2009, 18:36

Après la théorie du plateau, voici la baisse suivi d'un rebond. :lol:
L'immobilier canadien baissera de 8% en 2009
Anne Robert, Lesaffaires.com 12:06 Pour en savoir plus

Selon les estimations de l’association canadienne de l’immeuble (ACI), le prix moyen dans le marché immobilier au Canada connaitra un recul de 8%.

Le recul sera plus marqué dans les provinces de l’Ouest et en Ontario où la correction n’est pas terminée. À l’exception de Terre-Neuve et Labrador, toutes les provinces connaitront des reculs dans les prix.

Le recul de 8% en 2009 sera suivi d’une très faible hausse de 1% en moyenne en 2010.

«Les acheteurs et les prêteurs hypothécaires sont plus prudents. Par conséquent les délais nécessaires pour conclure la vente d’un logement seront prolongés», a déclaré l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump.

Pour l’association canadienne de l’immeuble, le volume de transactions devrait baisser de 17% en 2008, ce qui suit une baisse équivalente en 2008. Le marché atteindra ainsi son niveau le plus faible depuis 2000.

Certains vendeurs qui ne sont pas prêts à concéder sur les prix feront sortir les logements du marché. «Le rétrécissement du choix pour les acheteurs permettra l’émergence d’un plancher pour les prix ouvrant la voie à une reprise possible en 2010», soutient Gregory Klump.

Le vrai mouvement d’accélération se produira en deuxième partie de 2010, estime l’ACI. Les moteurs de la relance seront l’Alberta et la Colombie Britannique.
http://www.lesaffaires.com/article/0/im ... 9-.fr.html

Pour enfoncer le clou.
La bulle immobilière est-elle sur le point d'éclater?
Publié le 30 septembre 2008 à 00h00
Mis à jour le 30 septembre 2008 à 22h53

Maurice Marchon

Collaboration spéciale
De janvier 2002 à août 2008, le prix moyen des maisons existantes s'est accru de 71 % au Canada, de 106 % à Calgary, de 102 % à Montréal, de 100 % à Vancouver et de 36 % à Toronto.


Après six ans d'augmentation du prix des maisons, les gens continuent d'acheter en croyant à tort que la tendance à la hausse se poursuivra ou du moins se stabilisera.

Une façon de déterminer s'il y a une surévaluation ou encore une sous-évaluation du prix des maisons existantes consiste à vérifier la relation à long terme entre le prix moyen de revente des maisons existantes et le revenu personnel disponible par habitant.



À très long terme, l'augmentation du prix des maisons ne peut pas s'éloigner systématiquement de celui du revenu personnel disponible par habitant. Cette relation est de même nature que la relation entre les dépenses de consommation et le revenu personnel disponible.

Toute déviation exagérée des dépenses de consommation financées par l'emprunt devra tôt ou tard s'ajuster à cette contrainte de long terme. On ne peut pas dépenser systématiquement plus que l'on gagne!


C'est pourtant exactement ce qui s'est passé au Canada au cours des dernières années: le prix moyen des maisons existantes s'est accru beaucoup plus rapidement que le revenu personnel disponible par habitant.


De plus le gouvernement, via la SCHL, a mis de l'huile sur le feu en accordant des programmes sans mise de fonds et en permettant aux consommateurs d'amortir leurs prêts hypothécaires sur 40 ans.


Ces nouveaux programmes ont stimulé le marché immobilier permettant à des gens qui n'avaient pas nécessairement les moyens de devenir propriétaire. Du premier trimestre de 2002 au deuxième trimestre de 2008, le revenu personnel disponible par habitant s'est accru de 29,5 % comparativement à 73,3 % pour le prix moyen des maisons existantes (graphique 1).


On notera également, que cette déviation a été moins marquée aux États-Unis puisque au cours des six ans qui ont précédé le sommet du prix des maisons de juin 2000 à juin 2006, le revenu personnel disponible a bondi de 26,5 % comparativement à 49,3 % pour le prix moyen des maisons existantes.


Cela veut dire que les ménages canadiens ont emprunté encore plus massivement pour investir dans l'immobilier. En effet, au deuxième trimestre de 2008, l'endettement (passif) des ménages canadiens en pourcentage du revenu personnel disponible a atteint un sommet de 137,6 % et dépasse maintenant celui des ménages américains qui est tombé à 133,9 % après avoir atteint un record de 139,1 % au 4e trimestre de 2007.


Certains propriétaires pourraient avoir une surprise lorsque viendra le temps d'effectuer un refinancement pour consolider leurs dettes alors que le prix des résidences serait à la baisse. On se retrouvera dans la même situation que les américains avec un prêt garanti par une hypothèque immobilière supérieure à la valeur de cette résidence fournie en garantie.


Tout semble correct aussi longtemps que les prix des maisons montent, tout comme ce fut le cas aux États-Unis, en Espagne, en Irlande et en Grande-Bretagne.


Cependant, lorsque les prix baissent, ceux qui ont acheté au sommet du marché et ceux qui ont refinancé leur hypothèque pour accroître leurs dépenses de consommation se trouveront en difficultés financières.


Par ailleurs, le nombre de maisons offertes sur le marché augmente au moment même ou le comportement pro-cyclique des banques les incite à resserrer leurs critères de financement. C'est ce qui s'est passé aux États-Unis comme le montre l'évolution du prix moyen de revente des maisons existantes aux États-Unis comparativement au Canada.


Le graphique 2 présente l'évolution des indices de prix moyen des maisons existantes normalisé à 1,0 en janvier 1980.


Cette normalisation à 1,0 n'entraîne pas de distorsion puisqu'en janvier 1980 le prix moyen des maisons était très semblable dans les deux pays (62 200 $CAN au Canada comparativement à 68 200 $US aux États-Unis).


Le prix des maisons existantes (graphique 3) a commencé à diminuer dans la région métropolitaine de Calgary (-8,2 % en août 2008 par rapport à l'année précédente), à Vancouver (-5,2 %) et dans l'ensemble du Canada (-4,1 %), alors que les prix continuent d'augmenter dans la région métropolitaine de Montréal (+6,8 %)

Lorsque les prix baissent, le potentiel de déclin est aussi accentué par le fait qu'au cours des dernières années les promoteurs immobiliers ont augmenté l'offre de maisons neuves à des niveaux supérieurs aux besoins à long terme.

Les graphiques 4 et 5 présentent l'évolution des mises en chantier au Canada et aux États-Unis par rapport à leur tendance à long terme. On voit très bien qu'au cours des dernières années les nouvelles constructions ont été bien supérieures aux besoins à long terme.


Lorsque les prix baissent, les mises en chantier et la construction résidentielle s'effondrent contribuant ainsi au ralentissement de l'activité économique et aux pertes d'emplois. Le processus est déjà bien avancé aux États-Unis alors qu'il est à peine commencé au Canada.


Avec le temps, la situation se rétablit puisque chaque trimestre de mises en chantier en-dessous de la demande à long terme contribuent à éponger l'excédent de maisons neuves et existantes sur le marché.

Cela prépare aussi la voie à une reprise éventuelle de la construction résidentielle et du prix des maisons. C'est un processus douloureux pour ceux qui n'ont pas été assez prudents, mais il n'est jamais trop tard pour prendre les mesures nécessaires pour assainir sa situation financière.


On peut éviter le pire en réduisant ses dépenses de consommation et en remboursant plus rapidement ses dettes, notamment sa marge de crédit personnel et ses cartes de crédit.
"Those who cannot remember the past are condemned to repeat it."
"If the wind blows hard enough, even turkeys fly."
Warren Buffett: "Ce que le sage fait au début, l'idiot le fait à la fin"

lauderdale

Re: Canada / Québec

#123 Message par lauderdale » 30 mars 2009, 16:11



Où sont les bonnes affaires ?
Un condo ou un bungalow ? En ville ou en banlieue ? Comment profiter de la nouvelle donne dans un marché immobilier en fin de boom ?

par Daniel Chrétien
publié dans L'actualité du 15 avril 2009


Maisons aux vitres cassées, commerces abandonnés, usines désaffectées couvertes de graffitis, quartiers éventrés par des autoroutes, des voies ferrées et des échangeurs décrépits : South Central, à Los Angeles, le South Side, à Chicago ? Non, le Sud-Ouest, à Mont-réal ! Le secteur le plus hot au Québec… dans le domaine de l'immobilier.
Pointe-Saint-Charles, Saint-Henri, Côte-Saint-Paul, Ville-Émard, la Petite-Bourgogne… Si vous vivez à Québec, Gaspé ou Normétal, ces quartiers de l'arrondissement du Sud-Ouest ne vous disent peut-être pas grand-chose. Aux yeux des Montréalais, ils évoquent pauvreté et misère. « Il y a 20 ans, habiter à Pointe-Saint-Charles était honteux », dit la mairesse, Jacqueline Montpetit.
C'est justement dans le Sud-Ouest qu'en 1945 Gabrielle Roy a campé l'action de Bonheur d'occasion, roman qui traitait de la pauvreté urbaine. Aujourd'hui, son héroïne, Florentine Lacasse, aurait du mal à reconnaître le quartier miséreux de sa jeunesse. La revitalisation du canal de Lachine et de la rue Notre-Dame a attiré une faune fortunée. Résultat : Florentine n'aurait plus les moyens d'habiter à Saint-Henri. La minuscule bicoque qui servait de cadre à sa vie, à l'angle des rues Saint-Ambroise et Saint-Augustin, est aujourd'hui évaluée à près de 100 000 dollars.
Le Sud-Ouest — 70 000 habitants, l'équivalent de la population de Chicoutimi — connaît donc un essor fulgurant. « On avait beaucoup de rattrapage à faire ! » précise la mairesse de l'arron-dissement. Depuis 2000, le prix médian des maisons individuelles y est passé de 96 000 à 275 000 dollars. Un bond de 186 % ! De quoi faire saliver les investisseurs les plus aguerris.
Michel Simard, 42 ans, avocat et agent d'artistes, rénove un triplex qu'il a acheté avec son conjoint l'an dernier, à un jet de pierre du marché Atwater, qu'il voit de sa cuisine. « Pour moi, c'était “hors du Plateau-Mont-Royal, point de salut”, dit-il. Aujourd'hui, rien ne pourrait me convaincre de retourner vivre dans ce quartier. Ici, on a de la place, on respire. »
De tout le Québec, c'est le Sud-Ouest, à Montréal, qui a été le plus atteint par la fièvre immobilière des dernières années, la valeur des maisons ayant parfois presque triplé ! L'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, à Montréal, et le quartier Saint-Roch, à Québec, ainsi que des municipalités comme Sainte-Catherine-de-Hatley et Saint-Denis-de-Brompton, en Estrie, Château-Richer et Stoneham, près de Québec, Val-Morin et Labelle, dans les Laurentides, ont tous connu une hausse du prix des maisons de plus de 150 % en huit ans.
Une envolée attribuable, d'une part, à l'attrait qu'exercent les quartiers centraux revitalisés et, d'autre part, à l'arrivée d'un premier contingent de baby-boomers à la retraite. « Les baby-boomers sont à l'origine du retour à la campagne auquel on assiste actuellement dans certaines régions », dit Daniel Gill, professeur à l'Ins-titut d'urbanisme de l'Université de Mont-réal (voir « Moi, je déménage au chalet ! »). Cet exode a eu des répercussions sur le prix des résidences de villégiature dans certains coins de l'Estrie, de la Montérégie et des Laurentides, qui se vendent désormais autour de 300 000 dollars…
Les prix ont cependant atteint leur limite au Québec, estiment des économistes et des spécialistes de l'immobilier. Ils entrevoient pour 2009 une baisse des prix de 2 % à 5 % ou, à tout le moins, une sta gnation qui devrait durer un an ou deux. « Après le marché extrêmement actif qu'on a connu jusqu'en 2007, il est normal qu'il y ait un ralentissement », dit François Des Rosiers, professeur de gestion urbaine et immobilière à l'Université Laval, à Québec. « En fait, on s'y attendait. »
Sans compter qu'on construit trop au Québec. Fin 2008, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), premier fournisseur d'assurance prêt hypothécaire au Canada, évaluait à 42 000 le nombre de nouveaux logements qui seront construits en 2009, alors que le nombre de nouveaux ménages formés pendant la même année est estimé à 35 000. C'est donc 7 000 logements de trop, selon l'organisme.
« Le surplus de maisons neuves pourrait faire baisser les prix », explique Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL. Une correction a toutefois été amorcée. En janvier, le nombre de mises en chantier connaissait un recul de 13 % par rapport à la même période l'an dernier.
Ginette Barolet et Carol Jarry, agentes immobilières pour La Capitale, à Montréal, constatent aussi un retour vers un marché « normal ». Retour souhaité, précisent les deux agentes, qui travaillent ensemble depuis près de 20 ans. Un marché normal est un marché où une propriété reste en vente environ 60 jours, où les acheteurs ont le temps de visiter deux ou trois fois la même propriété et où il n'y a pas de surenchère. « La période que nous venons de traverser n'avait rien d'agréable, malgré ce que les gens peuvent penser », dit Carol Jarry en parlant de l'effervescence qui a touché l'immobilier de 2000 à 2008. « Aucun agent n'aime exercer de la pression sur un acheteur pour qu'il dépose une offre 10 minutes après avoir fait sa première visite d'une maison, de crainte qu'un autre acheteur ne saute sur l'occasion. »
Le marché a beau montrer des signes de ralentissement, on y enregistre tout de même certains soubresauts. Comme ce rez-de-chaussée dans Rosemont, à Montréal : mis en vente à 299 000 dollars, en février, il a été vendu quelques jours plus tard… 305 000 dollars.
Il reste qu'au cours des prochaines années les vendeurs devront peut-être se contenter de 92 % du prix demandé, au lieu d'en obtenir 98 % ou 100 %, comme c'était le cas depuis plusieurs années, estime François Des Rosiers.
Ce répit sera le bienvenu pour les acheteurs. Car dans bien des coins du Québec, les ménages rament depuis 2000. Jamais, depuis la crise économique du début des années 1990, ils n'ont consacré une part aussi importante de leurs revenus au logement. Selon l'indice d'accessibilité à la propriété calculé par la Banque Royale du Canada (RBC), les propriétaires de bungalow consacrent en moyenne, au Québec, 35,3 % de leurs revenus bruts au remboursement de leur emprunt hypothécaire et au paiement de l'impôt foncier, de la taxe scolaire et des services publics.
À Montréal, pour le même type de propriété, c'est 40,4 % des revenus qui y passent, alors que les propriétaires de maisons à deux étages y engloutissent un peu plus de la moitié de leurs revenus. On est loin des 29,6 % enregistrés en 2001, mais on est également loin de l'indice d'accessibilité à Vancouver : 74 %. « Là-bas, le ménage moyen ne peut plus s'acheter un bungalow », dit Robert Hogue, économiste principal à la RBC.
La situation n'est pas différente de celle que l'on observe dans certains coins du Québec. « Des quartiers de Montréal ne sont plus accessibles aux acheteurs d'une première maison. Ils doivent sortir de l'île ou opter pour un petit condo », dit l'agente Ginette Barolet.
François Gauvin, 44 ans, cherche depuis quelques mois un appartement en copropriété à Montréal. Et il a bien du mal à trouver la perle rare : deux chambres à coucher, un stationnement (intérieur si possible) et une station de métro accessible à pied. Il est pourtant prêt à payer jusqu'à 350 000 dollars. Cadre à Air Canada, il écume l'arrondissement de Ville-Marie et le quartier Notre-Dame-de-Grâce. Les prix le sidèrent. « C'est cher sans bon sens, dit-il, l'air dépité. Mais avec l'économie qui tourne au ralenti, j'espère que les prix vont baisser et que je tomberai sur une bonne affaire. »
Peu importe les prévisions des économistes, les agents immobiliers — dont le salaire dépend de la vente de maisons — vous diront qu'attendre une baisse des prix avant d'acheter est une erreur. « La plus importante chute des prix, au cours des 25 dernières années, n'a été que de 4 % », note Michel Beauséjour, chef de la direction de la Fédération des chambres immobilières du Québec. « L'argent que vous économiserez en remettant votre achat à plus tard, vous le dépenserez pour payer votre loyer. Vous êtes prêt à acheter ? Alors allez-y. » (Voir le tableau « Tout le monde descend... ou presque », p. 30.)
Trois variables influencent directement le prix de vente des propriétés : les taux d'intérêt des prêts hypothécaires, la vigueur du marché de l'emploi et la confiance des consommateurs dans l'éco nomie. En général, jusqu'à l'automne 2008, ces trois variables étaient au beau fixe au Québec, poussant les prix des maisons vers les sommets que l'on connaît. Ce n'est plus le cas.
Depuis quelques mois, pas une semaine ne passe sans qu'on annonce des suppressions d'emplois. Des fleurons du Québec inc., comme Bombardier Aéronautique, Bell Helicopter et Pratt & Whitney, mettent leurs employés à pied par centaines. Même chose du côté des régions ressources, où des travailleurs des mines et de la forêt viennent régulièrement grossir les rangs des chômeurs. En tout, au Canada, 129 000 emplois ont été perdus en janvier. Une saignée qui pourrait bien ne pas être terminée : la CIBC prévoit 300 000 mises à pied au pays cette année. Et les mauvaises nouvelles ne s'arrêtent pas là.
Établi à 70 points par le Conference Board du Canada, l'indice de confiance des consommateurs flirte actuellement avec son plus bas niveau depuis le début des années 1980. « Un niveau de récession », précise Pedro Antunes, directeur des prévisions nationales et provinciales au Conference Board. Bref, les consommateurs ont le moral dans les talons. « Il faut s'attendre à une baisse de la consommation, particulièrement en ce qui concerne les achats importants, comme une maison ou une voiture », dit-il. Et ça ne va guère mieux du côté des chefs d'en treprise. Moins de 10 % d'entre eux entrevoient l'année 2009 avec optimisme.
L'effet sur le nombre de transactions immobilières au Québec a été immédiat. Dans les trois derniers mois de 2008, celles-ci ont diminué de près du tiers comparativement à la même période en 2007, tandis que les prix augmentaient de 6 %. « C'est le taux de confiance des consommateurs qui a joué », dit Michel Beauséjour. Des acheteurs retardent leur décision et des vendeurs attendent d'obtenir leur prix. »

En fait, seuls les taux hypothécaires sont encore avantageux pour les acheteurs. À la mi-février, des institutions financières comme la Banque de Mont-réal et TD Canada Trust offraient des taux d'intérêt inférieurs à 5 % pour cinq ans. À des années-lumière des 18 % qui saignaient les acheteurs dans les années 1980 et des 13 % du début des années 1990. « Toutes les semaines, à l'époque, des clients nous remettaient les clefs de leur maison en disant qu'ils n'étaient plus capables de rembourser leur emprunt », se rappelle Claude Béland, ex-président du Mouvement Desjardins et aujourd'hui président du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MEDAC), fondé en 1995 par le « Robin des banques », Yves Michaud.
Cette situation n'est pas sans rappeler ce qui se passe maintenant aux États-Unis, où le nombre de saisies immobilières pour défaut de paiement dépasse le cap du 1,5 mil-lion. À Detroit, gravement touchée par la crise de l'automobile, 51 % des propriétés à vendre sont liquidées par les banques, aux prises avec un parc immobilier dont elles veulent se départir. « C'est dramatique », dit Glenn Champion, directeur des ventes et des affaires juridiques chez Weir Manuel, un courtier de la région de Detroit. « Le marché est inondé de maisons vendues pour la moitié de leur valeur. »
Les saisies pour défaut de paiement n'atteindront pas cette ampleur au Québec. « Nos banques sont beaucoup plus prudentes et ne prêtent pas sans garantie », dit François Des Rosiers, de l'Université Laval. Les banques américaines ont multiplié les prêts hypothécaires à risque, comme les prêts ninja — pour no income, no job, no assets (pas de revenus, pas d'emploi, pas d'actifs) — ou les liar loans, prêts hypothécaires accordés sans vérification de crédit. Résultat : nombre d'Américains ont acheté une propriété sans en avoir les moyens, convaincus qu'elle allait prendre de la valeur rapidement. Or, le contraire s'est produit.
Dans certains États, notamment la Floride, la Californie et le Michigan, la valeur des propriétés a plongé de 20 % à 50 % en 2008, alors qu'elle s'appréciait de 25 % annuellement depuis plusieurs années. « La hausse des prix a été fulgurante, la chute est proportionnelle, dit Glenn Champion. Par exemple, une maison qui avait été achetée 300 000 dollars en 2007 a été récemment mise en vente par la banque au prix de 160 000 dollars. »
Au Canada, seules Vancouver et Calgary sont menacées de chutes de prix similaires. « La situation sera plus difficile là-bas qu'ici », dit François Des Rosiers. Si le prix du pétrole reste bas, il y aura des mises à pied et des faillites personnelles à Calgary. Inévitablement, le marché immobilier écopera. Vancouver a vécu son boom avant le reste du pays, au milieu des années 1990, lorsque la rétrocession de Hongkong à la Chine y a entraîné un déplacement massif de capitaux. Les prix ont grimpé au point que les ménages n'ont plus les moyens d'acheter. « Les salaires devront augmenter ou les prix devront baisser, dit Robert Hogue, de la RBC. Et le contexte économique actuel ne favorise pas les hausses salariales… »
Au pays de GM et de Chrysler, la crise immobilière aura eu une conséquence inattendue : les maisons neuves rapetissent ! Selon la National Association of Home Builders (association américaine des constructeurs de maisons), la superficie moyenne des nouvelles constructions est passée de 2 629 à 2 438 pi2 (de 244 à 226 m2 ) de 2007 à 2008. À l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ), on ne saura que l'été prochain si la même tendance s'applique à la province.
Là-bas, l'heure n'est résolument plus aux « monster houses », propriétés monstrueuses en pierres de synthèse dont le style s'inspire des manoirs français. Au Québec, ces propriétés de cinq, six ou sept chambres à coucher, comprenant presque autant de salles de bains, poussent toujours dans les quartiers Dix30, à Brossard, et Fontainebleau, à Blainville.
Des mastodontes condamnés à un avenir sombre, croit François Des Rosiers. « Les propriétés de luxe subiront les baisses de prix les plus marquées, dit-il. Cela comprend les chalets, les résidences secondaires et ces maisons-manoirs. » Et puisque de nos jours les gens veulent rester chez eux le plus longtemps possible, explique Kevin Hughes, de la SCHL, il faut se demander si ces propriétés constituent des endroits appropriés pour vieillir.
Selon l'urbaniste Daniel Gill, de l'Université de Montréal, 150 000 couples de baby-boomers dont les enfants ont quitté le nid familial réfléchissent actuellement à ce qu'ils feront de leur maison. Peu importe qu'ils décident de déménager à la campagne, de revenir vers les centres-villes ou d'aller vivre dans une résidence pour personnes âgées, une chose demeure : le marché immobilier sera inondé de maisons à vendre.
C'est pourquoi il invite les gens à y penser à deux fois avant d'acheter une propriété dans le but d'investir. « Dans 15 ans, on manquera de monde pour occuper les maisons, comme on manque actuellement de monde pour occuper les emplois, dit-il. À ce moment-là, la maison que vous considérez aujourd'hui comme une valeur refuge ne sera plus qu'un refuge sans valeur. » .

Les villes championnes
Les 20 municipalités — ou arrondissements — où les prix de l’immobilier ont connu les plus fortes hausses depuis 2000.
http://www.lactualite.com/economie/arti ... 50643_2976

Les condos à Québec et à Montréal
Le Plateau ou Pointe-aux-Trembles ? La Cité ou Charlesbourg ? Le prix médian des condos dans les deux plus grandes villes du Québec en un seul coup d'oeil.
http://www.lactualite.com/economie/arti ... 33506_7836

Chère Montréal...
Les 10 villes — ou arrondissements — où les prix de l’immobilier sont les plus élevés au Québec.
http://www.lactualite.com/economie/arti ... 150821_408


lauderdale

Re: Canada / Québec

#124 Message par lauderdale » 30 mars 2009, 19:22

Le Québec semblait épargner par la bulle. On dirait bien que non :
http://www.lactualite.com/economie/arti ... 50643_2976

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Re: Canada / Québec

#125 Message par YoppY » 14 nov. 2010, 00:53

Le choc immobilier des baby-boomers
13 novembre 2010, Michel Girard, LA PRESSE
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... oomers.php
Le marché immobilier québécois va connaître un bouleversement majeur à partir de la prochaine décennie. Cela touchera plus particulièrement les maisons unifamiliales. Et plus elles sont cossues, plus les propriétaires écoperont des conséquences du prochain choc immobilier.
(..)
Cette étude met en lumière un fait irréversible: les baby-boomers âgés actuellement entre 45 et 65 ans comptent rester dans leur propriété actuelle pour une autre période d'environ 14 ans en moyenne.
(..)
Ils ajoutent que le nombre de maisons individuelles à vendre augmentera quand les baby-boomers de 75 ans et plus devront délaisser le marché immobilier. Cela aura pour effet de modifier l'équilibre du marché, alors que l'offre de propriétés (maisons mises en vente) risque de dépasser la demande (nombre d'acheteurs potentiels).
(..)
Les analystes Guillotte et Lavoie rapportent, dans leur étude, que, d'ici 30 ans, le nombre d'acheteurs (les 25-59 ans) devrait être similaire au nombre de vendeurs (les 60 ans et plus). On parle donc d'un ratio acheteurs/vendeurs de 1 pour 1.
Sachez que ledit ratio acheteurs/vendeurs est de 2 pour 1 à l'heure actuelle. Et en 1970, on avait un ratio acheteurs/vendeurs de 3 pour 1.
Mince, la démographie prouve que mathématiquement la demande va chuter et les prix avec....
Ca peut pas monter jusqu'au ciel chez eux ? Rohh. Les losers ! :mrgreen:

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Re: Canada / Québec

#126 Message par BulleDog » 31 août 2011, 22:04

lapresseaffaires
Maxime Bergeron
LA PRESSE
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... -futur.php
Immobilier: retour vers le futur?
Publié le 30 août 2011 à 11h59 | Mis à jour le 31 août 2011 à 06h34
L'indice a reculé de 1,7 point à Montréal, à 130,1 points. Cela signifie que le revenu disponible moyen excède de 30,1% le salaire exigé par les prêteurs hypothécaires pour financer l'achat d'une résidence au prix moyen (plus de 300 000$).

Automne 1990. Le prix moyen d'une maison unifamiliale dépasse à peine 112 000$ à Montréal. Le choix est vaste, tout comme le pouvoir de négociation des acheteurs. Pourtant, les ménages sont moins capables que jamais de s'offrir un lieu où vivre.
Qui est le BulleDog ? http://www.bulle-immobiliere.org/forum/ ... 52#p263252 voir les ** New **

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Re: Canada / Québec

#127 Message par BulleDog » 31 août 2011, 22:05

Immobilier: les conditions sont toujours favorables, estime la SCHL
Publié le 29 août 2011 à 11h40 | Mis à jour le 29 août 2011 à 14h32
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... a-schl.php
La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) s'attend à ce que le secteur immobilier canadien continue à bénéficier de conditions favorables d'ici la fin de 2011.
Qui est le BulleDog ? http://www.bulle-immobiliere.org/forum/ ... 52#p263252 voir les ** New **

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Gustav Ivanovic
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Re: Canada / Québec

#128 Message par Gustav Ivanovic » 23 oct. 2011, 02:19

Vous n'allez pas me croire, mais il y aura des logements un jour ou l'autre.
Image
La bulle a pété. Qu'est-ce qu'on peut dire de plus ?

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finalgrunt
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Re: Canada / Québec

#129 Message par finalgrunt » 19 déc. 2011, 09:53

<Modération: demande traitée, file nettoyée>
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