Premier commentaire: Quelqu un ici peut il m'expliquer comment une chute des transactions de 25% (voire 35%) ne peut elle inevitablement s'accompagner d'une baisse des prix?
La baisse sera inévitablement différé, là dessus, chris a raison : les vendeurs sont des particuliers, non des entreprises. La différence, c’est qu’une entreprise a des frais, et doit payer le personnel, un particulier peut être plus patient.
Là ou chris est nettement moins cohérent, c’est qu’il semble s’imaginer que ces biens à vendre vont s’évanouir pour disparaître dans une sorte de cyberespace dont ils ne ressortiraient pas : un vendeur, fut il particulier, a besoin de vendre … il n’est pas forcé, dans le cas général, de vendre vite, mais il a, à minima prévu de vendre.
Dans certains cas, il peut mettre en location, mais, outre que cela n’est pas un cas général, cela fait pression à la baisse sur les loyers.
Avec l'augmentation chronique du chomage des primo accedant, je ne suis pas sur que ce commentaire sera toujours valide en juilet, on verra.
Surtout, il semble exploser pour les jeunes avec « bon profil », ce qui est très mauvais pour le marché. Les jeunes acquéreurs représentaient environ 8% des emprunteurs en 2007
Que l'on assiste en ce premier trimestre 2009 à un certain regain
d'intérêt dans l'ancien avec une augmentation par rapport à ce même
quatrième trimestre du nombre de compromis de vente signés
Ici, on retrouve le décalage d’un trimestre, manié avec un brin de dextérité : le fait de parler des compromis (ce qui est quasiment unique dans la communication des notaires), et non des actes, permet de prendre le niveau d’activité du Q4 2008 comme référence. Or, cette référence est doublement détestable, car elle correspond au trimestre le plus faible en terme de saisonnalité, et au plus fort de la crise de l’automne 2008.
Cela correspond à une volonté de « gommer » le T4 2008 terrain : les indices 2008 ne prennent pas encore en compte ce T4 terrain, car il correspond au T1 2009 au niveau des actes … par contre, on le prend comme référence
passée pour communiquer sur un rebond des compromis.
Avant l'heure, c'est pas l'heure, après l'heure, c'est plus l'heure ... en l'occurence, ca n'a jamais été l'heure.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.