Pret immobilier : le point de la Banque France
Pret immobilier : le point de la Banque France
Un rapport avec pleins de chiffres intéressants (inquiétants ?) dedans...
http://www.banque-france.fr/fr/publicat ... u138_5.pdf
Bonne lecture !
http://www.banque-france.fr/fr/publicat ... u138_5.pdf
Bonne lecture !
Que faut-il comprendre de ce rapport ?
Quelques questions que je me pose à la lecture de ce rapport :
§1 : Peut-on parler de "production" de crédit, comme si le crédit était un bien industriel, tangible, que l'on fabrique. Il me semble qu'un crédit, c'est avant tout un pari sur la production future des gens qui vont le rembourser, et là, je crois qu'on risque d'être déçu dans les années à venir.
§1, p 90 : Le krach immobilier du début années 90 paraît s'être mis en place avec une variation faible du niveau de création des crédits consentis aux particuliers. J'avais entendu dire qu'il s'était agi avant tout d'un krach sur l'immobilier professionnel, est-ce que c'est l'explication ?
Cela voudrait dire également que les particuliers investisseurs locatifs ont été globalement peu touchés au cours du krach précédent par l'effet d'étranglement (loyer en baisse / remboursements constants). Au vu du rythme de l'augmentation des crédits consentis aux particuliers depuis 1997, ce ne sera pas le cas si un krach commence dans les prochaines années (le "si" n'étant ici qu'une précaution rhétorique).
§1.1 : "La hausse des prix est accompagnée par l'augmentation de la production de crédit" et §1.2 : "La baisse des taux d'intérêts a constitué un facteur de soutien essentiel au marché et compensé une partie de la hausse des prix"
La Banque de France cherche-t-elle à expliquer que la BCE est directement responsable de la bulle immobilière actuelle ?
§2.1 : Dans le neuf, 55% des achats ont été des investissements locatifs en 2004.
Que se passera-t-il quand ces propriétaires-investisseurs se retrouveront face à une baisse significative des loyers ?
Quelle est la conclusion manquante du rapport : que tout se met en place pour que les particuliers empruntant aujourd'hui pour investir dans le locatif se fassent plumer d'ici peu ?
§1 : Peut-on parler de "production" de crédit, comme si le crédit était un bien industriel, tangible, que l'on fabrique. Il me semble qu'un crédit, c'est avant tout un pari sur la production future des gens qui vont le rembourser, et là, je crois qu'on risque d'être déçu dans les années à venir.
§1, p 90 : Le krach immobilier du début années 90 paraît s'être mis en place avec une variation faible du niveau de création des crédits consentis aux particuliers. J'avais entendu dire qu'il s'était agi avant tout d'un krach sur l'immobilier professionnel, est-ce que c'est l'explication ?
Cela voudrait dire également que les particuliers investisseurs locatifs ont été globalement peu touchés au cours du krach précédent par l'effet d'étranglement (loyer en baisse / remboursements constants). Au vu du rythme de l'augmentation des crédits consentis aux particuliers depuis 1997, ce ne sera pas le cas si un krach commence dans les prochaines années (le "si" n'étant ici qu'une précaution rhétorique).
§1.1 : "La hausse des prix est accompagnée par l'augmentation de la production de crédit" et §1.2 : "La baisse des taux d'intérêts a constitué un facteur de soutien essentiel au marché et compensé une partie de la hausse des prix"
La Banque de France cherche-t-elle à expliquer que la BCE est directement responsable de la bulle immobilière actuelle ?
§2.1 : Dans le neuf, 55% des achats ont été des investissements locatifs en 2004.
Que se passera-t-il quand ces propriétaires-investisseurs se retrouveront face à une baisse significative des loyers ?
Quelle est la conclusion manquante du rapport : que tout se met en place pour que les particuliers empruntant aujourd'hui pour investir dans le locatif se fassent plumer d'ici peu ?
§1.1 : Petite remarque... la BCE ne peut pas à la fois être responsable de la bulle immobilière en France à cause des taux trop bas et d'étrangler la croissance (notamment en Allemagne) avec des taux trop hauts. D'ailleurs beaucoup de pays de la zone euro ne connaissent pas de bulle, au contraire. Ils auraient besoin d'un petit coup de pouce de ce côté-là.
La priorité de la BCE, c'est la lutte contre l'inflation, une politique monétaire plutôt restrictive, souvent critiquée d'ailleurs.
Les différences qui persistent entre le économies nationales va à plus moins long terme poser un sacré défi à la BCE, et à l'euro.
La priorité de la BCE, c'est la lutte contre l'inflation, une politique monétaire plutôt restrictive, souvent critiquée d'ailleurs.
Les différences qui persistent entre le économies nationales va à plus moins long terme poser un sacré défi à la BCE, et à l'euro.
la BCE ne peut pas à la fois être responsable de la bulle immobilière en France à cause des taux trop bas et d'étrangler la croissance (notamment en Allemagne) avec des taux trop hauts.
Entièrement d'accord, la BCE n'est pas responsable de grand-chose. Quand on appuie d'un côté, ça dépasse toujours de l'autre.
Mais, d'ici quelques années, il faudra bien que les petits propriétaires dans la panade rejettent la responsabilité de leurs malheurs sur un coupable facilement identifiable. Dans ce cas, l'explication facile commence déjà à apparaître : c'est la faute aux taux d'intérêt trop bas, qui poussent les gens à s'endetter à l'insu de leur plein gré. Salauds de technocrates !
Entièrement d'accord, la BCE n'est pas responsable de grand-chose. Quand on appuie d'un côté, ça dépasse toujours de l'autre.
Mais, d'ici quelques années, il faudra bien que les petits propriétaires dans la panade rejettent la responsabilité de leurs malheurs sur un coupable facilement identifiable. Dans ce cas, l'explication facile commence déjà à apparaître : c'est la faute aux taux d'intérêt trop bas, qui poussent les gens à s'endetter à l'insu de leur plein gré. Salauds de technocrates !
C'est surtout l'allongement de la durée des prets qui permet de s'endetter davantage. 5 ans de plus = 40% de pouvoir d'achat en plus ! Alors qu'1% de moins en taux ne fait gagner que 4 a 5% de pouvoir d'achat... Les 2 ensemble ça devient miraculeux !deago a écrit : Mais, d'ici quelques années, il faudra bien que les petits propriétaires dans la panade rejettent la responsabilité de leurs malheurs sur un coupable facilement identifiable. Dans ce cas, l'explication facile commence déjà à apparaître : c'est la faute aux taux d'intérêt trop bas, qui poussent les gens à s'endetter à l'insu de leur plein gré. Salauds de technocrates !
franchement je trouve se document tres réaliste de la situation mais c est dommage d avoir 6 mois de retard
sinon beaucoup de choses y sont les taux bas ne couvre pas l augmentation allongement durée de credit exclusion des primo
prescence de speculation de propriétaire qui vende pour acheter plus grand
sinon beaucoup de choses y sont les taux bas ne couvre pas l augmentation allongement durée de credit exclusion des primo
prescence de speculation de propriétaire qui vende pour acheter plus grand
prèt à taux zéro : très marginal
Je note que les prèts à taux zéro ne représentent que 1,2% des montants des crédits accordés en 2004 ... ce qui est bien inférieur à l'influence que certains média leur accordent
Et je rajouterai que le PTZ ne concerne qu'une part infime du crédit autant dire que cela peut constituer un stimulant psychologique mais vraissemblablement pas économique. J'ai remarqué en faisant une simulation (oui j'ai le droit au PTZ et au plus haut rendement!) que le remboursement était globalement reporté aux 2/3 années de fin de crédit. Quelqu'un peut-il confirmer et m'expliquer. Ca fait des mensualités monstrueuses sur les dernières années...
C'est ecrit en grand dans leur rapport , mais ils ne donnent aucune argumentation sur ce point, aucun chiffre montrant de combien la baisse des taux a permis 'soi-disant' de compenser la hausse des prix.....Banque De France a écrit :La baisse des taux d’intérêt a constitué
un facteur de soutien essentiel au marché
et compensé une partie de la hausse des prix
et pour cause , la baisse des taux des 5 dernière années permet d'emprunter aujourd'hui 10 à 15% de plus , alors que sur la même période les prix ont fait presque +100% !!!!
La vérité est que la baisse des taux ne compense quasiment pas la hausse des prix