Capitaine Flam a écrit :Très brièvement et peu cohérent, car fatigue : éléments de réponse.
Tu sais si on t'ennuie, tu peux nous mépriser et nous traiter de manière condescendante.
Capitaine Flam a écrit :Approche Keynésienne.
Là tout de suite on sent bien l'aspect pratique et immédiatement applicable, pas la théorie fumeuse.
Capitaine Flam a écrit :Comme la propension marginale à consommer décroît avec le revenu,
Vrai en moyenne, vrai pour mon cas particulier, mais faux pour certains très riches qui claquent tout et finissent endettés. Pour ceux là, les taxes sur le luxes sont un moyen à ne pas oublier.
Capitaine Flam a écrit :les hausses de salaires réels sont économiquement inefficaces pour les hauts revenus
Ce n'est pas l'avis des banquiers de Wall Street...
Capitaine Flam a écrit :car alors le gain de pouvoir d'achat n'est pas utilement réinjecté dans l'économie via consommation supplémentaire mais épargné.
L'épargne génère alors un revenu réel (ou un revenu théorique) qui est alors taxé par l'impôt sur le revenu et la CSG (dans mon modèle théorique absolument pas applicable).
Capitaine Flam a écrit :Ainsi, selon cette approche, il apparaît que les hausses de salaires réels induites par un allègement de charges ne seraient justifiées que pour les bas salaires, ce qui est déjà partiellement le cas (allègements progressifs jusqu'à 1,6 SMIC) et ce qui a un effet significativement positif sur l'emploi (d'autant plus que le chômage affecte surtout les moins qualifiés et par conséquent les moins rémunérés).
C'est vrai, la mesure que nous proposons est bien plus efficace pour les salaires faibles. Mais il faut faire attention à ne pas créer d'effets de seuils (comme le SMIC lui même) qui ont pour effet de bloquer la progression des salaires (pour augmenter le salarié l'entreprise voit un cout salarial augmenter nettement plus vite)
Capitaine Flam a écrit :Mais il apparaît tout aussi clairement que si cette mesure a permis d'infléchir la tendance, elle n'a cependant pas permis de l'inverser.
Donc tu reconnais que ce que nous proposons a l'air de marcher, du moins d'aller dans la bonne direction mais qu'on n'est pas allés assez loin ? (en particulier s'arrêter à 1.6 SMIC n'est pas suffisant, il faudrait aller au moins jusqu'à 3 ou 4 SMIC, comme les plafonds sécu)
Capitaine Flam a écrit :Les éléments favorisant le chômage sont donc multiples, et en particulier l'effet du coût du travail qui est à relativiser.
Bien sur, d'autant plus que si il n'y a vraiment pas de travail pour tout le monde, il est mauvais pour la société de conserver un chômage de masse. Il est à noter que l'effet cout du travail est aussi à relativiser pour les entreprises elles mêmes...
Capitaine Flam a écrit :Finalement, le niveau du chômage en tant que tel n'est-il pas un indicateur dépassé ?
Il faut quand même mesurer les ressources non utilisées et mobilisables, surtout quand en face l'état à des projets (recherche par exemple) dont on limite les "budgets" par manque de "moyens".
Capitaine Flam a écrit :La vraie question étant plutôt comment est supporté financièrement, économiquement et socialement le chômage.
Donc tu dis finalement comme moi que chomdu+pognon=vacances.
Capitaine Flam a écrit :Car le plein-emploi façon libéralisme US avec des travailleurs pauvres, voire le plein-emploi façon URSS,
sont-il préférable à un niveau de chômage plus élevé mais mieux supporté car totalement financé, suffisamment indemnisé et socialement accepté ?
Bien sur que non, nous ne voulons pas des travailleurs pauvres. Sur ce point nous sommes bien d'accord.
Capitaine Flam a écrit :On en revient là au problème fondamental de la répartition des richesses.
Et au constat (qu'on voit sur les graphes de Disco) que les problèmes que nous rencontrons sont concomitants à une évolution de cette répartition des richesses vers les classes les plus riches... Corrélation n'est pas raison, mais mérite de se poser la question.
Les bonnes idées triomphent toujours. D'ailleurs c'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes.
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