L'AGEFI:Y a-t-il une bulle immobilière aux Etats-Unis ?

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canicule
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L'AGEFI:Y a-t-il une bulle immobilière aux Etats-Unis ?

#1 Message par canicule » 20 juil. 2005, 09:39

Analyse de Jacques Ninet dans l'AGEFI d'hier.

Je reproduis des citations. L'accès internet est me semble-t-il payant.
http://www.agefi.fr/articles/article.asp?ID=956329

La hausse du prix des logements, à travers le monde, pose de façon de plus en plus insistante la question de sa nature spéculative. Pourtant, au-delà de la controverse sur l'existence d'un risque de scénario « bulle-krach », c'est surtout la marginalisation de cette question dans la très large majorité des travaux prospectifs qui frappe le plus.

[...]

L'un des traits majeurs de toute bulle spéculative est définitivement d'être tout simplement niée par une majorité d'observateurs, quasiment jusqu'à la fin de l'épisode.
[...]

Pourquoi est-il aussi important de se pencher sur la bulle immobilière américaine ? Parce qu'elle est au cœur du projet de Ownership Society de G.W. Bush et qu'elle est à la fois l'expression et le vecteur de la mutation de l'économie américaine vers une économie basée sur la richesse patrimoniale (Asset-based Economy).

[...]

Si bulle il y a, ce que nous pensons, et qu'elle venait simplement à cesser de croître, ce qui conduirait pour le moins à un arrêt des transactions, l'effet richesse cesserait, qu'il soit simplement psychologique ou bien concret. Il faudrait alors trouver un autre soutien pour la consommation, un autre moteur pour la croissance. Pour un monde industrialisé très dépendant de la conjoncture américaine, un tel événement aurait des conséquences directes - sur l'économie chinoise - et indirectes - la contagion sur d'autres marchés immobiliers.
L'article décrypte les raisons pour lesquelles il est, de façon générale, difficile de faire un diagnostic des prix du marché immobilier, rappelle que le marché immo est sujet à des variations cycliques, que la bulle se développe par propagation de l'euphorie, le risque lié au crédit et à la complaisance des régulateurs du système (banque centrale, ...). Enfin, il annonce la fin du modèle capitaliste US où les revenus salariaux suivaient la hausse de la productivité, et explique que la hausse de l'immobilier est venu compenser la perte de pouvoir d'achat issue des revenus et du patrimoine d'actifs financiers.

Pas de tentative de faire la moindre analogie avec d'autres marchés que celui US, est-ce par timidité??? :wink:

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canicule
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#2 Message par canicule » 20 juil. 2005, 12:03

Et aussi, sur le même site, mais en accès gratuit:

"Le marché immobilier français donne des signes d'essoufflement"

http://www.agefi.fr/articles/article.asp?id=956346

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slash33
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#3 Message par slash33 » 20 juil. 2005, 12:45

gratuit que neni!

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#4 Message par canicule » 22 juil. 2005, 15:18

A propos des US, voir article suivant qui parle de l'arbitrage possible en vendant pour encaisser la plus-value immobilière....
In early 1999, David Barnes, an executive who manages wind farms for investment bank Babcock & Brown, bought a modest stucco ranch in a bedroom community near San Diego for $350,000. He wanted it for the usual reasons: as a place to raise a family, store the RV, and park his golf clubs. Since then the real estate frenzy has pushed the value of that ho-hum house to $1.1 million, handing Barnes an unexpected, maybe once-in-a-lifetime paper windfall, the kind of money it would take him decades to save on his salary.
http://www.fortune.com/fortune/investor ... 31,00.html

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