Bon ; suite du premier post viewtopic.php?t=32600: intéressons nous maintenant à l’année 2007.
Au risque de provoquer des grognements, je vais me baser essentiellement sur l’indice FNAIM, dont j’ai conclu, dans ma première partie, qu’il est à priori le plus fiable.
Who knows nous dit qu’il pense que l’année est déjà jouée … cela dépend comment on l’entend : elle est derrière nous, c’est une évidence chronologique, mais, elle peut néanmoins nous apporter des surprises au niveau de l’immobilier, car ce qui s’est passé sur l’indice FNAIM, si il se confirme dans la vraie vie, n’est pas anodin du tout.
En effet, que nous montre l’indice FNAIM ?
Qu’après une reprise, ma foi assez traditionnelle aux T1 2007 et T2 2007 (terrain), succédant à une stagnation aux T3-T4 2006 (terrain), o a eu un T3 2007 éprouvant, et nettement négatif, pour la première fois depuis … pfiouuuuu … plus longtemps que ca.
Au T1 2007 terrain, l’indice prend environ 0.4%, contre 1.2% au T1 2006 ; au T2 2007 terrain, l’indice prend 2%, mais il avait pris 3.3% au T2 2006 ; au T3 2007 il perd 1.5%, contre une quasi stabilité au T3 2006.
Le rythme trimestriel est donc tendanciellement 1.5% inférieur à ce qu’il était il y a un an, et la dérive se creuse à partir du printemps ; or, je l’ai dit, j’estime que, début 2007 , ce rythme était de 5% par an, soit 1.25% par trimestre. On serait donc aujourd’hui arrivé à une stabilité, voire une légère baisse.
Bien sur, cela n’est qu’une reconstitution, et on me reprochera de ne pas avoir pris en compte le rebond de 0.8% du dernier indice, qui appartient au T4.
A ce propos, en 2006, le T4 avait donné une hausse de 1.25% ; on pourrait donc anticiper une stabilité, et le +0.8 du mois dernier s’inscrit finalement assez bien dans cette logique. Cela nous mettrait l’indice FNAIM en fin d’année autour de 203 ; soit 1% de hausse annuelle. Surtout, la tendance CVS ne serait désormais plus haussière.
Pas encore réellement baissière non plus, cela dit, mais ...
la fin : viewtopic.php?f=3&t=33572&start=0
La bulle : II) là ou tout commence...
-
- ~~+
- Messages : 14335
- Enregistré le : 18 avr. 2006, 12:50
- Localisation : 94
La bulle : II) là ou tout commence...
Modifié en dernier par fabriceb le 12 juin 2008, 18:40, modifié 2 fois.
Il vaut mieux se taire et passer pour un *** plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet.
-
- ~~+
- Messages : 14335
- Enregistré le : 18 avr. 2006, 12:50
- Localisation : 94
-
- Messages : 1491
- Enregistré le : 11 sept. 2007, 17:02
Je suis d'accord avec immofurax. les analyses de courbes, c'est bien beau, c'est empirique, mais surtout ca fonctionne tant qu'on envisage pas de krach.
Par krach je parle ici de phénomène "non linéaire" ou les agents économiques n'ont aucune idée de l'anticipation du marché.
Dans le cas d'un marché boursier, c'est plus rapide, mais même si la baisse est de 7% par an pendant 5 ans dans l'immobilier, tant que la psychologie des acteurs est bouleversée et que leur anticipation est nulle, j'appelle ca un krach, on ne sait pas quand ca s'arrête.
Par krach je parle ici de phénomène "non linéaire" ou les agents économiques n'ont aucune idée de l'anticipation du marché.
Dans le cas d'un marché boursier, c'est plus rapide, mais même si la baisse est de 7% par an pendant 5 ans dans l'immobilier, tant que la psychologie des acteurs est bouleversée et que leur anticipation est nulle, j'appelle ca un krach, on ne sait pas quand ca s'arrête.
-
- ~~+
- Messages : 5003
- Enregistré le : 08 nov. 2007, 05:05
- Localisation : Ardèche / Savoie / Corse
un peu comme depuis 1999
avec un crack à la hausse !
ne dit-on pas d'ailleurs que les vendeurs ont cracké ?
à se demander si le mythe de la croissance économique infinie allais pas s'appliquer à l'immobilier !
avec un crack à la hausse !
ne dit-on pas d'ailleurs que les vendeurs ont cracké ?

à se demander si le mythe de la croissance économique infinie allais pas s'appliquer à l'immobilier !
Le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine.
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin"
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin"
-
- Messages : 237
- Enregistré le : 03 août 2007, 19:58
-
- Messages : 1158
- Enregistré le : 26 mai 2006, 12:16
Vous négligez une chose en scrutant ces indices. Ils sont manipulés, sans être complétement déconnectés de la réalité (là, ils perdraient toute crédibilité). Le gouvernement et les professionnels veulent avant tout rassurer. Donc retarder l'annonce des baisses et les minimiser. Accessoirement, en retardant l'annonce des retournements de marché, certains gagnent beaucoup d'argent.
Ils sont issus de calculs inconnus et non contrôlés pour "corriger" des variations saisonnières ou des effets de composition des ventes. Rien ne nous garantie contre un biais de méthode (au contraire). Le fait que l'INSEE s'accorde avec la FNA** devrait inciter à la plus grande méfiance.
Un biais de méthode pourrait conduire à, par exemple, +2 points annuels en début de baisse (mauvaise prise en compte d'une baisse sur les grandes surfaces, par exemple). L'évolution de l'indice transformerait ainsi un retournement en ralentissement.
En outre, la base de données brutes de ces indices n'est pas fiable, qu'il s'agisse de la FNA** ou de l'INSEE. Donc décortiquer aussi minutieusement ces indices n'a aucun intérêt.
Même le Sénat a conclu que l'on connaissait trop mal l'évolution des prix en France ! Rien ne permet de corroborer ces indices. Aucun travail national sérieux d'ensemble.
Sarkozy est redevenu locataire. Voilà un indicateur qualitatif fiable...
Ils sont issus de calculs inconnus et non contrôlés pour "corriger" des variations saisonnières ou des effets de composition des ventes. Rien ne nous garantie contre un biais de méthode (au contraire). Le fait que l'INSEE s'accorde avec la FNA** devrait inciter à la plus grande méfiance.
Un biais de méthode pourrait conduire à, par exemple, +2 points annuels en début de baisse (mauvaise prise en compte d'une baisse sur les grandes surfaces, par exemple). L'évolution de l'indice transformerait ainsi un retournement en ralentissement.
En outre, la base de données brutes de ces indices n'est pas fiable, qu'il s'agisse de la FNA** ou de l'INSEE. Donc décortiquer aussi minutieusement ces indices n'a aucun intérêt.
Même le Sénat a conclu que l'on connaissait trop mal l'évolution des prix en France ! Rien ne permet de corroborer ces indices. Aucun travail national sérieux d'ensemble.
Sarkozy est redevenu locataire. Voilà un indicateur qualitatif fiable...