Tout d'abord ce que l'INSEE dit à propos des logements :
au 1er janvier 2005, la France métropolitaine compte 30,6 millions de logements, dont 25,6 millions sont des résidences principales, soit 1,8 million de plus qu’en 1999. C’est dans les communes périurbaines que la croissance du nombre de résidences principales est la plus élevée. Les nouveaux logements sont majoritairement des maisons dont la superficie ne cesse d’augmenter. Dans l’habitat collectif, la construction récente porte sur des appartements de taille moyenne.
Oui mais dans quels conditions d'accès dans le contexte de surcoût des terrains et des matières premières ?
Cette augmentation résulte pour l’essentiel de la construction de nouveaux logements : 310000 logements ont été achevés en moyenne chaque année depuis 1999, avec une accélération en 2003 et 2004. Les autres événements - destructions, fusions, éclatements de logements, transformations en logements de locaux à usage non résidentiel ou l’inverse - n’y contribuent que marginalement.
Si quelqu'un peut rappeler les chiffres qui présument d'une pénurie, qu'il se présente maintenant (ou se taise à jamais
)
Le grahique 'Ancienneté dans le logement au 1 juillet 2004 selon le statut d'occupation' est intéressant. Il faudrait faire un calcul d'aire pour voir si les locataires bénéficient dans leur grande majorité d'un logement de moins de 10 ans.
En moyenne, les ménages résident dans leur logement depuis 15 ans. L’ancienneté d’occupation varie fortement avec le fait d’être propriétaire ou locataire : 19 ans en moyenne pour les propriétaires contre 7 ans pour les locataires du parc privé, avec une forte proportion de ménages dans les lieux depuis 1 ou 2 ans seulement (graphique) et 11 ans pour les locataires du parc HLM .
On est loin des 7 ans entre l'achat et la revente non ? Alors où est donc passée la mobilité ??
65,3 % des ménages sont composés d’une ou de deux personnes en 2004-2005, contre 62,1% en mars 1999.
De plus en plus seuls et sans enfant ?
En effet, les résidences secondaires représentent une fraction stable du parc (autour de 10%), tandis que la proportion de logements vacants a sensiblement baissé sur la période, pour atteindre son niveau le plus faible depuis 40 ans (6,1 %).
Très faible baisse du taux de logements vacants en fait : 6.21% en 2004 (pourcentage calculé à partir des données INSEE recensées dans la synthèse statistique).