[INSEE] Enquête annuelle de recensement 2005 : les résultats

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slash33
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[INSEE] Enquête annuelle de recensement 2005 : les résultats

#1 Message par slash33 » 17 janv. 2006, 14:23

L'INSEE vient de publier les résultats du dernier recensement.
http://www.insee.fr/fr/home/home_page.asp

Bilan démographique :
La croissance démographique s’étend toujours plus loin des villes
En France, la fécondité des femmes augmente toujours
Au 1er janvier 2006, la population de la France métropolitaine et des départements d'outre-mer est estimée à 62,9 millions d'habitants. Le nombre de naissances a augmenté en 2005 et atteint presque le niveau record de l'an 2000. Pour la deuxième année consécutive, le nombre de décès est inférieur à ce que donnerait le prolongement de la tendance à la baisse de la mortalité des dernières décennies. L'espérance de vie est stable, 76,7 ans pour les hommes et 83,8 ans pour les femmes. Pour la première fois depuis le pic de l'an 2000, le nombre de mariages reste constant tandis que la progression du nombre de pacs se poursuit.
Logements: 30,6 millions de logements au 1er janvier 2005 (31,3 millions avec les D.O.M)

Confirmation du taux de propriété :
Près de 57 % des ménages sont propriétaires de leur logement

pitouchok

#2 Message par pitouchok » 17 janv. 2006, 15:23

En tout cas le mythe de la demographie galopante en prends un coup seulement 0.5 % de français en plus sur un an.


"La population de la France (métropole et DOM) est estimée à 62,9 millions d'habitants au 1er janvier 2006, soit 367.600 de plus que l'année précédente, selon l'Insee, qui a présenté ce matin son enquête de recensement effectuée en 2005."

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polo92
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#3 Message par polo92 » 17 janv. 2006, 15:56

Y'a donc eu plus de nouveaux logements (+ de 400 000) que de nouveaux habitants (env 300 à 350 000).

et la différence risque de s'accentuer en 2006.

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Gandalf_barbones
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#4 Message par Gandalf_barbones » 17 janv. 2006, 16:12

vous parriez combien que la natalité va bien baisser dans les prochaines années, vu le nmbre de jeunes couples qui se sont endettés à longue durée pour des biens minuscules?

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SuperCarotte
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#5 Message par SuperCarotte » 17 janv. 2006, 16:47

polo92 a écrit :Y'a donc eu plus de nouveaux logements (+ de 400 000) que de nouveaux habitants (env 300 à 350 000).

et la différence risque de s'accentuer en 2006.
...et il y a plus d'un occupant par logement

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Gandalf_barbones
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#6 Message par Gandalf_barbones » 17 janv. 2006, 16:50

SuperCarotte a écrit :
polo92 a écrit :Y'a donc eu plus de nouveaux logements (+ de 400 000) que de nouveaux habitants (env 300 à 350 000).

et la différence risque de s'accentuer en 2006.
...et il y a plus d'un occupant par logement
2,4 en moyenne

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#7 Message par slash33 » 17 janv. 2006, 21:10

Tout d'abord ce que l'INSEE dit à propos des logements :
au 1er janvier 2005, la France métropolitaine compte 30,6 millions de logements, dont 25,6 millions sont des résidences principales, soit 1,8 million de plus qu’en 1999. C’est dans les communes périurbaines que la croissance du nombre de résidences principales est la plus élevée. Les nouveaux logements sont majoritairement des maisons dont la superficie ne cesse d’augmenter. Dans l’habitat collectif, la construction récente porte sur des appartements de taille moyenne.
Oui mais dans quels conditions d'accès dans le contexte de surcoût des terrains et des matières premières ?
Cette augmentation résulte pour l’essentiel de la construction de nouveaux logements : 310000 logements ont été achevés en moyenne chaque année depuis 1999, avec une accélération en 2003 et 2004. Les autres événements - destructions, fusions, éclatements de logements, transformations en logements de locaux à usage non résidentiel ou l’inverse - n’y contribuent que marginalement.
Si quelqu'un peut rappeler les chiffres qui présument d'une pénurie, qu'il se présente maintenant (ou se taise à jamais :lol:)

Le grahique 'Ancienneté dans le logement au 1 juillet 2004 selon le statut d'occupation' est intéressant. Il faudrait faire un calcul d'aire pour voir si les locataires bénéficient dans leur grande majorité d'un logement de moins de 10 ans.
En moyenne, les ménages résident dans leur logement depuis 15 ans. L’ancienneté d’occupation varie fortement avec le fait d’être propriétaire ou locataire : 19 ans en moyenne pour les propriétaires contre 7 ans pour les locataires du parc privé, avec une forte proportion de ménages dans les lieux depuis 1 ou 2 ans seulement (graphique) et 11 ans pour les locataires du parc HLM .
On est loin des 7 ans entre l'achat et la revente non ? Alors où est donc passée la mobilité ??
65,3 % des ménages sont composés d’une ou de deux personnes en 2004-2005, contre 62,1% en mars 1999.
De plus en plus seuls et sans enfant ?
En effet, les résidences secondaires représentent une fraction stable du parc (autour de 10%), tandis que la proportion de logements vacants a sensiblement baissé sur la période, pour atteindre son niveau le plus faible depuis 40 ans (6,1 %).
Très faible baisse du taux de logements vacants en fait : 6.21% en 2004 (pourcentage calculé à partir des données INSEE recensées dans la synthèse statistique).
Modifié en dernier par slash33 le 17 janv. 2006, 21:34, modifié 2 fois.

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#8 Message par ReG_ » 17 janv. 2006, 21:26

Ce sont des retraités visiblement, il n'y a plus qu'eux pour rester 15 ans et plus dans un logement !
Ex-moderateur. La pluralité des opinions est le fondement de la démocratie.

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#9 Message par slash33 » 17 janv. 2006, 21:43

Tableau récapitulatif de la démographie : constat mitigé.
http://www.insee.fr/fr/ffc/pop_age3.htm

On remarquera la constance du taux de natalité qui contredit la baisse de natalité qui a été avancée sur le forum. Explications ?

Si tel est le cas, comment expliquer la hausse du nombre de ménages à une ou deux personnes ? Décohabitation de couples sans enfant ou de personnes agées, concubinage/pacs, unions libres... ?

Le paradoxe des naissances :
Pourtant, le nombre de femmes de 20 à 40ans, qui mettent au monde 96 % des enfants, continue de baisser (– 0,4 % entre 2004 et 2005). Mais cette baisse est plus que compensée par le fait que les femmes ont en moyenne plus d'enfants qu'a cours des années précédentes : en 2005, l'indice conjoncturel de fécondité est de 194 enfants pour 100 femme contre 192 en 2004 (tableau 3).
Pas de baisse de l'indice de fécondité mais moins de ménages avec enfants compensés par d'autres qui font plus d'enfants (ou est-ce une conséquence statistique des décohabitations - les couples se recombinant autour des enfants de chaque conjoint ??)
Modifié en dernier par slash33 le 17 janv. 2006, 21:58, modifié 1 fois.

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#10 Message par slash33 » 17 janv. 2006, 22:00

Maxime a écrit :Les femmes qui ont un enfant à plus de 40 ans, ca ne court pas les rues pourtant elles sont dans les statistiques.
L'INSEE l'indique : les femmes de plus de 40 ans mettant au monde des enfants représentent 4%
Modifié en dernier par slash33 le 17 janv. 2006, 22:06, modifié 1 fois.

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#11 Message par slash33 » 17 janv. 2006, 22:09

Ok j'ai lu. Je ne suis pas en mesure de trancher. En tous cas, il semble que cette stabilité ait été prévue par JMP.

Le nombre d'enfants par femme de 1.94 avancé par l'INSEE semble de toute façon bien au delà de ce que montre le graphique.

Edit : c'est de l'or cette file. Je n'avais pas compris au premier coup d'oeil parce que passé trop vite.

highway34

#12 Message par highway34 » 18 janv. 2006, 13:02

polo92 a écrit :Y'a donc eu plus de nouveaux logements (+ de 400 000) que de nouveaux habitants (env 300 à 350 000).

et la différence risque de s'accentuer en 2006.
euh oui mais non...

Tu ne comptes pas tout ceux qui sont plus habités ou supprimés... je pense nottamment aux immeubles de banlieues, beaucoup sont détruits actuellement...et ce sont à chaque fois de gros immeubles avec beaucoup d'habitants à reloger.

j__f

#13 Message par j__f » 18 janv. 2006, 13:54

highway34 a écrit :
polo92 a écrit :Y'a donc eu plus de nouveaux logements (+ de 400 000) que de nouveaux habitants (env 300 à 350 000).

et la différence risque de s'accentuer en 2006.
euh oui mais non...

Tu ne comptes pas tout ceux qui sont plus habités ou supprimés... je pense nottamment aux immeubles de banlieues, beaucoup sont détruits actuellement...et ce sont à chaque fois de gros immeubles avec beaucoup d'habitants à reloger.
Selon l'INSEE :
au 1er janvier 2005, la France métropolitaine compte 30,6 millions de logements, dont 25,6 millions sont des résidences principales, soit 1,8 million de plus qu’en 1999.
Donc il y a 1,8 million de logements en plus qu'en 1999. Bizarrement, en 1999, personne ne semblait se plaindre de pénurie, les prix étaient bas, il y avait peu de transactions.

Aujourd'hui, avec 1,8M de logements en plus, il y a une "pénurie criante", les prix sont élevés et les biens s'arrach(ai)ent.

Pourtant, le taux de logements vacants reste le même (quasiment) ainsi que le nombre de personnes par logement. Où est l'erreur ?

Je me demande comment sont comptabilisés les biens "à vendre" et/ou "à louer" : dans les biens vacants ou occupés ? Sûrement dans les biens occupés, je ne vois que cela pour expliquer cette apparente incohérence.

J__F

highway34

#14 Message par highway34 » 18 janv. 2006, 16:50

effectivement, tes chiffres si ils sont bons contredisent mon post. Toutefois, pour avoir beaucoup de collègues cherchant des locations par ex autour de Montpellier, on voit bien que le nombre de locations proposées ne sont pas nombreuses, sans parler du loyer, il est deja pas évident de trouver des biens à louer. Quid donc de ce phénomène constaté par rapport à ces chiffres ?

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#15 Message par slash33 » 18 janv. 2006, 17:35

highway34 a écrit :Tu ne comptes pas tout ceux qui sont plus habités ou supprimés... je pense nottamment aux immeubles de banlieues, beaucoup sont détruits actuellement...et ce sont à chaque fois de gros immeubles avec beaucoup d'habitants à reloger.
:arrow: viewtopic.php?p=64199#64199 , 2 ème citation

Yippikai

#16 Message par Yippikai » 13 juil. 2006, 18:35

slash33 a écrit : On est loin des 7 ans entre l'achat et la revente non ? Alors où est donc passée la mobilité ??
Non pas nécessairement... La notion importante n'est pas de savoir depuis combien de temps les gens sont dans leur logement, mais quelle est la durée moyenne d'achat et revente. C'est très différent. Le premier est mesuré par le recensement. Le deuxième (dont j'aimerai bien trouver la source) indiquerait la dernière date de transaction d'un bien en vente...
Dans le premier cas la moyenne est faussé par les biens morts : cad ceux qui ne changent plus de propriétaire (avant leur décès) et qui n'influent pas sur le marché de l'immo. Dans le deuxième cas, les biens très mobile, qui sont échangés plus souvent, font très largement baisser la moyenne.
Heu, j'ai été clair ?
Modifié en dernier par Yippikai le 13 juil. 2006, 18:41, modifié 1 fois.

Yippikai

#17 Message par Yippikai » 13 juil. 2006, 18:39

highway34 a écrit :
polo92 a écrit :Y'a donc eu plus de nouveaux logements (+ de 400 000) que de nouveaux habitants (env 300 à 350 000).

et la différence risque de s'accentuer en 2006.
euh oui mais non...

Tu ne comptes pas tout ceux qui sont plus habités ou supprimés... je pense nottamment aux immeubles de banlieues, beaucoup sont détruits actuellement...et ce sont à chaque fois de gros immeubles avec beaucoup d'habitants à reloger.
D'accord pour la remarque de Highway... Par contre l'erreur la plus importante c'est la comparaison que fais Polo92. Les 300 à 350.000 habitant c'est 150 à 200.000 ménages... Il ne faut pas construire un logement par habitant mais bien un logement par ménage... Donc Polo92 avait tort sur les chiffres mais raison sur le fond !!!

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