Ce sont des différences méthodologiques entre 'comptabilité budgétaire' et 'comptabilité nationale', mais le solde (deficit public notifié) reste invariant.
Quand on écrit de cette façon, on sent bien le formatage administratif de base qui vise l’enfumage de masse. Si on prend un autre biais les chiffres de l’endettement, on retombe bien sur mes chiffres et pas ceux de l’enfumage.
Le dette publique a, elle, continué d’exploser atteignant fin 2012 un nouveau record à 1 833,8 milliards d’euros soit 90,2% du PIB, plus que les 89,9% prévus par le gouvernement, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques. Elle s’élevait à 85,8% en 2011.
Dans le détail, les dépenses sont passées de 55,9% du PIB en 2011 à 56,6% en 2012, un taux supérieur aux prévisions du gouvernement (56,3%). Le taux de prélèvements obligatoires est en revanche conforme aux prévisions, à 44,9% du PIB en 2012 après 43,7% l’année précédente, «sous l’effet de la hausse des impôts» (+5,3%), a précisé l’Insee.
http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=40
Si on revient aux sacrosaints chiffres de l’Insee, la dette au sens de Maastricht est le T4 2012=1833 et T4 2011=1716 le résultat est
-117 000 000 000 euros.
Pour l’Etat seul : 2012= 1439 et 2011= 1335 soit
-104 000 000 000 euros. Comme c’est ballot, pile poil dans MES résultats…
Bref, le déficit est au-dessus des 5% toutes administrations confondues, les dépenses continuent d’augmenter et les prélèvements aussi. L’année prochaine ça va continuer avec l’augmentation de la TVA. Elle est terrible la crise dans ponction publique. Et encore c’est parce que les taux d’intérêts ont baissé, quand ils remonteront, ce qui est inévitable vue la gabegie actuelle, ça va être le festival.
Là, on voit en temps réel le défilement des RTT publiques:
http://www.time-is-money.biz/