fbs a écrit :
Si environ un peu moins de la moitié des gens sont locataires, c'est qu'un peu moins de la moitié du parc est entre les mains d'investisseurs (qu'ils soient privés ou institutionnels).
oui, mais l'approche des investisseurs institutionnels et privés n'est pas forcément la même me semble-t-il.
un privé peut se contenter d'un taux de capitalisation très faible. Peu importe le temps que ça prendra pour amortir son investissement, le but étant de faire rembourser l'achat (et le crédit) par le loyer pour avoir un capital à la fin (même si ça prend 30 ans, pour la retraite hien, la fameuse valeur refuge à la c**).
bien-sûr, les prix jouent quand même sur l'attrait de l'immo sur ces investisseurs privés
mais pour les institutionnels, et dans le prolongement de l'article, le rendement nécessaire est dicté par le taux de rémunération des dépôts de ses clients (voir la démo). c'est pourquoi, dixit l'article, leur marge de manoeuvre est beaucoup plus étroite (en cas de hausse des taux d'intérêt par ex) et ce sont eux sur lesquels l'article se base pour expliquer une baisse éventuelle des prix via leurs locataires (refus de loyers trop hauts)
Une baisse qui ne pourrait intervenir de ce fait que dans le cas d'une proportion significative des investisseurs institutionnels dans le nombre d'acheteurs/proprios. est-ce le cas ?