Procès Sarkozy : la justice doit combler les silences qui accompagnent ses décisions, par Jean-Jacques Urvoas
Comme lors de la condamnation de Marine Le Pen, celle de l’ex-président de la République pour «association de malfaiteurs» a souffert d’un défaut d’explication publique et a laissé le champ libre à une médiatisation déséquilibrée. Or, la force d’une décision ne réside pas que dans sa conformité aux textes, mais dans sa capacité à être reçue par la société, analyse l’exgarde de Sceaux.